Aller à la page : Précédente 1 2 3 4 5 Suivante
merde ca va etre encore blindé cette conf, faut il arriver à 20h00 voir avant ?
a+
il vaut mieux arriver tot en effet et prévoir 3 euros pour l'entrée (frais de fonctionnement de la salle).
"En fait c'est la situation dans laquelle on ne fait pas demi-tour, et on ne change pas d'objectif. On va alors chercher à minimiser les risques, en envoyant un démineur par exemple (dans le cas d'une descente de couloir, on balance un skieur au bout d'une corde pour espérer faire purger le couloir par le haut); "
Envoyer un démineur n'est pas minimiser le risque, c'est au contraire le maximiser. Si on en est à "espérer faire purger le couloir", on est bien mal parti...
(Mais peut-être que c'est du second degré!)
... et par exemple au Couillu à Brodel, quelqu'un a espéré faire purger, et il est parti avec la purge ! Il s'en est sorti avec une belle frayeur, mais il fallait oser l'envoyer hier, cet itinéraire, alors que ça soufflait dès le matin : voir à la Tournette pas bien loin où il était difficile d'aller en haut car vent et pente finale très maslsaine.
Euh pourquoi maximiser le risque ???
En cas de doutes c'est mieux de prendre un plus de précautions... Car difficile de juger un couloir du haut. Alors que quand tu est descendu de 30m assuré avec la corde, tu as déjà un bon aperçu de la neige et les conditions qui y règnent.
Ensuite tu peux toujours remonter... C'est pas parce qu'on "démine" qu'on y va forcément ensuite. Suffit de voir par exemple cette sortie que l'on avait fait en 2006.
prévoir 3 euros pour l'entrée (frais de fonctionnement de la salle).
ahahahaha c'te blague 😯 l'academie de grenoble n'a plus de thune ?
En tout cas merci du tuyau juju, je prendrai mon chéquier ! vous y sebjuju y allait ?
a++
salut les grenoblois : concernant la conférence Munter, c'est mardi soir ? et c'est où le CRDP ? parcequ'il y'a aussi une conf sur les avalanches mercredi 6/2 à la Maison du tourisme de Grenoble : c'est la même chose ou c'est une autre ?
Lepieg a dit :c'est la même chose ou c'est une autre ?
C'est 2 conférences différentes à 2 jours d'intervalle.
merci, mais le CRDP c'est où exactement ?
Francoua a dit :"En fait c'est la situation dans laquelle on ne fait pas demi-tour, et on ne change pas d'objectif. On va alors chercher à minimiser les risques, en envoyant un démineur par exemple (dans le cas d'une descente de couloir, on balance un skieur au bout d'une corde pour espérer faire purger le couloir par le haut); "
Envoyer un démineur n'est pas minimiser le risque, c'est au contraire le maximiser. Si on en est à "espérer faire purger le couloir", on est bien mal parti...
(Mais peut-être que c'est du second degré!)
Ce n'est pas vraiment du second degré, c'est de la mise en situation.
L'idée étant d'y aller quand même, en pensant qu'il y a un risque potentiel. Ce risque, on essaie de le maitriser et de le minimiser en "prenant les devants" soit pour tester la neige, soit pour la faire purger (en s'assurant pas ailleurs, à l'aide d'une corde par exemple).
Donc je suis OK avec toi pour dire qu'on est peut-être mal parti en espérant faire purger le couloir...Ce qui veut dire qu'on accepte le fait qu'il y a un risque potentiel.
Attention, je ne fais pas l'apologie de la purge préventive ou du déminage! J'expose seulement cette pratique... 😉
Et effectivement, ça ne fait en aucun cas partie des choix théoriques de réduction des risques.
C'est un choix qui se fait sur le terrain, in situ, chacun plaçant son curseur d'acceptation du risque où il le souhaite.
Je pense que c'est une pratique qu'on peut rencontrer en pente raide ou ski de couloir, qui ne se justifie pas sur d'autres types de courses (on ne démine pas une pente à 30°).
Certains se reposent parfois un peu trop sur le fait que l'avalanche meurtrière est quelque chose qui reste, malgré tout ce qu'on peut entendre ici ou là, quelque chose d'assez rare.
Quand on voit une nombre de pratiquants et leur manière de pratiquer, on arrive presque à penser qu'ils ont raison de ne pas penser.
Cela étant dit, pratiquer une activité de montagne n'a - a mon sens - d'intérêt que dans le cadre d'un grand respect de l'environnement. En particulier, c'est la montagne elle-même, et donc les conditions, qui doivent dicter la pratique sportive, et non l'inverse. L'humilité face à la nature, en quelque sorte.
Or on voit de moins en moins de personne pratiquer la montagne avec cet état d'esprit.
Les plaques déclanchées samedi étaient pourtant facile à prévoir, sans même se déplacer sur place.
1. De le neige fraîche très froide est tombée, n'offrant pas d'adhérence aux couches inférieures, parfois très dures suivant les orientations. Si le vent n'avait pas soufflé, on aurait pu s'attendre à des départs dans des versants très raides.
2. Le vent a soufflé très fort, formant des plaques que le skieur peut facilement faire partir, même dans des pentes de raideur modérée (30°).
L'orientation du vent (sud) laisse présager la présence de ces plaques en orientation nord.
En regardant les compte-rendu, on s'aperçoit que :
- Les skieurs sont quand même sortis malgré la tempête. Ca peut se justifier s'ils adaptent leur course aux conditions et s'ils ont une très bonne connaissance de la neige, ou s'ils rebroussent chemin en reconnaissant leur erreur.
- Une partie des skieurs n'a pas tenu compte des conditions particulières, traçant toutes les pentes, toutes les orientations, au mépris des remarques citées plus haut.
C'est cette attitude qui est regrettable : pratiquer de façon non consciente, penser qu'on est capable de dominer toutes les situations, ne pas tenir compte de ce qui saute aux yeux.
Il faut se rappeler que la frontière entre le drame et la meilleure journée de ride de votre vie est mince. On l'oublie trop souvent parce que l'accident est rare... mais il reste possible.
PS : désolé pour les fautes... j'ai rédigé ça à l'arrache...
Concernant le passage de risque 3 a 4, un des facteurs important est l'activité avalancheuse NATURELLE. Ce WE il semble que celle-ci était faible, ce que semble corroborer pas mal d'observation.
Par contre le risque accidentel (avalanche DECLENCHEES) peut etre quasiment constant entre un risque 3 et un risque 4 (la limite entre "possible" et "probable" est ténue...) (voir www.meteofrance.fr/FR/pedagogie/dossiers_thematiques/risque_ava9.jsp )
puis c'est surtout qu'en général, quand on est en risque 4, avec des purges naturelles, qui représentent une veritable épée de Damocles, on est méga plus prudent.
Sans parler du risque 5, ou la, en général, vu que ca arrive une fois par an, ben on reste tous sagement chez soi, ou alors on fait un grand rocher, et encore...
Le risque 3 est à mon avis le pire, car pas assez marquant on se dit 3/5 donc moyen. Mais on oubli ce qu'explique très bien j.kalis.
Si y'a 3/5, ca veut bien dire qu'il y a certaines pentes qui craignent particulièrement. ce w-e, 3/5 ca voulait particulièrement dire 90% de pente nord qui sont des pétaudières.
Et pourtant certains, par exemple, remontent le grand colon en face nord (ne voir aucun jugement de ma part la dedans, juste une remarque)