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Maki a dit :Boss, c'est quand que on met un filtre au bruit?
Soumission et syntaxe identiques à celle d'un petit adjudant, petits doigts sur la couture....
Tu es sacrément bien entouré Jeroen 🙂
1 petite réponse à stem:
ai chez moi des mecs qui pédalent pour générer du courant mais pas tout le temps... ça te suffit comme explication?
au passage ai noté que la censure a frappé alors que je faisais de l'humour sur les avantages des nouvelles technologies... 🤨 !
Bonjour,
où on en était avant que les querelles reprennent sans avancée cognitive marquante ?
Comment a été déterminé le seuil des trente degrés ?
J’ai en mémoire, que cela serait dû aux statistiques montrant que la pente de 30 degrés permet à la neige de glisser plus facilement et donc plus souvent.
c’est l’explication que je retrouve ici aussi dans la réponse au premier commentaire de cette page du CNRS.
h**p://images.math.cnrs.fr/Une-approche-pour-simuler-des.html
D’autres pistes de documentation ?
Bon ski à tous, si si.
Désolé et pardon, je me suis trompé d’erreur !
Voici à quoi je tentais de faire allusion en ayant retenu la question de travers.
bens a dit :@Alain : l'importance accordée aux pentes de plus de 30° (et accessoirement leur visualisation sur la carte) me semble être un progrès mais il reste un problème important sur lequel on ne trouve pas grand chose dans les revues et articles je trouve :
quid de la distance de sécurité qu'il faut se donner quand on passe sous des pentes potentiellement avalancheuses ?
Donc il est question de la distance de sécurité :
Variable et en fonction des circonstances et du risque.
Il a des pratiques usuelles mais sur quoi se fondent-elles pour décider dix quinze ou vingt mètres ?
Encore une fois désolé pour ma confusion,
bon ski à tous
bens a dit :quid de la distance de sécurité qu'il faut se donner quand on passe sous des pentes potentiellement avalancheuses ?
Mon message n'était sans doute pas assez clair : quand je parlais de distance de sécurité c'était la distance entre la trace et les pentes avalancheuses pour que personne ne soit pris en cas d'avalanche (c'est plutôt en général entre 50 et +-300m voire plus...)
La distance entre les participants c'est pour essayer qu'il n'y ait, au pire, qu'un seul emporté au cas où ça part, c'est un autre problème (même si il n'est pas moins important).
bens a dit :Mon message n'était sans doute pas assez clair : quand je parlais de distance de sécurité c'était la distance entre la trace et les pentes avalancheuses pour que personne ne soit pris en cas d'avalanche (c'est plutôt en général entre 50 et +-300m voire plus...)
Cherche "alpha angle" sur wildsnow, il y a un ou deux articles.
C’est là :
h**ps://www.wildsnow.com/10011/alpha-angle-avalanche-safety/
bon ski à tous
je crois que avec stem vous êtes tombés sur du XXL et il se laisse pas faire le bougre 😉 ! les petits chefs ne sont pas ceux que l'on présente comme tels 😜 !
si tu savais,y a des fois je ne prépare rien du tout,je regarde par la fenêtre le temps qu'il fait et j'y vais...
et je n'échangerai pas mes sens faillibles contre tte la nouvelle technologie
qui présente bcp de failles en particulier de pouvoir se leurrer sur son niveau - qui est fluctuant! -.
bon je vais faire mon sac 😜 !
nb:
réponse à Bens sur mon 6eme sens et oeil bionique....
suis pas candidat à la greffe d'une 3eme main 🤣 !
bens a dit :quid de la distance de sécurité qu'il faut se donner quand on passe sous des pentes potentiellement avalancheuses ?
Merci !
Des éléments de réflexion ici :
www.data-avalanche.org/listAvalanche/1455602780456
C'est l'avalanche de lundi dernier à Bonneval sur Arc. Bien que restée plusieurs dizaines de minutes sous environ 1,50 m de neige, la victime a été sauvée par les pisteurs.
Le leader du groupe a l'habitude de skier avec de grandes distances entre les participants, et c'est généralement très bien. Mais dans ce cas, il a estimé qu'il était trop loin pour remonter en traversée lorsque l'avalanche, inattendue comme toujours, s'est produite.
Heureusement, il a immédiatement lancé l'alerte, et les pisteurs ont été sur place avant lui pour localiser et dégager la victime. Pendant ce temps, il a regagné le télésiège pour remonter sur site. Un temps qu'il a ressenti comme très très très long....
J'ai envie de dire que "sauter des îlots de sécurité " en terrain avalancheux, c'est comme "sauter des dégaines" en escalade. Faut être sûr de son coup 🤭
En fait comme je le disais plus haut, il y a deux problèmes de distance à gérer :
- celles entre les participants pour limiter le nombre d'emportés au cas où ça part (compromis pas simple à trouver, surtout si les problèmes de visi s'en mêlent)
- la distance entre la trace et les pentes potentiellement avalancheuses, ce qui revient à essayer d'estimer la distance que pourrait parcourir l'avalanche.
Dans les deux cas, c'est pas facile....
bens a dit :
- la distance entre la trace et les pentes potentiellement avalancheuses, ce qui revient à essayer d'estimer la distance que pourrait parcourir l'avalanche.
Bonjour,
Tu auras remarqué que tu n'obtiens aucune réponse car la problématique que tu soulèves n'appelle aucune réponse: il est en effet impossible de déterminer une "marge de sécurité" entre le randonneur sur sa trace et le point le plus bas d'une avalanche potentielle, ce qui impliquerait de connaître le point de rupture de l'avalanche, son volume, sa vitesse, son étendue, les ruptures de pente...des paramètres impossibles à déterminer pour des raisons évidentes: le caractère très aléatoire de l'avalanche.
A ce stade, et comme cela a déjà été dit, la seule parade reste donc l'espacement entre les membres du groupe: en fonction de la "dangerosité perçue" (très subjectif), le leader du groupe va tracer en utilisant tous les points de protection relative que lui offre le terrain: rocher, arbre, lisière, etc et va demander à ses compagnons de respecter un délai entre chaque randonneur qui peut aller jusqu'à 5mn (c'est très long pour le dernier d'un groupe de cinq (!) mais indispensable pour limiter la casse...ça demande une certaine discipline et de la patience !
bens a dit :distance entre la trace et les pentes potentiellement avalancheuses, ce qui revient à essayer d'estimer la distance que pourrait parcourir l'avalanche.
Bien sûr 🙂
On ne va pas s'éloigner de la même façon d'un talus de 50 m de dénivelé, ou d'une face de 1000 m.
Je me souviens par exemple de cet accident :
www.data-avalanche.org/listAvalanche/50000007
La trace était juste un tout petit peu trop près de la face...
Tu as raison. l'observation et la connaissance du coin peuvent aider à estimer les distances d'arrêt potentielles, et à évaluer où peut passer une trace raisonnable 😎