La réelle motivation des véloskieurs

Note que pour mon 1er trip en Jordanie, j’avais rejoint un pote qui était arrivés en traversant à pieds la Turquie, la Syrie et le Liban. Il avait choisie de prendre son temps et j’aurai peut être fait de même en étant à sa place. Mais je n’étais pas à sa place et mon 2ème trip m’a permis de faire quasiment autant de voies en 2 fois moins de temps avec un autre pote souhaitant optimiser le timing. Tu peux critiquer cette optimisation mais tu n’étais pas à notre place. Le plus marrant est que dans ce 2ème trip éclair, je m’étais amusé à faire la traversé du Djebel Rum en partant à pied alors que 99,9% des grimpeurs utilisent le 4x4. Il ne s’agissait pas d’une quelconque lubie écolo mais juste pour ne pas me prendre la tête.

Je parle de cela car ça illustre plusieurs approches de la même course. Avec la même passion, parfois on va vite en émettant du CO2, parfois on va lentement parce qu’on souhaite prendre son temps. Mais la passion et le choix de la course dictent les moyens utilisés pour réaliser la course. L’ordre des priorités est bien Passion de la montagne puis impact. Et non pas l’inverse. Si c’était l’inverse, je revends le matos de montagne et je prends le métro pour aller bûcheronner dans une salle de pan afin de minimiser mon impact.

gildau a dit :Plaignez vous j'ai vécu pas mal de temps à Mexico à plus de 2000m d'altitude, c'est tellement pollué que certains jours , malgré le beau temps, on aperçoit à peine le haut des immeubles qui ne sont pourtant pas des "gratte ciel" 🤢 🤢 🤢

hah, ca doit etre un peut comme St Nizier 😄 😮 🤢

@tetof.

C'est impressionnant comme la grandeur de tes propos peine à atteindre ton égo...

Pour ce qui est de consommer la montagne on en est tous la.
Même en ayant une approche "propre" type véloski, on va forcement engendrer de la pollution ne serait-ce qu'en consommant des produits pas franchement très propre à fabriquer.
A mon avis les manufactures de plastoc pour produire gore tex, lowtech et autre connerie de matos de montagne hors de prix, et à la durée de vie de plus en plus réduite, niveau pollution ça doit pas être terrible.

Tant qu'à changer d'approche, autant revenir au temps des sous vêtements en laine (ça revient) et veste d'alpi en toile et cuir...

Le tout c'est d'être un minimum cohérent.
C'est sur que le mec qui monte 3x/semaine à Chamrousse après le taf pour s'entrainer pour la pierra menta, tout seul avec sa bagnole hdi gros moteur, on peut pas dire qu'il soit beaucoup en harmonie avec la pratique "verte" de la montagne.

Tout comme le randonneur qui part faire beaucoup de bornes pour trouver un tout petit de neige en début de saison et assouvir son envie de ski.

Bref, n'oublions pas aussi qu'en montagne il y a de tout, et surtout pas mal de gens à la sensibilité pas franchement écolo qui sont la surtout pour faire des performances plutôt que d'essayer de reflechir sur leur pratique et son impact sur la planete.