Aller à la page : Précédente 1 2 3 4 5 Suivante
j'aurais tendance à inviter les quelques Cassandre et esprits critiques à s'aligner sur une course avant de "juger".
bah, c'est de la critique primaire, faut laisser passer.
C'est juste plus parlant que collant pipette mais c'est le même principe.
Il ne me semble pas que les autoproclamés "skieurs-alpinistes de compétition" soient des modèles d'élégance à la descente, tout au plus efficaces pour les meilleurs...visuellement, une compétition de ski-alpinisme à la descente,ça fait pas rêver
je fais pas de compèt de ski alpi, mais je suis pas très élégant à la descente non plus.
J'essaie d'aller dans des coins peu fréquentés, comme ça personne n'est choqué 🤣
La seule discipline qui mérite l'appellation de ski-alpinisme, c'est le ski de pente raide, épicétou.
Oui c'est quand-même assez étonnant ce détournement du terme alpinisme, et pénible parce que du coup, ça entretient beaucoup de confusions.
C'est arrivé à nouveau plus récemment avec le terme de paralpinisme, qu'on aurait bien aimé voir attribué à la pratique du parapente en montagne, par exemple avec ascension en mode alpinisme et descente en parapentre, mais qui s'est retrouvé utilisé pour désigner le base-jump en terrain montagne. h**ps://fr.wikipedia.org/wiki/Paralpinisme
Après, pas besoin d'être en pente raide pour convoquer l'alpinisme en ski de randonnée.
Clément Pernet a dit :Oui c'est quand-même assez étonnant ce détournement du terme alpinisme, et pénible parce que du coup, ça entretient beaucoup de confusions.
Tout à fait, c'est un abus de langage validé par... l'Académie française (!).Tout est dit.On ne redoute plus la confusion des genres, l'essentiel étant d'insuffler un air de "modernité" à des disciplines historiques 🙄
Bonjour,
merci pour toutes ces infos intéressantes, ça me permet de mieux comprendre ce sport et surtout mieux l'appréhender...
Clément Pernet a dit :
C'est arrivé à nouveau plus récemment avec le terme de paralpinisme, qu'on aurait bien aimé voir attribué à la pratique du parapente en montagne, par exemple avec ascension en mode alpinisme et descente en parapentre, mais qui s'est retrouvé utilisé pour désigner le base-jump en terrain montagne. h**ps://fr.wikipedia.org/wiki/Paralpinisme
Je comprends surtout le paralpinisme comme un saut après une « vraie » course ; pour les falaises facilement accessibles tu as déjà le `E' de BASE. Donc ce terme ne me semble pas usurpé.
Après je suis d'accord que l'élargir aux descentes en parapente aurait du sens (et c'est probablement ce qui risque de se passer à terme).
Pour moi l'Alpinisme c'est l'autonomie en milieu sauvage.
Choisir le parcours en fonction du terrain, installer soi-même le matériel de sécurité, etc...
Ils font ça en compet ? 😉
Plus subjectivement, c'est chercher aussi à s'éloigner de la foule. 😜
Je ne vois pas où est l'alpinisme dans les compet de ski "alpinisme".
C'est comme l'Île-aux-Moines, ya pas de moines...
D'ailleurs aux Îles Vierges, ya pas de moines non plus... 🤭
Marco a dit :Je ne vois pas où est l'alpinisme dans les compet de ski "alpinisme".
C'est comme l'Île-aux-Moines, ya pas de moines...
D'ailleurs aux Îles Vierges, ya pas de moines non plus... Définitif 🤣
Au delà des appellations des uns et des autres, cette définition du ski en collant de toutoune, et dossard sur le sac est juste excellente ! J'ai bien rigolé. Merci Simon. 😄 😄 😊 😊
Jean-Claude BROCARD a dit :
Bien résumé, le vrai ski alpinisme existe toujours et concerne surtout des courses de cotation 4 et 5.
Donc ça revient à l'appeler ski de pente raide. La définition ski-alpinisme devrait s'appliquer à la pratique qui consiste à remonter un couloir, une face, etc en mode alpinisme et à les redescendre à ski avec descente en rappel ou non, passages techniques, exemple Nant-Blanc, etc. Ça c'est du ski-alpinisme !
La version course devrait être désignée sous l'appelation ski-trail, ski-racing, etc......
On ne peut pas mettre dans le même sac une compétition de "ski-alpinisme", Pierra-Menta, etc, et le Nant-Blanc, le gervasutti, les courtes, etc où le skieur met également en oeuvre du matériel d'alpinisme.
« Le ski-alpinisme est une appellation émanant du Ministère des Sports et validée par l'Académie française. Les "collants-pipettes", quolibet dont affuble Tone Valeruz ces hordes de sportifs acharnés - allusion à leur tenue vestimentaire et leur mode d'irrigation - sont pourtant assez loin de ce terme proposé par Patrick Vallençant pour désigner le ski extrême. Comme le souligne Anselme Baud, "qu'y a-t-il en commun entre ces courses balisées, hyper sécurisées et l'alpinisme ?" Il n'est pas ici question de faire le procès d'un sport qui force le respect, tant en termes d'effort physique, de niveau technique, que de solidarité (les courses se font en équipe), mais de s'étonner de voir un mot synonyme de solitude, d'engagement, de capacité d'autonomie, trempé dans la sauce compétition et son cortège de règlements. Il n'y a pas de règlement en alpinisme. Il n'y a que des règles de sécurité, à respecter au plus prés si on tient à sa peau. »
Dominique Potard, Skieurs du ciel, Editions Guérin (2012), p 275.
Bravo.
Il ne s'agit pas de dénigrer une pratique tout à fait respectable (collant-pipette est méprisant) mais de la dissocier du vrai ski-alpinisme avec engagement, exposition, isolement, milieu hostile, etc.
pierre-lapin ... a dit :
Et pour avoir fait de nombreuses courses, dont la PM et la PDG, j’ai pu constater parfois le piètre niveau de certains coureurs dans les passages tout juste un peu techniques de montée, arêtes de rocher ou couloir de neige. Ce ne sont pas des alpinistes, tout juste des trailers du dimanche, n’en déplaise à C BenA.
bouaip, comme pour n'importe quelle course en fait, y'a des bons et des moins bon et alors...
Pour la PDG, c'est coté PD+, ça parait logique qu'il est plus important d'avoir un bon niveau physique plutôt que technique.
Une question naive aux gardiens du temple
Enc.... les mouches au dessus de 3000m ca mérite le terme alpinisme ?
Parcque on est bien d’accord Enc.... les mouches au fond de son canapé devant un écran c’est de la bran.....
Intellectuelle