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Bonjour
J'ai trouvé super la définition du ski Alpinisme par Simon Gérard sur Montagnes-magazine:
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, prenons le temps de poser un petit mémento du ski-alpinisme pour les novices : c’est comme le ski de randonnée, sauf qu’on enlève tout l’intérêt de la randonnée (à savoir boire des canons et manger du saucisson sur chaque sommet), qu’on diminue fortement l’intérêt du ski (à savoir faire de beaux virages, profiter de chaque courbe, prendre plaisir à se laisser glisser) et qu’on réduit le magnifique cadre de la montagne aux fesses du copain de devant qu’il faut soit essayer de suivre à s’en faire péter le cardio, soit essayer de dépasser parce que franchement, il avance comme une chèvre et qu’on est quand même pas là pour coller des gommettes. Et pourtant, on adore ça… allez savoir ! 😄
www.montagnes-magazine.com/actus-venant-fond-pensais-transition-ferait-naturellement-recit-une-premiere-course-ski-alpinisme
Bonnes randos à tous
Bonjour,
Excellente définition !
Pour ceux qui l'ignorent, ou l'ont oublié, le terme ski alpinisme désignait à l'origine un aspect du ski de randonnée qui faisait appel aux techniques de l'alpinisme sur une certaine partie du parcours avec utilisation de ses outils, crampons, piolet (s), corde etc... Et puis, d'un coup, le terme a été détourné pour désigner exclusivement la pratique course de la randonnée à ski ! Sûrement que le terme 'alpinisme' est là pour ajouter une forme d'aura aventureuse etc... à une discipline qui, c'est le moins qu'on puisse dire, en est totalement dépourvue !
Salutations à ceux qui pratiquent cette forme de sport chacun ayant le droit de trouver son plaisir où bon lui semble
Maintenant on ne dit même plus ski alpinisme mais skimo, c'est encore plus distinctif.
Les COMPETITIONS de ski alpinisme sont concernées par cette définition amusante et réaliste, le vrai ski/alpinisme encore pratiqué par beaucoup n'a enlevé ni le saucisson, ni le plaisir de la descente.... 😎
jacky05 a dit :Bonjour
J'ai trouvé super la définition du ski Alpinisme par Simon Gérard sur Montagnes-magazine:
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, prenons le temps de poser un petit mémento du ski-alpinisme pour les novices : c’est comme le ski de randonnée, sauf qu’on enlève tout l’intérêt de la randonnée (à savoir boire des canons et manger du saucisson sur chaque sommet), qu’on diminue fortement l’intérêt du ski (à savoir faire de beaux virages, profiter de chaque courbe, prendre plaisir à se laisser glisser) et qu’on réduit le magnifique cadre de la montagne aux fesses du copain de devant qu’il faut soit essayer de suivre à s’en faire péter le cardio, soit essayer de dépasser parce que franchement, il avance comme une chèvre et qu’on est quand même pas là pour coller des gommettes. Et pourtant, on adore ça… allez savoir ! 😄
www.montagnes-magazine.com/actus-venant-fond-pensais-transition-ferait-naturellement-recit-une-premiere-course-ski-alpinisme
Bonnes randos à tous
Excellente définition, c'est tout à fait ça !
Claude Jenkins a dit :
Pour ceux qui l'ignorent, ou l'ont oublié, le terme ski alpinisme désignait à l'origine un aspect du ski de randonnée qui faisait appel aux techniques de l'alpinisme sur une certaine partie du parcours avec utilisation de ses outils, crampons, piolet (s), corde etc...
Pour moi, ski-alpinisme est un non-sens. Il y a ski de randonnée et dès lors que l'on utilise piolets, crampons, etc, c'est de l'alpinisme.C'est soit l'un, soit l'autre. Quant à la version compétition, il lui manque un terme approprié. Sur Wikipédia, il parle de "ski de montagne" (pléonasme), ce qui est grotesque.
le marketing commence à appeler cela le ski running 🙂
shop.atomic.com/fr-fr/men/touring/touring-ski/ski-running.html
Moi qui croyais que ce n'était même pas la peine de descendre, www.ffme.fr/competition/fiche/6923/ on m'aurait menti à l'insu de mon plein gré 🙄 😜
tu remarqueras que du coup il n'y a pas le mot ski dans la denomination de la course 🙂
Alors pour avoir pratiqué le ski de randonnée, l'alpinisme, puis m'être récemment mis, comme Simon Gérard, au ski-alpinisme, dans leur acception "académique", j'aurais tendance à inviter les quelques Cassandre et esprits critiques à s'aligner sur une course avant de "juger".
En ski-alpinisme, on sait faire des manips rapidement, enlever ses peaux en 30 secondes, les remettre en 1 minutes. Enfiler ses crampons et passer les skis sur le sac rapidement aussi. Il doit savoir s'encorder rapidement, sous peine de disqualification, lorsque la course est organisée sur un glacier. Un avantage dans toutes les disciplines, surtout en alpinisme.
En ski-alpinisme, on sait partir léger, sans avoir à charger son sac de couches inutiles. On sait aussi s'habiller, et évite de perdre son temps à enfiler, enlever, ré-enfiler une couche. On prétend que le skieur alpiniste ne profiterait pas du paysage, sauf que le dénivelé qu'il peut avaler à la journée lui permet d'en profiter davantage justement en multipliant les orientations et les sommets. La rapidité est un avantage dans les passages les plus techniques, ou les plus risqués. Beaucoup de skieurs-alpinistes emprunteront des passages techniques devant lesquels de nombreux skieurs de randonnée renonceront. Le skieur alpiniste s'entraîne, en montagne, y compris quand les conditions sont mauvaises.
En ski-alpinisme, il faut savoir descendre, vite et bien, c'est bien là qu'on pêche le plus quand on commence.
Quant à la convivialité, je n'en ai jamais vu autant que sur une arrivée de course, où on ne croise pas d'esprits grognons à l'idée qu'il y ait d'autres personnes qu'eux et leur groupe sur le sommet où ils ont décidé de laisser leurs peaux de saucisson.
Alors le ski-alpinisme, oui c'est du ski, oui c'est de la montagne, et oui c'est "alpin". Mais comme le rythme n'est pas celui d'un randonneur, non ce n'est pas du "ski de randonnée" !
Par contre, et je me permets d'être un peu taquin dans la continuité de ce fil de discussion, au lieu de remettre en cause le terme de ski-alpinisme, peut-être pourrait-on s'interroger sur le qualificatif de "skieur" de randonnée lorsqu'on voit le style de certains pratiquants à la descente 😜 ?
Capitaine_BenA a dit :
Le skieur alpiniste sait faire des manips rapidement, enlever ses peaux en 30 secondes, les remettre en 1 minutes. Enfiler ses crampons et passer les skis sur le sac rapidement aussi. Il doit savoir s'encorder rapidement, sous peine de disqualification, lorsque la course est organisée sur un glacier. Un avantage dans toutes les disciplines, surtout en alpinisme.
Le skieur alpiniste sait partir léger, sans avoir à charger son sac de couches inutiles. Il sait aussi s'habiller, et évite de perdre son temps à enfiler, enlever, ré-enfiler une couche. On prétend qu'il ne profite pas du paysage, sauf que le dénivelé qu'il peut avaler à la journée lui permet d'en profiter davantage justement en multipliant les orientations et les sommets. La rapidité est un avantage dans les passages les plus techniques, ou les plus risqués. Beaucoup de skieurs-alpinistes emprunteront des passages techniques devant lesquels de nombreux skieurs de randonnée renonceront. Le skieur alpiniste s'entraîne, en montagne, y compris quand les conditions sont mauvaises.
Quant à la convivialité, je n'en ai jamais vu autant que sur une arrivée de course, où on ne croise pas d'esprits grognons à l'idée qu'il y ait d'autres personnes qu'eux et leur groupe sur le sommet où ils ont décidé de laisser leurs peaux de saucisson.
C'est en tous points la définition du ski de randonnée ! Après chacun se distingue par sa capacité à être rapide, à être bon techniquement, à être léger...ski-alpinisme ne se justifie aucunement, sauf si l'ego surdimensionné pousse à se considérer supérieur simplement parce qu'on pratique en ayant le nez dans le guidon, ce qui, à mes yeux, est la caricature du ski de randonnée.
Capitaine_BenA a dit :
Par contre, et je me permets d'être un peu taquin dans la continuité de ce fil de discussion, au lieu de remettre en cause le terme de ski-alpinisme, peut-être pourrait-on s'interroger sur le qualificatif de "skieur" de randonnée lorsqu'on voit le style de certains pratiquants à la descente 😜 ?
Il ne me semble pas que les autoproclamés "skieurs-alpinistes de compétition" soient des modèles d'élégance à la descente, tout au plus efficaces pour les meilleurs...visuellement, une compétition de ski-alpinisme à la descente,ça fait pas rêver 😎
Après chacun se distingue par sa capacité à être rapide, à être bon techniquement, à être léger...ski-alpinisme ne se justifie aucunement, sauf si l'ego surdimensionné pousse à se considérer supérieur simplement parce qu'on pratique en ayant le nez dans le guidon, ce qui, à mes yeux, est la caricature du ski de randonnée.
Aucune notion de supériorité, juste une pratique différente. C'est comme la différence entre le trail et la randonnée.
Puisqu'on en est aux définitions :
"L'alpinisme est l’art de gravir des sommets et des parois en haute montagne, en toutes saisons, en terrain rocheux ou glaciaire, par ses propres capacités physiques, techniques et intellectuelles, en utilisant des techniques adaptées, du matériel et des outils très spécifiques.
L'alpinisme est une pratique physique traditionnelle caractérisée par une culture partagée, un art fait de savoirs , et de savoir-faire ainsi que par l'acquisition indispensable de connaissances variées sur le milieu d’exercice, naturel et non aménagé, sur les conditions climatiques changeantes et sur l'appréciation d'événements physiques aléatoires. La culture de l’alpinisme s’appuie aussi sur des références esthétiques, les alpinistes étant attachés à la beauté des itinéraires, à l’élégance du geste dans l’ascension, à la contemplation des paysages et à la communion avec les milieux naturels traversés. La pratique mobilise en outre des principes éthiques reposant sur un engagement de chacun, une économie de moyens, une absence de traces rémanentes laissées derrière soi, une prise de risque mesurée et un devoir d’entraide et de secours entre les praticiens. Le style et l'expérience sensible priment souvent sur la réussite de l’ascension d’un sommet."
Jolie définition utilisée pour le classement à l'UNESCO.
Sinon bon ski à tous, quelque soit le suffixe 😉
Le skialpinisme
Claude Jenkins a dit :Bonjour,
Excellente définition !
Pour ceux qui l'ignorent, ou l'ont oublié, le terme ski alpinisme désignait à l'origine un aspect du ski de randonnée qui faisait appel aux techniques de l'alpinisme sur une certaine partie du parcours avec utilisation de ses outils, crampons, piolet (s), corde etc... Et puis, d'un coup, le terme a été détourné pour désigner exclusivement la pratique course de la randonnée à ski ! Sûrement que le terme 'alpinisme' est là pour ajouter une forme d'aura aventureuse etc... à une discipline qui, c'est le moins qu'on puisse dire, en est totalement dépourvue !
Salutations à ceux qui pratiquent cette forme de sport chacun ayant le droit de trouver son plaisir où bon lui semble
Bien résumé, le vrai ski alpinisme existe toujours et concerne surtout des courses de cotation 4 et 5.
Le terme ski alpinisme a été "piqué" pour faire plus tape à l'oeil pour le grand public, qui d'ailleurs, bizarrement, ne s'intéresse plus du tout à l'alpinisme... 😮
Courir avec des skis, j'appellerais ça du ski trail.