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tetof a dit :Bubu avait expliqué le problème : vive les méthodes type Munter permettant de quantifier un risques statistiques sauf que le risque socialement acceptable de Munter (1) ont le mets à 2 (voir plus) pour faire des hold up.
Tu veux vraiment me mettre de mauvaise humeur en me parlant de Munter si tôt le matin ?
Munter reste de la poudre aux yeux. Ca ne te surprend pas qu'il applique un facteur de réduction sur les pentes les plus avalancheuses entre 35° et 39° mais pas sur les pentes plus raides pourtant connues pour être plus sûres ? On peut douter que la méthode soit applicable à des pentes de plus de 40° non ?
shama a dit :Sachant que la neige est soumise, comme nous, à la loi de la gravité n'est-il pas plus saint, dès que le relief est un peu marqué, de remonter à pied sur les "micro-arrêtes", ou sur les contres pentes de couloirs au plus proche du caillou de façon a maximiser la chance de voire tout s'écrouler autour de soi et de minimiser la chance d'être emporté ?
En général les contre pentes sont plus raides et difficilement praticables, tu vas t'exposer plus longtemps.
J2LH a dit :Ca ne te surprend pas qu'il applique un facteur de réduction sur les pentes les plus avalancheuses entre 35° et 39° mais pas sur les pentes plus raides pourtant connues pour être plus sûres ? On peut douter que la méthode soit applicable à des pentes de plus de 40° non ?
En effet, la méthode de Munter s'applique à des pentes de randonneur standard/moyen (comme vous voudrez) mais pas à la pente raide. Cette question lui avait été posée à Grenoble. Il a répondu "A vous d'établir une méthode spécifique pente raide, je suis trop vieux !"
Thomas Charbonneau a dit :En effet, la méthode de Munter s'applique à des pentes de randonneur standard/moyen (comme vous voudrez) mais pas à la pente raide. Cette question lui avait été posée à Grenoble. Il a répondu "A vous d'établir une méthode spécifique pente raide, je suis trop vieux !"
Je crois que c'est vite vu, tu y vas dans des conditions à priori favorables (ce qui pourrait se résumer au risque 2 sans alerte spécifique dans le BRA sur le type de pente qu'on veut skier) et tu juges sur place.
Munter, il est payé par Drucker 🤣 .
Avec sa méthode, tu restes tous les dimanches à la maison 😄
J2, même si le bouquin de Munter est assez indigeste (pb de traduction probablement).
J'avoue que sa méthode statistique d'évaluation global du risque me semble la technique la plus pertinente et opérationnelle actuellement.
N'hesite pas à completer la méthode Munter pour les couloirs/pentes raides en faisant notament le 1/10ème de coins glissant qu'il a réalisé. Mais il te faudra commencer à aller sur le place.
Un tres intéressant débat : il semble néanmoins que l'hétérogénité des pentes raides devrait etre mieux prise en compte : couloirs, aretes, éperon, rochers.... Ca fait un moment que je ne féquente plus ces coins mais l'appréhension dans les dernieres sorties des risques dans le Vaccivier oriental et occidental m'a beaucoup appris.
Sinon tout a fait d'accord avec max38, si tu met Munter à 1, tu t'abonnes à Drucker, c'est comme si le bain de mer c'est 20°, en Ecosse tu te baigneras pas souvent. C'est pas pour ça qu'il faut remettre en cause la mesure de température.
Merci à tous,
Michel
tetof a dit :J2, même si le bouquin de Munter est assez indigeste (pb de traduction probablement).
J'avoue que sa méthode statistique d'évaluation global du risque me semble la technique la plus pertinente et opérationnelle actuellement.
C'est bien l'approche statistique qui me semble mauvaise pour le pratiquant, et d'autant plus mauvaise qu'elle est séduisante. On ne maitrise pas assez les facteurs de risque de manière quantitative (pente, cohésion, température, age du capitaine, etc...) pour sortir une calculatrice avant de s'engager mais on saurait parfaitement reconnaitre les situations à risque de manière qualitative (neige humide, vent, température élevée, etc...) pour déterminer les zones à éviter ou nécessitant une vigilance accrue.
Déjà au taquet les acharnés! 🤣
Bonne journée! 😊
shama a dit :Sachant que la neige est soumise, comme nous, à la loi de la gravité n'est-il pas plus saint, dès que le relief est un peu marqué, de remonter à pied sur les "micro-arrêtes", ou sur les contres pentes de couloirs au plus proche du caillou de façon a maximiser la chance de voire tout s'écrouler autour de soi et de minimiser la chance d'être emporté ? (ceci bien entendu au détriment de l'efficacité de montée)
J'imagine que ça dépend des cas évidemment...
Mais pour avoir testé l'an dernier, la remontée à pied dans un couloir en voulant justement se "sécuriser" au plus proche du caillou (arête rocheuse), ben on a tout fait partir au niveau de "l'ancrage" couloir - arête.
Donc 🤢
Maintenant, j'ai aussi peur à pied qu'en ski... 🙄
C'est le fameux effet "plaquette de chocolat". D'ailleurs, au niveau des rochers, la neige comporte bien souvent des sous-couches plus fragiles, de type "gros sel" (je ne sais pas à quoi c'est dû?)
J2, si tu as besoin d'une calculatrice pour appliquer la mtéhode de Munter, je pense que tu devrais repasser ton certificat d'étude. C'est vieux mais je me rappele avoir eut une épreuve de calcul mental autrement plus compliqué que la méthode Munter.
Mais, j'imagine que tu essaie la méthode Munter en pinaillant sur la 15ème decimale. C'est bien, mais c'est comme pour beaucoup de chose dans une pratique Alpine : il faut savoir revenir à l'essentiel.
Etant donné que tu prends toujours un téléphone, il pourra au moins te servir à faire les calculs.
@J2 et autres: s'il vous plait, soyez sympa de ne pas centrer la discussion sur munter, ou alors n'hésitez pas à créer un sujet spécifique sur ça! si on part trop dans tous les sens, on perd le fil... 🙁
Merci 😉
marika a dit :D'ailleurs, au niveau des rochers, la neige comporte bien souvent des sous-couches plus fragiles, de type "gros sel" (je ne sais pas à quoi c'est dû?)
Pas plus souvent qu'ailleurs, mais au niveau des rochers, la sous-couche fragile apparaît, vu qu'il y a moins de neige que dans le fond du couloir, où elle est enfouie plus ou moins profondement.
mmmh...je ne sais pas, si c'est plus souvent tu as raison.
Mais j'ai souvent vu ce type de neige (gros sel) vers les rochers, arêtes rocheuse, sans la trouver dans le couloir en lui-même, même en creusant bien...
Ca peut être aussi qu'au niveau des rochers, la neige transforme plus vite. Elle est plus soumise aux variations de température (accumulation de la chaleur dans les rochers etc.). De la même façon que l'été, on a souvent de la glace à proximité des rochers et des rives des couloirs.