Haute Route revisitée (5 jours)

Massif : Mont Blanc
Départ : Le Tour (1453 m)

Topo associé : Pointe des Grands, Versant NW

Sommets associés : Col du Grand Saint Bernard (2469 m) Pointe des Grands (3102 m)

Orientation : T

Dénivelé : 10500 m.
Ski : 5.1

6h-14h15

Le Tour - refuge Albert 1er - pointe des Grand - haut de la moraine du tour - sous la Pointe des Grands - refuge Albert 1er

D+ 2000m, 13.5km

Nous pensions initialement débuter notre itinérance depuis Argentiere et dormir au refuge éponyme mais les travaux aux Grands Montets nous ont fait revoir l'itinéraire. Départ donc du Tour pour monter au refuge Albert 1er. Le vent de face nous cueille au départ nous remontons le chemin à un rythme assez lent, peinant sous le poids des sacs. Le chemin est raide, parfois il faut s'aider des mains, je me demande bien quelle idée soudaine j'ai eu un matin de velotaf à vouloir faire Chamonix -Zermatt pour ces vacances de mai. L'itinéraire a été revu au gré de nos envies et des refuges ouvert et nous prévoyons finalement de terminer à Fionnay pour rester dans le créneau beau temps annoncé les 5 prochains jours. Le temps de tergiverser nous voilà à l'aire de chaussage vers 1900m, les anciennes traces sont rapidement effacées par la neige fraîche, croûte parfois portante. Un helico de la sécurité civile fait des ronde au dessus du glacier, un entraînement apparemment. Nous atteignons le refuge où nous croisons les gardiens sur le départ pour la vallée, nous déposons quelques affaires au refuge d'hiver pour partir légers profiter des environs. La Pointe des Grands fera notre objectif du jour 400m au dessus du refuge. On brasse pas mal pour atteindre le sommet, la pente finale frôle les 40° et sème le doute étant donné la quantité de neige fraîche tombée la veille. On s'y engage prudemment c'est pas très long et on trouve facilement des cailloux sur les côtés pour se protéger au cas où. C'est quelques mètres en dessous de la sortie que la corniche cède emportant une plaque assez épaisse. Emeric se retient sur un rocher, et je m'étais abritée sur le côté en prévision, belle frayeur sans conséquences. On sort sur le sommet et profitons d'une neige en poudre dense, puis croûtée lourde plus bas. Dernier repeautage sous la pente finale, avant de passer à l'activité pelletage du refuge, puis farniente en face du Chardonnet. On est quand même bien en montagne! 

J2: refuge Albert 1er - Hospice du Grand Saint Bernard

D+ 2200m 29km

Refuge Albert 1er - Fenêtre du Tour - Glacier de Saleinnaz - Col de la Grande Luy - la Fouly - Col de la Fenêtre d'en Haut - Hospice du Grand Saint Bernard

5h20-18h

L'étape était prévu en deux jours à la base en visitant quelques sommets en route. N'ayant toutefois pas trouvé de refuge à la Fouly on opte pour une étape plus longue en shuntant les sommets pour rallier directement l'Hospice du Grand Saint Bernard. Par ailleurs un lieu assez inédit et accueillant pour passer la nuit. Une première montée courte de 600m pour rejoindre la fenêtre du tour, une histoire d'une heure 30 tout au plus. La pleine lune nous accompagne au départ, ainsi qu'un petit vent saisissant. La doudoune reprend du service. On vallonne un peu pour prendre pied sur le glacier, observant séracs et crevasses béantes. Le jour puis le soleil se lèvent peu à peu, des couleurs rosâtres apparaissent sur le Chardonnet. L'environnement est grandiose! Le glacier l'est tout autant, et s'étend, platement, à perte de vue. La trace dans la neige fraîche est usante et chronophage, et quand le Col apparaît enfin, ce qu'il est loin! Dernier ressaut final pour l'atteindre, court mais plaqué, fastidieux à remonter. Nous atteignons le Col avec déjà une heure de retard sur notre prévision, la journée va être longue. Descente immonde et croûtée, du moins sur le haut, je redescends les 100m de couloir à pied. La pente se calme je m'arrête pour rechausser, constate in extremis que je suis approximativement positionnée au niveau de la rimaye et file faire mes manips quelques mètres plus bas. Le glacier est croûté bien dégueu, on tente de maintenir le cap mais non même tout droit c'est la chute. On comprend là toute la difficulté d'une vie de tortue, se relever avec le sac sur le dos est impossible, heureusement cette carapace étant amovible il suffit de l'enlever pour se remettre sur pied. On rechausse au pied de la combe du Col de la Grande Luy, 100m plus bas que ce que la carte nous avait laisser envisager. Emeric prend la trace à l'assaut des séracs, je la lui laisse volontiers j'ai encore celle de la première montée dans les pattes. Nouvel épisode de brassage et cassage de croûte, qu'est-ce que c'est long. Enfin le couloir menant au Col apparaît, les doutes aussi. La sortie semble bien en cailloux, on ne sait pas bien si ça passe facilement. On poursuit au pied du couloir, je suis moyen emballée par la sortie et suis dubitative sur la nivo, en même temps faut passer ce foutu col pour rejoindre la Fouly et le couloir est pas bien long. Emeric va observer plus à droite si ça semble mieux mais c'est au soleil, ça commence à purger et ça semble plaqué. On se reconcentre sur le couloir initial. Gros brassage sur le début, mais combien d'heures allons nous encore perdre dans le foutu couloir? Enfin passée la rimaye, la neige est plus ferme, la remontée plus aisée et nous sommes rassurés sur la nivo. Emeric arrive au niveau des cailloux qui barrent l'accès au Col. Le rocher étant bon avec de bonnes prises il passe plutôt sereinement, je ne rechigne par sur le brin de corde qu'il me lance pour le rejoindre. Il est midi, il fait chaud, et on descend SE dans des pentes soutenues, pas le moment de traîner. 1850m de descente en neige lourde s'étendent devant nous pour rejoindre la Fouly, quelques coulées à traverser au passage, on se vautre chacun son tour, un régal. Le point positif, on déchausse vers 1630m sans bricoler. Il est 13h30, il fait fort chaud et il nous reste 1100m de dénivelé pour rejoindre le Grand Saint Bernard. Des pentes ouest soutenues au programme et on est déjà bien entamés. Deux skieurs émergent de la combe et nous proposent de nous avancer un peu sur la route, on accepte volontiers ce support qui nous permet de shunter quelques kilomètres de portage et de précieuses minutes de réchauffement nivo. On repart lentement sous la chaleur dans la neige lourde sous le chant des marmottes. Une pause crème solaire par-ci, une pause cacahuètes par-là, enfin nous arrivons au crux du goulet bien pourri qui mène au replat du lac fenêtre, souvenir d'un bivouac un soir d'été. On voit maintenant le Col, mais qu'il est loin encore ! Patiemment on s'en approche, toujours écrasés par la chaleur. Enfin le Col, on se pose quelques minutes pour récupérer et profitons d'une descente somme toute bien correcte jusqu'à la route. Dernière petite montée, d'abord sur la route déneigée puis à ski jusqu'à l'hospice. Le vestiaire est tout confort pour y déposer le matos, tout juste de temps de s'offrir le luxe d'une douche et de mettre les pieds sous la table. Le temps de brûler un cierge pour une neige enfin transformée et un bon regel et nous sombrons chez Morphée. Dire que demain on a prévu le Vélan alors qu'on peine à monter un escalier...

J3 : Grand Saint Bernard - Cabane de Valsorey

D+ 2400m, 24km

Col du Grand Saint Bernard - Mont Vélan en traversée W-NE par le couloir central - cabane de Valsorey

5h30-14h30

Aujourd'hui c'est le grand jour, on remonte la face W du Mont Vélan. Départ par une petite descente de 600m jusqu'à Bourg Saint Bernard pour s'échauffer. Enfin un regel correct c'est pour le moment la meilleure descente du séjour! Ensuite la route est déneigée donc c'est ski talus. Bof. Pas mal de voiture à Bourg Saint Bernard et déjà des skieurs qui s'activent dans la combe. Ouahh c'est l'autoroute ce Vélan! On chausse vers 2000m, la combe monte tranquillement, puis de plus en plus soutenu dans des pentes à 30-35°. Nos prières ont été exaucées, le regel est enfin correct nous permettant une ascension efficace. On débouche sur un vaste replat, au pied du Mont Vélan. Magique cette barre rocheuse qui s'impose devant nous! Le sommet semble à deux pas! Deux skieurs nous précédent dans le couloir central, on hésitait à remonter plutôt Hannibal mais suivre les marches nous tente quand même bien. D'ailleurs nous ne seront que 4 à monter au sommet par le versant W finalement. C'est parti donc pour le couloir rectiligne ou central. On monte à deux piolets, tant qu'à les trimballer. Le couloir est goulotté et la neige bien dure. Les pointes des crampons et piolets ont du mal à planter. Ayant un piolet alu et un acier je vois vite la différente entre les deux, en vrai l'alu c'est de la m***e. Étonnamment je me sens très en phase avec mon matos et accorde une grande confiance dans ma tenue sur cette neige dure. Parfois des sections avec une meilleure accroche permettent un repos confortable. L'ascension est assez longue et si le couloir porte le nom de rectiligne, la fin est toutefois masquée. Quand on croit atteindre la sortie, eh bien elle est encore plus haut ! La sortie est croûtée et on apprécie bien le travail de nos deux congénères qui ont maintenant filé. Petite arête poudreuse pour rejoindre l'antécime là encore on nous a épargné un gros brassage. Après 600m de couloir (j'étais partie pour 450m d'après le topo ça me semblait déjà un bon objectif ;-) ) nous gagnons le sommet du Vélan par une traversée à ski sur un large plateau. La vue est grandiose à 3700m, on observe notamment la face Sud du Combin de Valsorey, envisagée pour le lendemain. Paraît un peu sec mais à voir... Sans plus traîner on s'engage dans la descente, il est midi et nous descendons NE, avec un petit couloir donc on ne veut pas attendre la surchauffe. Une douzaine de skieurs sont passés devant nous mais la face est large. Le ski pas mauvais, même si parfois un peu croûte, lourd en bas, il faut dire qu'il fait chaud! Arrivés sur le replat vers 2400m, on s'arme de courage mais surtout de casquette et crème solaire pour remonter à la Cabane de Valsorey sous la chaleur. On voit bien la cabane perchée 600m plus haut, d'ailleurs deux skieurs l'atteignent. On apprendra plus tard qu'ils font également la Haute Route, nous les avons aperçus la veille qui nous suivaient sur le Col de la Grande Lui. Sympathique rencontre. La trace est d'un style assez raide mais la neige plutôt ferme, ce qui facilite la montée. Quelques cacahuètes plus tard nous atteignons enfin la cabane à notre tour, et pouvons contempler le Vélan en terrasse. Isabelle et Sophie aux commandes de l'établissement nous offrent un accueil chaleureux. Cette traversée du Mont Vélan sera parmi les plus beaux souvenirs de ce séjour! 

J4: Cabane de Valsorey - Cabane de Panossière

D+ 2000m, 21km

Cabane de Valsorey - Combin de Meitin - Combin de Boveyre en traversée W-NE - Petit Combin - Col des Avouillons - Cabane de Panossière

5h15 - 15h40

Le programme initial était là traversée du Grand Combin en montant par la face S et descente par le Corridor. Les gardiens ne sont cependant pas bien engageants quant aux conditions, pas mal de glace encore. On se rabat donc sur un peu de tricotage sur les Combins secondaires. Ça nous paraît un peu planplan comparé à notre objectif de départ mais il faut faire avec les conditions. Départ à 5h15, avec un groupe d'Aspi guides en direction du Combin de Meitin. Première montée de 650m, ça change des 1750 de la veille! Le regel est correct, sans plus, on passe facilement à travers la croûte. Rapidement on passe à pied, rapidement les mollets se rappellent le couloir de la veille, faut trouver des astuces, en montant de côté ils râlent moins. Ouf. On atteint sans encombres le Combin de Meitin, finalement les journées se passent de mieux en mieux. C'est alors que je m'aperçois qu'Emeric est en train de se battre avec un oiseau. L'altitude me joue des tours? Ah non il a juste éventré sa doudoune, c'est panique à bord. Allez on ne perd pas son sans froid on sort la trousse de secours on strappe la plaie et ça repart! Quelques virages sympa nous attendent puis c'est croûte intégrale! Enfin, croûte assez portante sur le plat des Maisons Blanches pour me permettre d'avancer, Emeric passe à travers, la traversée en est un peu plus fastidieuse. Un moment j'ai bien songé à l'alléger de la corde pour équilibrer, mais j'ai lâchement laissé cette idée de côté. On contemple avec horreur la face NW du Grand Combin en totale glace... impressionnant! Suite de l'itinéraire, nous montons au Combin de Boveire par un petit couloir W. Joli et ça a purgé, on monte donc sereinement. Du sommet on va chercher la face Nord, belle descente poudreuse entre 40 et 45° sur 300m. On se réceptionne dans la croûte sur le Glacier de Corbassière et nous voilà repartis en direction du Petit Combin. La trace est faite, pas pour autant qu'on avance facilement les pattes tirent un peu. Pour la poudre en face S on oublie vite c'est tout croûté encore une fois. On se souvient d'un topo en 4.1 en face Nord, on y jette espérant la poudre. Entrée plutôt raide et soufflée on y va prudent question nivo. D'après la carte quelques séracs sur le parcours, on est concentré. On laisse les séracs sur notre droite on ne voit pas la sortie de la face. Neige extra poudre mais ça plonge carrément là. Tu parles d'un 4.1... on songe à traverser sous les séracs pour sortir de la face mais pas mal de cailloux, on continue de descendre à gauche donc. La face chauffe, c'est expo on se voit mal remonter au milieu des séracs quand même. Finalement un petit couloir d'une vingtaine de mètres se présente. Quant à sa largeur... Disons 50cm goulotté en neige bien dure. Sans plus attendre on chausse les crampons pour sortir avant qu'une purge ne nous attaque. On voit pas trop si ça passe facile, un cailloux à passer, Emeric nous sort ça en trois coup de crampons. Je lui accorde une confiance absolue sur la tenue des prises qu'il m'indique ensuite. Chaussage express pour dévaler la suite de la pente et sortir de l'expo. Descente géniale mais à vue sans bien connaître le topo ça nous a un peu mis dedans! La face est magnifique ! Il nous faut maintenant remonter au Col des Avouillons pour rejoindre la Cabane de Panossière. Remontée bien chaude, descente par un court couloir SE, on fait purger le peu de neige qu'il restait puis on traverse au plus vite versant W du glacier pour ne plus être soumis aux coulées et chutes de pierres des barres en face E. Dernière remontée pour atteindre la Cabane, finalement pour une journée dite tricotage on aura fait un sacré voyage!!

J5 : Cabane de Panossière - Fionnay

Cabane de Panossière - Tournelon Blanc en traversée W-SE - Lac de Mauvoisin - Fionnay

D+ 1900m, 35km

Dernier jour de notre périple Franco-Suisse. On rentre par le Tournelon Blanc, dernier sommet à 3700m de cette traversée. Assez imposant avec ses séracs il offre une sacrée vue sur le Grand Combin. Pour démarrer la journée on se réveille par une petite descente pour rejoindre le glacier, rendue un peu vitrifiée par la pluie de la veille. Charmant! Après une remontée peu raide sur le glacier pour atteindre le bas de la face, la suite est efficace. On accède au Col du Tournelon Blanc puis à un premier dôme. Ensuite une courte traversée permet de rejoindre la pente sommitale inclinée à 40° sur 80m. Il est assez tôt pour une première descente en N pour profiter un peu de la poudre. Au final, 300m de descente dans une croûte épaisse. Assez immonde...la remontée au sommet usante également dans une telle neige, j'ai un moment scrupule à prendre la trace de descente pour remonter... Et puis zut je craque, tant pis pour les principes. Dernière descente SE du séjour pour rejoindre Mauvoisin. 11h45 faut pas trainer. Sommet un peu croûte puis en neige dure et bon grip. Pas mauvais sur le haut de la face ensuite puis c'est rapidement bien lourd. Pas la descente du siècle mais faut rentrer. Ça commence à purger dans les barres j'essaie de pas trainer bien que la neige lourde j'aime pas bien ça. On poursuit jusque vers 2300m l'enneigement est pas bien continu entre barres et talus. Goulet foireux à traverser à droite ou bricolage sous les barres à gauche qui risquent de purger? Décision est prise de remonter pour aller chercher la trace de ski indiquée sur la carte. Chaleur et neige pourrie nous usent un peu. On regagne la moraine 250m plus haut, et trouvons de vieilles traces de descente. Enfin on poursuit la descente l'enneigement un peu juste et une traversée raide entre talus et neige pourrie s'impose. Au moins pas de barres au dessus, mon acolyte me facilite le passage en purgeant préalablement les pentes mais c'est fastidieux. Enfin le fond du vallon se rapproche. Les 150 derniers mètres sont enfin tassés et permettant un ski plus détendu, mais bon à ce stade je rêve d'arriver en bas. Enfin on atteint la large piste, un peu de distance à pied mais on en voit le bout. On accroche les skis sur le sac, prend quelques minutes pour une pause cacahuètes rangement de dva et casque, on est sereins on a fini. On repart sur la piste en direction du barrage de Mauvoisin, en chaussures de skis car quelques coulées persistent. Après quelques dizaines de mètres wooouf crack et patatra, une énorme coulée dévale les barres environ 1km devant nous, jusqu'au lac... Bon on a eu chaud, si on était passé dessous au aurait fini en mille morceaux... Je suis pas si c'est le prêtre du Grand Saint Bernard qui prié de pour nous, Marmotte qui nous a porté chance ou juste un heureux hasard mais parfois ça se joue à pas grand chose! On poursuit sur la route, quelques long kilomètres à longer sous les barres, on hésite à remettre casque et dva mais si une autre coulée de la sorte survient de toute façon on finira broyés... on traverse donc, pas mal de névés, le dépôt d'avalanches est grisâtre et a charrié d'énormes blocs rocheux. Et cette odeur de pierre... Brrrr! Pourtant les chamois gambadent, il doivent avoir l'habitude. Ensuite on pense avoir fini mais au détour d'un virage la route s'est éboulé. ensuite un tunnel, fermé mais une chatière fait office de passage pour les randonneurs. Puis un autre tunnel, celui là est en glace vive + chatière. C'est quoi la suite ? Ah oui le tunnel du barrage. Il est un peu long au début, puis beaucoup long, puis très long, puis ça finit quand ce truc bordel? Puis là c'est la chute parce que c'est long et humide. Puis un escalier de 200 marches à descendre. Et enfin la sortie. Plus que quelques kilomètres de route rejoindre Fionnay. Pas de bus en cette saison. On s'évite quelques centaines de mètres grâce au proprio du camping qui nous prend en stop. Souvenir d'une nuit dans ce camping, sous les trombes d'eau où le proprio nous avait laissé une caisse de nourriture. Il y a des chouettes gars dans le coin! 

Fin d'un séjour intense, des paysages magnifiques, des émotions de fou, un voyage dur mais tellement beau. Bravo à mon cher et tendre pour cette aventure partagée et à la marmotte pour nous avoir suivi tout au long du périple!