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tetof a dit :Mes propos n'avaient pas pour objet d'estimer l'intérêt et le pertinence de l'information périodes conseillés.
Je ne mettais rien en cause dans ce que tu disais, je me demandais juste si les topos récents prenait en compte le risque d'avalanche relatif à la période.
Quant aux "101 sommets"... je ne connais pas...
stef74 a dit :On va se peler le c*** à l'autonome par -15°C et on aurait 'peur' d'aller se cailler les miches en 'haute' ...
Le problème est aussi qu'il peut faire bien moins que -15°C , sans prendre en compte le vent. Et qu'être -15°C mais à moins de 2 heures de descente de la voiture c'est quand même pas tout à fait la même chose qu'être isolé en haute montagne.
Ca me fait penser à un autre truc : la durée du jour.
Tout ça ce sont des facteurs éloignés du risque d'avalanche qui ne semble donc pas (plus ?) un facteur qui justifie une période plus qu'une autre.
tetof a dit :Mais hormis Saudan, Anselme Baud et quelques autres, qui faisait du ski dans du 45° à cette époque ? Tu parles de l'élites tournant dans des pentes raides alors que le skieur moyen ne sait pas faire du stem.!
Mon cher Tétof, mais tu es un véritable almanach d'idées reçues ! crois tu que les jeunes skieurs de montagne regardaient immobiles et inactifs les cracks de l'époque sans vouloir les imiter ? Il y a 40 ans nous étions certainement moins au fait des problèmes de sécurité mais pour ce qui est de tourner dans le raide c'était déjà, pour beaucoup, la grande mode . Petite anecdote significative : Il y a 4 ou 5 ans je lisais dans MM : première en ski à la face Nord au Pic M... par X, Et non ! ce n'était pas une première, des petits gars du pays l'avait, 20 ans avant descendu, cette face, mais eux sans le dire, sans tapage, rien que pour le plaisir .
tetof a dit :Du fait du brassage culturel, le sectarisme citadin est moins important que l'étroitesse des horizons de la plupart des vallées où l'ouverture d'esprit est au niveau de la largeur de la vallée : étroit.
=> évite donc ce genre de couplet.
Là, j'ai si bien compris tes dires, du haut de mes 1554 m, avec un horizon maritime seulement limité à l'est par la courbure de la Terre je devrais avoir une grande ouverture d'esprit . Merci pour le compliment . 😉
Pour tordre le cou aux idées reçues concernant la pratique du ski de rando (période et type de sorties) dans des temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre, voici la table des matières d'un bouquin écrit par une skieuse du Ski-Club Alpin Parisien (sic!) et qui relate quelques unes de ses randos. J'ai rajouté la date des sorties quand elle était indiquée dans le récit.
Le bouquin date de 1937... Il y a plus de 70ans!
j'ai pas souvenir d'image de saudan, vallencant et autre faisant du raide en grosse poudre. il y en a unqui expliquait qu'il ne faisait du raide qu'en neige dure pour limiter le risque d'avalanche (un du brianconnais, chantriaud je crois, qui avait fait un pan inclinable sur lequel il s'entrainait pour voir jusqu'à quel angle de pente il passait).
J2LH a dit :stef74 a dit :On va se peler le c*** à l'autonome par -15°C et on aurait 'peur' d'aller se cailler les miches en 'haute' ...
Le problème est aussi qu'il peut faire bien moins que -15°C , sans prendre en compte le vent. Et qu'être -15°C mais à moins de 2 heures de descente de la voiture c'est quand même pas tout à fait la même chose qu'être isolé en haute montagne.
Ca me fait penser à un autre truc : la durée du jour.
Tout ça ce sont des facteurs éloignés du risque d'avalanche qui ne semble donc pas (plus ?) un facteur qui justifie une période plus qu'une autre.
C'est ce que je mettais le refroidissement heolien est souvent plus simportant (car le vent l'est).
La notion de durée de jour ... mouais ... en ski je considere qu'on s'echape relativement rapidement d'une situation délicate.
En été on est obligé de partir super tot pour bénéficier du regel nocturne, en pleine hiver on a pas ce probleme en général. C'est les même problematique que lorsque on sort en octobre novembre, la marge de manoeuvre de jour est limité ... mais on sort quand même 🙄
stef74 a dit :En été on est obligé de partir super tot pour bénéficier du regel nocturne, en pleine hiver on a pas ce probleme en général.
La notion de durée de jour ... mouais ... en ski je considere qu'on s'echape relativement rapidement d'une situation délicate.
Tant que tu peux skier sans doute mais la situation délicate peut justement t'empêcher de le faire et la nuit arriver très vite avec ce que ça entraine : peut être l'obligation de bivouaquer, sans doute des températures très basses, etc.
Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas aller en haute montagne l'hiver mais qu'il y a des facteurs (isolement, froid, durée du jour) qui compliquent la tache et aggraveraient une situation délicate. Raisons pour lesquelles le plein hiver n'est peut être pas la période conseillée dans les topos.
Je fais du skirando depuis quelques années, et je suis intéressée par votre débat concernant les générations et périodes...
Ma mère faisait du ski de rando dans sa jeunesse (il y a trente ans...), mais n'y a plus touché depuis fort longtemps. Et bien - surtout au début - elle était très inquiète de nos sorties en hiver. Pour elle, c'est pas la saison, le ski c'est au printemps, et il faut être inconscient pour sortir en janvier..
Alors je ne saurais dire pourquoi, arva, évolution du matériel, ... mais moi je constate quand même une évolution sur les périodes de ski. Je pense que l'augmentation de précision et de fiabilité des prévisions météorologiques y est sans doute pour quelquechose.
Jacques Sourribes n'a pas l'air d'avoir noté une évolution pourtant... je serais curieuse de connaître le sentiment des "anciens" (comprendre sages et expérimentés, pas vieux croutons ridés 😜 ) là-dessus.
jacques sourribes a dit :Petite anecdote significative : Il y a 4 ou 5 ans je lisais dans MM : première en ski à la face Nord au Pic M... par X, Et non ! ce n'était pas une première, des petits gars du pays l'avait, 20 ans avant descendu, cette face, mais eux sans le dire, sans tapage, rien que pour le plaisir
20 ans!! Pas 40 ans.
Il y a 20 ans, nous avions déjà des VR27, des SX91, et peut être même les premiers skis monocoques de Salomon. C'est tout de même autre chose que le matos standard d'il y a 40 ans.
Merci Patdegap. On notera la raideur extreme des pentes fréquentés. 😄 😄 Ca me rappelle vaguement le carnet de course de l'ancien avec qui j'avais démarré qui était capable de trouver une course pour tous les WE du 1er octobre au 1er juillet même par risque 5 et sans arva. 🤣
Il est quand même de mauvaise foi de nier ce fait :
- les anciens faisaient du ski de printemps, très majoritairement ! tous les anciens que je rencontre de mon CAF me disent ça.
Ca n'empeche pas des sorties en hiver (lire les vieux bouquins genre ceux de St Loup ) mais qui restaient marginales, et sur des sorties pas vraiment extrèmes. Faire la croix de belledonne en hiver, OK, je suis sur que les anciens le faisaient 🙂
C'est comme si je disais : en 2008, tout le monde skie du 5.4 ! c'est faux, la majorité des gens restent dans le 3. ou 4. , ca n'empeche qu'il y a quelques personnes ( pas mal sur ce site 😉 ) qui ont un bon niveau et qui sont régulièrement dans du 5.4
tetof a dit :On notera la raideur extreme des pentes fréquentés.
Le ski de rando ce n'est pas du 5.x sinon rien
La Pte de la Sana, la Gde Ruine ou les Rouies, ce n'est évidement pas du ski extrème (!) mais ce n'est pas non plus la Croix de Chamrousse par les pistes.
Et en 1937 il n'y avait ni Arva, ni tél portable, ni hélico, ni PGHM, ni ABS, ni 50 personnes devant et 50 personnes derrière pour te venir en aide en cas de besoin, ni Skitour pour te dire où aller skier.
C'était peut-être plus audacieux d'aller faire les Rouies en hiver que d'aller aujourd'hui skier un couloir en 5.2 dont on sait par internet qu'il est en super condition.
PatdeGap a dit :Et en 1937 il n'y avait ni Arva, ni tél portable, ni hélico, ni PGHM, ni ABS, ni 50 personnes devant et 50 personnes derrière pour te venir en aide en cas de besoin, ni Skitour pour te dire où aller skier.
C'était peut-être plus audacieux d'aller faire les Rouies en hiver que d'aller aujourd'hui skier un couloir en 5.2 dont on sait par internet qu'il est en super condition.
Je suis totalement d'accord avec toi. Mais n'empêche que la moyenne des pratiquants d'il y a 40 ans n'allait pas en général dans des pentes de 35-40° en plein hiver.
bonjour à tous,
il est vrai; un arva ça a un certain prix, mais ça peut aussi se louer dans les sections du CAS et ça marche très bien ou dans certains magasins de sport en station. un arva pour deux n'a franchement pas de sens. exemple un des deux part dans une coulé, comment fais l'autre pour le chercher! ? de plus il faut également une sonde et une pelle pour faire les choses comme il le faut en cas ou. mais comme je vous connais vous êtes tous des skitouriens très prudent, mais comme on ne sais jamais mieux vaut être équipé. christine
Pour moi le problème du nombre d'affreux qui ont un arva seul mais ne savent pas ou peu s'en servir, après on voit aussi un qui a l'arva et la pelle et l'autre la sonde mais qui est quasi incapable de la monter et de s'en servir et puis il débute il n'a rien ...
Il y a aussi les clubs qui investissent dans du premier prix, ils ont bonne conscience tout le monde a son jouet et vas y Simone ...
Il semblerait que je ne sois pas le seul a pensé : " si je pars dessous l'avalanche mais comment ça va se passer au dessus ?"
Du coup parfois certains pensent être sécurisé avec leur jouet électronique et prennent même des risques pour eux ou pour les autres et puis on verra bien ... on ne va pas gaspiller du temps pour s'entraîner quand même.
Et là on parle de skieur mais les "dameuses" (raquettes) c'est pire me semble t'il.
lioflo a dit :Il y a aussi les clubs qui investissent dans du premier prix, ils ont bonne conscience tout le monde a son jouet et vas y Simone ...
Tu parles de quoi comme "premier prix" ? De l'ARVA ? Les ARVA premiers prix actuels (je pense au F1 Retriever, je ne connais pas le Pieps Freeride) n'ont vraiment rien à envier aux ARVA plus chers. Tu parles de bonne conscience mais je soupçonne de nombreux pratiquants de se donner bonne conscience en achetant un ARVA cher sans prendre le temps d'apprendre à s'en servir ("c'est un numérique donc ça marche tout seul...")
Pour ce qui est de la pelle et de la sonde, premier prix ou pas qu'est-ce que ça change ?
lioflo a dit :Et là on parle de skieur mais les "dameuses" (raquettes) c'est pire me semble t'il.
Je préfère ne rien avoir entendu, l'accidentologie montre qu'en terme de sécurité les raquettistes n'ont vraiment rien à apprendre des skieurs.