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pour mesurer la raideur de la pente,il se vend en Suisse un "inclinomètre"
- 1 petite carte qui vous permet de mesurer sur cartes au 1/50 000e et 1/25000e - et c'est combiné avec la méthode dite de réduction de W Munter!
plus la méthode du "bâton-pendule" pratique sur le terrain!
le lien: Anleitung:www.bergpunkt.ch/Hangneigung
petit bémol,il faut se coller la traduction,mais c'est bon pour le fonctionnement du cerveau 🙂 !
kiwibird a dit :pour mesurer la raideur de la pente
Franchement, un coup d’œil sur un PC connecté avant de partir, c'est quand même très confort !
www.skitrack.fr/
Nouvelle résolution plus précise avec Aster 30 😎 .
... et possibilité d'afficher les avalanches enregistrées sur data-avalanche en prime !
Sur le terrain, faut continuer à mesurer, bien sûr mais les applications de plus en plus précises qui marquent les zones à plus de 30° sont quand même très pratiques (Iphigénie ; attention, seulement au dessus de 1700 m d'altitude. Faudrait demander mieux (1000 m) sur le forum).
Une vraie révolution pour la pratique de la montagne enneigée à mon avis (seulement pour ceux qui veulent VRAIMENT réduire le risque d'avalanche, bien sûr !).
Comme l'ont d'abord dit les anglophones :
Si le problème c'est la neige, la réponse c'est le terrain ! 🙂
mais les applications de plus en plus précises qui marquent les zones à plus de 30° sont quand même très pratiques (Iphigénie ; attention, seulement au dessus de 1700 m d'altitude. Faudrait demander mieux (1000 m) sur le forum).
Salut Alain. Iphigénie t'a entendu? .. car ce WE, sortie de la version Android avec la surcouche pente et une altitude plus basse (1000m?) 😄 😄
Si quelqu'un a une solution pour Oruxmap (pour afficher la surcouche 30°) je suis preneur !
J'ai toujours été très sceptique sur l'utilité d'indiquer les zones avalancheuses ou pressenties comme telles sur la cartographie, ce qui sous-entendrait que les secteurs à probabilité très faible de départ d'avalanche doivent être considérés comme tels avec les conséquences d'endormir la vigilance des randonneurs qui prennent ces informations pour argent comptant. En montagne hivernale, le petit témoin lumineux rouge doit rester allumé dans un coin du cerveau du randonneur qui doit être en mesure d'analyser finement les conditions et le rapport engagement/danger encouru. Il est vrai que c'est le terrain et la pratique qui forgent cette capacité à juger quand il ne faut pas aller trop loin (ou trop haut ou dans du trop raide).La profusion d'informations sur le risque d'avalanches (existe-t-il un phénomène plus aléatoire ?) tue l'information et accessoirement encombrent inutilement le fond de carte.
stem a dit :La profusion d'informations sur le risque d'avalanches (existe-t-il un phénomène plus aléatoire ?) tue l'information et accessoirement encombrent inutilement le fond de carte.
Merci pour tes précieux conseils aux "randonneurs endormis" qui prennent "pour argent comptant" les informations figurant la carte.
Tu est semble-t-il d'un niveau bien supérieur vu la clarté de ton message 😉
Ce débat a déjà été tenu sur une dizaine de pages là....
Je suppose que tu dois être malheureux avec les cartes suisses qui sont "encombrées inutilement" avec la colorisation des pentes à plus de 30°.
Une chance pour toi, en France ça ne figure que sur certains services de cartographie numérique et tu as un petit bouton ou une option pour ne pas l'afficher.
Comment afficher la couche >30° sur Iphigénie ?
stem a dit :J'ai toujours été très sceptique sur l'utilité d'indiquer les zones avalancheuses ou pressenties comme telles sur la cartographie, ce qui sous-entendrait que les secteurs à probabilité très faible de départ d'avalanche doivent être considérés comme tels avec les conséquences d'endormir la vigilance des randonneurs qui prennent ces informations pour argent comptant. En montagne hivernale, le petit témoin lumineux rouge doit rester allumé dans un coin du cerveau du randonneur qui doit être en mesure d'analyser finement les conditions et le rapport engagement/danger encouru. Il est vrai que c'est le terrain et la pratique qui forgent cette capacité à juger quand il ne faut pas aller trop loin (ou trop haut ou dans du trop raide).La profusion d'informations sur le risque d'avalanches (existe-t-il un phénomène plus aléatoire ?) tue l'information et accessoirement encombrent inutilement le fond de carte.
Perso, je suis de l'avis de ce qu'écrit Alain dans le hors série: aller voir de près pour juger sur place, c'est avant tout le meilleur moyen d'avoir son raisonnement pollué par des aspects qui ne renseignent que peu ou pas sur le danger mais peuvent sacrément inciter à s'engager pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la dangerosité ou non de la pente.
Et comme j'ai peu de dispo et que je prends aussi du plaisir dans des itinéraires pas trop pentus, je préfère largement choisir des itinéraires peu exposés à ce type de risque que d'"aller voir sur place".
Ca n'empêche pas d'être vigilant, de mesurer la pente sur le terrain, de sonder la neige pour voir et d'adapter la trace aux conditions, voir de renoncer. Simplement quand on a fait son "travail du soir", on réduit à la fois la probabilité de devoir renoncer et celle de ne pas renoncer alors qu'on aurait du. Et une fois sur place, c'est plus facile de prendre le temps de chercher le bon passage quand il y a peu de zones suspectes que quand tu es en permanence en état d'alerte maximale.
hello Alain,
ai pas de pc,ni de smartphone et préfère fonctionner ma tronche!
kiwibird a dit :hello Alain,
ai pas de pc,ni de smartphone et préfère fonctionner ma tronche!
si tu utilises ta tronche 2 secondes, tu te rendra compte qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre utiliser sa tronche et utiliser des outils d'aide à la décision
c'est vrai je ne vois que des avantages:
le smartphone et l'appli sont gratuits,ne tombent jms en panne et c'est idéal pour se faire greffer une 3ième main.... comme ça les 2 premières sur les bâtons,ds la 3eme le smart avec l'appli,du coup je regarde même plus le
paysage et mes sens ne me servent à rien... 😜 !
c'est super le progrès vu sous cet angle...
et normalement mes sens sont cruciaux pour décider... pas toi??
donc à chacun ses outils! certains sont fiables,d'autres non...
et ma tronche l'est toujours à priori!
Excellent plaidoyer de kiwibird pour une approche plus intellectuelle basée sur l'observation qui reste un des grands fondamentaux de la pratique du ski de rando.
merci stem,
je te dois combien 🙂 ?
ça change des "caraques" qui pensent que proposer de dormir en refuge c'est un plan "drague",que même par risque 3 ou 4 on ne peut pas faire du plat,mais tt de suite s'envoyer ds du pentu,etc...
kiwibird a dit :et normalement mes sens sont cruciaux pour décider... pas toi??
donc à chacun ses outils! certains sont fiables,d'autres non...
et ma tronche l'est toujours à priori!
A moins que tu ais comme 6e sens un détecteur de plaques et un oeil bionique... j'espère que tu ne te contente pas de tes sens pour décider...
enfin tu fais comme tu veux mais à mon point de vue, les "sens" ne doivent pas être cruciaux mais juste servir à infirmer ou confirmer ce que tu a préparé lors du choix de ta course et de ton itinéraire.
Je ne sais pas si les sens sont toujours fiables mais je suis sûr qu'ils ne sont pas toujours objectifs...
rien de plus facile de se convaincre à tort que "cette pente n'est pas si raide" ou que "le manteau me parait sain" au toucher de bâton.
(relire Ian MacCammon, ça date un peu mais c'est toujours d'actualité...)