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Pffff... que de baratin!
Quand on a un aps, on le prend. Point barre.
Si vous voulez pinailler sur le poids, vous n'avez qu'à,prendre moins de saucisson et laisser tomber la bouteille de rouge.
Maintenant, chacun fait comme il veut à condition de ne pas gêner le voisin et de laisser les lieux propres (j'aime bien cette formule...).
le plus lourd dans le matos pour jouer avec les grammes c'est le bonhomme alors au régime
Phil a dit :Quand à tous les débats sur le poids, l'expérience (plus de 30 ans maintenant) montre que la façon la plus efficace de ne pas avoir de problème de poids, c'est d'être en forme !
En forme ou pas 3kg supplémentaires c'est 3kg supplémentaires.
Et puis de toute façon il n'existe pas de sac ABS avec un système qui me convient pour boire, c'est à dire où je peux mettre une gourde accessible sans enlever le sac.
Ca doit etre un coup de segolene royal du type arva solidarite solidarite un arva à partager
ARVA c'est quoi dans la combe de savoie nous n'en avons pas l'utilisation 😎
quand à l'Abs c'est encore du marqueting
comme j'ai 5kg de trop les trois de l"Abs ne me gênent pas mais je compense je n'emmêne ni saucisson ni kil de rouge ceci compense cela
Pour ma part je refuse de sortir avec quelqu'un qui n'a pas l'APS 😄
Allez arvi pas 😄
Ne t"en fait pas Jeroen encore un ou deux mois et la saison ayant démarré plus de sujets ( enfin peut-être ) qui échauffent 🤣 🤣
Jean-Baptiste Mollard a dit :Ne t"en fait pas Jeroen encore un ou deux mois et la saison ayant démarré plus de sujets ( enfin peut-être ) qui échauffent 🤣 🤣
Ben, il va pas se plaindre tout de même: c'est lui-même qui l'a lancé, ce sujet! 😜
J2LH a dit :C'est reconnaitre que l'ARVA modifie ta prise de décision.
Oui, très clairement ! Sur telle pente, tel jour, avec telles conditions, j'estime qu'il y a tel risque de se faire prendre. Sans ARVA, le risque encouru peut paraître inacceptable (chacun place la barre où il veut), alors qu'avec ARVA, on diminue le risque de mourir parce qu'on estime qu'il donne un peu plus de chance de s'en sortir. Bien sûr, tout cela n'est pas quantifiable, mais il n'empêche que si tu hésites à propos d'une pente, avoir ou ne pas avoir l'ARVA sur soi peut influer sur la décision finale, et faire passer de "j'y vais" à "j'y vais pas".
P.S.: Ne pas "reconnaitre que l'ARVA modifie ta prise de décision" est pour moi de l'hypocrisie, ou de l'aveuglement : j'aime mieux être conscient qu'il a une influence, plutôt que faire comme si c'était pas le cas.
Bruno Grenet a dit :il n'empêche que si tu hésites à propos d'une pente, avoir ou ne pas avoir l'ARVA sur soi peut influer sur la décision finale, et faire passer de "j'y vais" à "j'y vais pas".
Sans agressivité aucune:
ça me laisse songeur, ce type d'approche de la montagne. Voire même un peu pantois. À croire que l'ARVA permet de pousser le risque au maximum et/ou d'avoir, un jour donné, un choix de pentes plus grand. ça montre aussi que l'helico de secours est implicitement pris en compte dans la decision de descendre ou pas une pente ("si je me plante, l'helico est là pour venir me chercher"). Parce que, faut être réaliste, un bon nombre d'accidents d'avalanches, meme non mortels, se finit dans l'helico (hypothermie, trauma, etat de choc...).
Bruno Grenet a dit :Oui, très clairement ! Sur telle pente, tel jour, avec telles conditions, j'estime qu'il y a tel risque de se faire prendre. Sans ARVA, le risque encouru peut paraître inacceptable (chacun place la barre où il veut), alors qu'avec ARVA, on diminue le risque de mourir parce qu'on estime qu'il donne un peu plus de chance de s'en sortir. Bien sûr, tout cela n'est pas quantifiable, mais il n'empêche que si tu hésites à propos d'une pente, avoir ou ne pas avoir l'ARVA sur soi peut influer sur la décision finale, et faire passer de "j'y vais" à "j'y vais pas".
Tu donnes clairement trop d'importance à l'ARVA, ce n'est pas si efficace que ça et si ça te permet d'être retrouvé assez rapidement c'est rarement en bon état. Les stats donnent les chances de survie si on est dégagé rapidement (et que l'on était encore vivant au moment de l'arrêt), elles ne donnent pas l'état des victimes.
Il faut toujours raisonner comme si on n'avait pas d'ARVA : "Je n'irais pas dans cette pente si je n'avais pas d'ARVA donc je n'y vais pas même si j'en ai un"
Juste je vais soulever le problème que le prix de l'ARVA (trop cher) semble poser à certains.
Donc 200€ c'est trop cher pour ce que c'est ou pour le budget imparti au ski de rando ? Par contre la paire de skis à 300€ avec les fixations à 250€ et les chaussures à 400€, c'est pas trop cher là ? Bien entendu on ne skie pas en slip donc je passe sur le prix d'un pantalon correct et une veste qui tient la route... Pour le sac et la quincaillerie autre que l'APS, de même on dira que c'est pas cher ou alors plus utile que l'ARVA !
Quand bien même on récupère du matos d'occas et des vêtements pas cher, qui part de chez lui à ski ? Ou alors prend un TC (que l'on paye d'ailleurs) ou son vélo ? Donc pareil le budget déplacement est plus important qu'un Arva donc ???
Et dernière chose, je suis certains que vos amis avec qui vous sortez seront touchés de savoir que 200€ pour éventuellement LEUR sauver la vie (car utiliser l'ARVA en se disant c'est pour sauver ma peau...🤢) ben c'est trop cher !!!
Bref je pense qu'avant de parler de valeur d'un appareil on parle de bon sens. Un ARVA pour moi c'est pas cher pour ce que c'est. Après les système ABS et Snowpulse, c'est un autre problème, car là c'est de l'utilisation personnelle ! Donc investiment cher mais qui a fait ses preuves tout de même... Donc vais-je refuser de m'équiper car seulement trop cher alors que je trouve ça plus qu'indispensable ???
De beaux sujets à méditer... Et dire que c'est trop cher est plus un argument pour son porte monnaie. Ces technologies ne font qu'évoluer vers des systèmes plus peformants et efficaces qui sont financés par la vente des produits... Diminuer ces revenus, c'est freiner ou arrêter l'évolution technologique.
squal a dit :Donc vais-je refuser de m'équiper car seulement trop cher alors que je trouve ça plus qu'indispensable
Les skis, chaussures, etc... sont indispensables pour skier alors que l'usage de l'ARVA reste hypothétique et la plupart des pratiquants ne s'en serviront heureusement jamais.
Pense également que beaucoup ont du mal à s'équiper en ski de rando, l'APS ne fait que s'ajouter au budget.
Pense également aux raquettistes, même dans les premiers prix l'APS c'est 2 fois plus cher que les raquettes, disons que ça double globalement le budget d'équipement si on considère qu'une grande partie de l'équipement va servir également pour la rando l'été.
Mic'hel a dit :À croire que l'ARVA permet de pousser le risque au maximum
Dans un certain sens, oui. Dire qu'on se sert de l'ARVA pour "pousser le risque au maximum" est bien sûr (volontairement) provocateur, pour ne pas dire que c'est une grosse connerie ! Cela dit, quand on s'interroge sur les risques, on se demande "jusqu'à quel risque j'accepte de sortir ?" Non pas les risques au sens échelles de risque du BRA, mais les risques qu'on estime prendre en sortant (en tenant compte de tous les paramètres mentionnés avant dans cette discussion). Et de façon implicite, on réfléchit au risque maximum qu'on est prêt à prendre. Avoir son ARVA ou non, pour des conditions données, peut faire augmenter le risque objectif qu'on est prêt à prendre.
Si on parle en termes de maths, et même si c'est pas vraiment quantifiable, le raisonnement qu'on fait est (en gros, et corrigez moi là où il faut !) : la probabilité d'être pris dans une avalanche est de tant, si je suis pris, je risque telle conséquence, est-ce que c'est raisonnable. En gros, on "calcule" une espérance, et selon sa valeur, on y va ou non. L'ARVA ne réduit pas la probabilité, mais diminue peut-être la valeur de la conséquence. Donc l'espérance du même coup.
C'est ma vision de la chose, qui est peut-être fausse (et dangereuse). Ai-je tort de raisonner sur l'espérance, et devrions-nous plutôt ne raisonner que sur la probabilité ? La "bonne" solution se trouve sans doute entre les deux...
Bruno Grenet a dit :Cela dit, quand on s'interroge sur les risques, on se demande "jusqu'à quel risque j'accepte de sortir ?" Non pas les risques au sens échelles de risque du BRA, mais les risques qu'on estime prendre en sortant (en tenant compte de tous les paramètres mentionnés avant dans cette discussion).
Si tu raisonnes comme ça et que tu estimes que tu as par exemple 1 chance sur 1000 de ne pas revenir indemme de ta sortie si tu n'as pas l'ARVA (en ne prenant en compte que le risque d'avalanche), avec l'ARVA tu vas peut être tomber à 0,9/1000, pas beaucoup moins.
L'ARVA ne protège pas, il permet juste à tes coéquipiers de tenter quelque chose pour te sauver.
J2LH a dit :avec l'ARVA tu vas peut être tomber à 0,9/1000
Je suis d'accord, la différence ne va en théorie, et si on est capable de la chiffrer, pas être énorme. Le problème, c'est que impossible de donner une valeur chiffrée, et que c'est uniquement une estimation subjective. Et là, au niveau psychologique, l'ARVA fait une réelle différence à mon avis.
Après, tu (et d'autres !) as sans doute raison en disant que l'ARVA ne devrait pas changer notre décision. Je reste cependant persuadé que toute la bonne foi du monde ne permettrait pas d'ignorer complètement la présence ou non de l'ARVA, et je préfère donc dire (et garder à l'esprit) que l'ARVA influe ma décision.
P.S.: Je ne pense pas réagir davantage sur cette discussion, je ne crois pas que j'apporterais grand chose de plus (si tant est que j'y aie apporté qqch !).