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et pour les pétards désolé mais c'est vrai !
Pas du pétard qui se fume, mais du gros gros (3 fois + gros que bison ou mamouth) ca se trouve en magasin de farce et attrape, faut etre majeur pour en acheter.
Soit disant en les plantant dans 1kg de farine tu multiplie encore l'efficacité car la farine est soufflée puis s'enflamme.
Certains ont-ils déjà testé ?
ivan a dit :Mais bon ce genre de situation n'est pas à prendre en compte pour dire ca craint force 12 sur le massif.
Je regrette que beaucoup de gens crient au loup tout le temps, après le jour ou ca craint pour de bon, on ne le sait plus.
Dimanche, c'était risque 3, et c'est tout !
C'est ça le risque 3 : on peut déclencher des plaques petites ou grosses dans des pentes à 35-40°.
Ce qui m'alarme plutôt, c'est que beaucoup de monde soit étonné d'avoir fait partir des plaques de ce genre par risque 3, ce qui sous entend qu'ils n'avaient jamais envisagé cette possibilité les autres fois où ils sont sortis par risque 3 ! Alors que c'est le fait de ne pas avoir déclanché de telles plaques les autres fois qui était anormal, pas le fait d'en déclencher dimanche !
Ca fait un peu peur (en fait non, c'est tout bénef à long terme pour qu'il y ait moins de monde en montagne 😄 ).
ivan a dit :et pour les pétards désolé mais c'est vrai !
Pas du pétard qui se fume, mais du gros gros (3 fois + gros que bison ou mamouth) ca se trouve en magasin de farce et attrape, faut etre majeur pour en acheter.
Soit disant en les plantant dans 1kg de farine tu multiplie encore l'efficacité car la farine est soufflée puis s'enflamme.
Certains ont-ils déjà testé ?
Oui, avec du plus gros encore, équivalent à 1/4 de baton de dynamite (pétard artisanale bien sûr, ce n'est heureusement pas en vente !). Le coup de la farine ne marche pas bien sûr (il faut des conditions tellement particulière que c'est impossible à mettre en pratique sur le terrain).
Et ça ne sert à rien, à part faire un trou dans la neige.
Car ce n'est pas assez puissant pour déclencher des plaques qui partirait au bout de 2-3 virage : ça ne peut déclencher que des plaques qui partent dès qu'on monte dessus, donc un gars encordé est suffisant dans ce cas.
Il y a surement des cas où ça peut déclencher des plaques plus solides, mais c'est tellement rare qu'on ne peut pas compter dessus.
Bubu a dit :Dimanche, c'était risque 3, et c'est tout !
Ce qui m'alarme plutôt, c'est que beaucoup de monde soit étonné d'avoir fait partir des plaques de ce genre par risque 3, ce qui sous entend qu'ils n'avaient jamais envisagé cette possibilité les autres fois où ils sont sortis par risque 3 ! Alors que c'est le fait de ne pas avoir déclanché de telles plaques les autres fois qui était anormal, pas le fait d'en déclencher dimanche !
Ca fait un peu peur (en fait non, c'est tout bénef à long terme pour qu'il y ait moins de monde en montagne 😄 ).
Complètement d’accord.
Au sujet du risque 3 : le risque 3 est un risque « marqué ». C’est écrit en toutes lettres dans le BRA. Je ne comprends pas pourquoi beaucoup s’obstine à le considérer comme « moyen ».
Il est vrai que c’est le risque le plus fréquent. Donc, ne pas confondre « fréquence du risque » et « degré du risque ».
Peut-être aussi que, le risque 3 se trouvant exactement au milieu de l’échelle (i.e. entre 1 et 5) ceci explique sans doute cela.
Quand on parle de degré de risque, il faut toujours avoir en tête la définition de ce degré. Pour risque 3, par exemple, je rappelle la définition :
"3 -MARQUÉ
Dans de nombreuses pentes(2) suffisamment raides, le manteau neigeux n'est que modérément à faiblement stabilisé
Déclenchements d'avalanches possibles parfois même par faible surcharge(3) et dans de nombreuses pentes, surtout celles généralement décrites dans le bulletin. Dans certaines situations, quelques départs spontanés d'avalanches de taille moyenne, et parfois assez grosse, sont possibles."
Par ailleurs, au risque ( !) de paraître iconoclaste, je me demande si la caractérisation du risque par un chiffre n’est pas plus dangereuse qu’utile.
Je m’explique : Alors que le degré chiffré devrait être une incitation à lire l’intégralité du bulletin et notamment la rubrique « Stabilité du manteau neigeux » il semble que beaucoup de pratiquants considèrent ce degré chiffré comme un résumé et s’en tiennent là, sans lire la suite.
Il faut aussi savoir que l'échelle de risque est exponentielle. Par conséquent, la plage de risque augmente fortement dès qu'on monte d'un chiffre.
Bubu a dit :ivan a dit :Mais bon ce genre de situation n'est pas à prendre en compte pour dire ca craint force 12 sur le massif.
Je regrette que beaucoup de gens crient au loup tout le temps, après le jour ou ca craint pour de bon, on ne le sait plus.
Dimanche, c'était risque 3, et c'est tout !
C'est ça le risque 3 : on peut déclencher des plaques petites ou grosses dans des pentes à 35-40°.
Ce qui m'alarme plutôt, c'est que beaucoup de monde soit étonné d'avoir fait partir des plaques de ce genre par risque 3, ce qui sous entend qu'ils n'avaient jamais envisagé cette possibilité les autres fois où ils sont sortis par risque 3 ! Alors que c'est le fait de ne pas avoir déclanché de telles plaques les autres fois qui était anormal, pas le fait d'en déclencher dimanche !
Ca fait un peu peur (en fait non, c'est tout bénef à long terme pour qu'il y ait moins de monde en montagne 😄 ).
Une fois de plus, je suis d'ac avec Bubu !
Et puis 3/5, c'est comme la skiabilité sur skitour !!!!
Faut pas oublier le 0 !
0-1-2 risques peu marqués, 3-4-5, risques marqués
Francoua a dit :
"3 -MARQUÉ
Dans de nombreuses pentes(2) suffisamment raides, le manteau neigeux n'est que modérément à faiblement stabilisé
Déclenchements d'avalanches possibles parfois même par faible surcharge(3) et dans de nombreuses pentes, surtout celles généralement décrites dans le bulletin. Dans certaines situations, quelques départs spontanés d'avalanches de taille moyenne, et parfois assez grosse, sont possibles."
Bien sur, c'est ce que l'on avait dimanche. Par contre, il était bien précisé que les accumulations, faiblement stabilisées, facilement déclenchables, étaient en cours de création du au vent qui s'était levé dans la nuit. Le risque de déclenchement était certes élevé, mais sur le terrain, beaucoup ont constaté que la quantité de neige mobilisable n'était souvent pas très importante le matin.
Et ce que je dis-là et que j'ai vécu sur le terrain dimanche, c'est justement en lisant tout le bulletin ...
Je ne parle pas souvent des avalanches et de la stabilité de la neige parceque je ne me considère pas comme spécialiste ni très expérimenté. Ceci dit, je me rappelle une réflexion d'un ami spécialiste des avalanches au CEMAGREF, très grand skirandonneur et penteraideur devant l'éternel, une expérience de terrain et une théorisation à faire pâlir l'immense majorité d'entre nous, qui m'a dit un jour : "pour les avalanches, il y a deux grands principes. Plus t'en sais, plus tu découvres que tu ne sais pas. Et plus tu pratiques, plus tu découvres que tu as de la chance de ne pas te faire coffrer ..."
Ce qui ne veut certainement pas dire de partir droit dans la pente avec un bandeau sur la tête. Mais d'avoir une certaine humilité, même lorsque l'appréciation sur le même terrain de deux personnes différentes abouti à une divergence de diagnostique. Ce n'est même pas parceque vous avez estimé qu'il valait mieux renoncer et que celui qui a estimé devoir continuer a été coffré ... Lui aura eu tort, mais la situation ne vous aura pas pour autant donné raison. La chance et le hasard ...
Et depuis le temps que je lis ces forums (ici ou ailleurs), les propos n'ont pas évolué en dix ans de lecture, ni de la part des trompe-la-mort, ni des je-sais-tout (surtout depuis la dernière conférence du docteur machin) !!!
Alexis
hello, je vais peut être me pourrir mais je voudrais juste poser une question:
concernant la méthode Munter qui me semble très intéressante, je voudrais savoir si on ne pourrait pas ajouter comme facteur de réduction la configuration du terrain. Si l'on prend un couloir raide (45° et plus qui purge naturellement) et encaissé(collu à bordel par exemple qui ne prend pas trop le vent) on a quand même un terrain moins favorable à la plaque qu'une large pente à 35° derrière une crète.
Merci de vos réponse éclairées.
Bonjour Raymond,
je suis un peu de ton avis, sauf que là si on échappe à la plaque à vent, on prend le risque d'assister d'un peu trop près à la purge du couloir (finalement pas si rare pour le coillu par exemple...).
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