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Névé a dit :On discutait juste de savoir si c'était plus efficace de monter plutôt raide ou plutôt plat. Alors un Nième post ou un mec dit chacun fait comme il veut, la liberté...et tout ça, ça ne fait pas avancer le chmilblick
En même temps il n'y a pas grand chose à faire avancer 😉
Salut et-manu.
Ce qui est amusant c'est que ton exemple n'est malheureusement pas transposable pour la marche à pieds.
Le ski de randonnée est un sport de glisse contrairement à ce que beaucoup oublient à la montée. La vitesses ascensionnelle maximum consiste à trouver l'inclinaison qui permet à la fois de glisser sans zipper, glisser veut dire ne pas lever le ski et glisser vers l'avant alors que le geste avec la jambe est fini, via l'inertie. On obtient les meilleures vitesses ascensionnelles avec une pente proche de 12°, une trace bien lisse, des peaux peu adhérentes. Si on doit faire la trace alors on est plus efficace en montant plus raide puisque de toute façon on ne peut pas glisser. Sur 1000m de dénivelé et avec une trace idéale les meilleurs montent à 1600m/h j'imagine.
La course ou randonnée à pied en montagne n'est pas un sport de glisse. L'approche sera donc différente. Le meilleur rapport sera avec une pente très forte, beaucoup de puissance et toujours en limite d'adhérence. Les meilleures performances sont faites je crois sur des pentes de 40 à 45°. Les plus rapides sur 1000m de D+ sont alors aux alentours de 2000m/h.
De ça, j'en déduis que pour le traceur dans la profonde (ou la notion de glisse en montée est toute relative, surtout s'il a des peaux 100% nylon toutes neuves 😉 ) :
- soit il ne pense qu'à lui, et s'il est costaud : il a intérêt à aller au plus raide.
- il pense au suivants : il fait une belle trace pas trop raide.
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