Dré dans l'pentu ! (requiem contre les deuxièmes cales)

Manuel a dit :Après les traces raides restent rares et ne sont pas la "norme".
pas trop d'accord avec toi justement 😯
une bonne partie des traces que j'ai empreinté cette année était raides, voire hyper raides 🤢 à part celle de Jeroen en face W des Lances qui était parfaite et a fait l'unanimité au sein de la collective de samedi 🙂 J'ai bon là, Boss 🤣

j'ai l'impression que c'est une tendance générale et que plus les années passent, plus les traces sont raides. Est-ce lié à l'explosion du nombre de pratiquants ?
Aucune idée...
En tout cas, je suis meme pas sur que les personnes qui tracent raide le font en adéquation avec leurs capacités physiques à part certains mutants bien sur comme Enzo qui trace vertical 😄
j'ai l'impression que beaucoup de ces traceurs raides en chient autant que leurs suiveurs plus par un manque d'experience qu'une reelle volonté à monter dré dans l'pentu 😊

@Bens; +1 😉

oh Toz, t'es pas sorti aujourd'hui ? 🤣
+1

Si même en traçant il faut respecter des 😮 normes...

J'aime bien la montagne pluriel! Certain ne font aucune conversion et des dizaines de virages 😎 ,d'autre des dizaines de conversion et un seul grand trait de descente 😊

Pour ma part, ils sont tous dans le vrais si ils se sont fait plaisir 😜 Pour les autres grincheux qui viennent faire leur entraînement, souffrir, sans se souvenir qu'ils ont la chance d'être les ski au pied et libre de sortir de la trace et de faire leur bout de route, de sortir des traces... Ben il reste les piste de Chamrousse et de préférence le bord de piste 😉 🤣

Pour ma part, ils sont tous dans le vrais si ils se sont fait plaisir Ca résume pas mal ce que je pense. Si on doit se moquer du style de son voisin, on n'est pas dans la m***e 🙂

Manuel a dit :Salut à tous,
Va pour une petite notule dont l'épithète pourrait être "Ma joie ne peut provenir que du bonheur d'autrui."
Même si l'aspect cordée est dématérialisé dans cette activité de montagne qu'est le ski de rando, et même atemporel, il reste au coeur de la pratique. Quand je trace, ce qui devient rare et ça me va très bien, ma priorité est que la grande majorité des utilisateurs immédiats et au-delà puissent monter en sécurité et confortablement. D'ailleurs dans une trace trop raide, je divise ma vitesse d'ascension par 2 ou 3 et je m'explose les hanches. Après les traces raides restent rares et ne sont pas la "norme". Ce n'est pas un gros mot. A travers nos heures passées à faire des traces, des centaines de conversion, côtoyer nos amis professionnels pour le plaisir ou pour être formés, obtenir un brevet fédéral ou devenir professionnel pour les autres, encadrer,....nous avons tous convergé vers des traces totalement identiques pour la sécurité et le contentement de la majorité de ceux qui utiliseront la trace tout de suite ou demain.
Je suis très heureux quand je peux utiliser une trace régulière et optimisée en terme de sécurité. Ce contentement me lit à un compagnon de cordée que je ne connais pas qui est passé il y a une heure ou une journée et qui a toute ma gratitude.
Je réfléchissais à ce post ce matin en montant à Chamechaude et en voyant ces 28 pauvres jeunes en formation pour l'armée qui en voyaient de toutes les couleurs quelque soit la portion du parcours. Certains n'avaient jamais mis des skis quelques semaines plus tôt. Nous sommes dans un espace de liberté à défendre, mais à Chamechaude, le traceur est proche de l'oeuvre d'utilité publique. Faire une "belle" trace ne demande pas beaucoup plus d'effort que de faire une trace utilisable par 1% des suivants. D'ailleurs la trace faite hier était peut être originale mais a perdu en sécurité surtout après la fôret. Le volume de randonneurs augmentant, le traceur devient un peu un "exemple". En général, je ne retrace que pour des problèmes de sécurité et rarement de confort mais là encore il y a une notion de "cordée" et beaucoup font confiance à cette corde que nous laissons derrière nous.
Bref finalement derrière cette fanfaronnade jeroenesque et la suite, il y a sûrement matière à discussion autour d'une mousse!
manuel

Désolé manuel mais j'ai bien peur qu'une telle tirade, même devant une mousse, n'ait qu'un effet (salvateur) de somnolence 😜 🤣

Toz a dit :une bonne partie des traces que j'ai empreinté cette année était raides, voire hyper raides

On tient un autre coupable 🤣

@Olivier : ok ça compte 🤭 😄

La calophobie, c'est mal 🙂.

Il suffit de faire la première trace ou alors de retracer.
sachant que la pente optimale va dépendre du poids au pieds, de la glisse de la neige, du rythme du bonhomme, elle n'existe donc pas.

Perso, j'aime bien les traces raides on est vite au sommet, j'aime bien aussi les traces plates, on s'ennuie un peu mais on se fatigue pas [ou alors faut "courir" mais c'est un rythme qui me convient pas du tout ]

Toz a dit :j'ai l'impression que c'est une tendance générale et que plus les années passent, plus les traces sont raides. Est-ce lié à l'explosion du nombre de pratiquants ?
Aucune idée...
Moi j'en ai bien une d'idée, le poids des années 😜

Globalement je ne suis pas d'accord avec vous. Faire sa trace c'est un luxe, faire une belle trace c'est un art. Une belle trace c'est une trace qui compose avec le relief et qui te permet de t'élever régulièrement, sans avoir mal partout, sans même y penser. Une trace trop raide ça te casse en deux, tu ne voit plus que tes spatules, et dès que c'est un peu dur ça zippe. Définitivement, non aux deuxièmes cales.

oui une belle trace a la montée ou on joue avec le relief peut etre aussi plaisante que la belle trace de la descente 🙄 non au bourrin 😉

Une trace raide c'est comme les grandes courbes!
Les autres n'ont pas les cuisses, pour 😜 😜 🤣

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