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@ Pilator : tu as raison sur la dérision.
Mais que donner d'autre à un raisonnement assez paresseux pour réduire Le GIEC à un groupe de "scientifiques qui partagent dans leur majorité un fond anticapitaliste" ?
...
une chose est sure, c'est que si tous les habitants de cette planète s'alignaient sur notre mode de consommation, alors ce ne sont pas 2 ou 3° que nous allons prendre en plus d'ici la fin du siècle... mais bien plus !
On peut toujours faire l'autruche et ne rien changer à nos comportements, mais ce sont nos enfants qui vont trinquer.
Quand je vois les gens venir en voiture acheter une tranche de jambon chez le boucher d'à coté ou une baguette à la boulangerie du coin, je me dis qu'on est mal parti. Et moi je risque de me faire bousculer sur mon vélo avec ma baguette.
Ne dit on pas que les ruisseaux font les grandes rivières....
pierre-lapin a dit :Ne dit on pas que les ruisseaux font les grandes rivières....
Ben non, en l'espèce, les actions individuelles ne suffisent pas pour faire de grandes rivières. Il faut que les états prennent leur part aussi, et de manière forte, à travers toutes une panoplie de décisions à prendre pour encadrer, limiter, baisser les émissions de CO2, modifier la façon de produire dans l'agriculture, etc. Mais ça, dans notre beau pays où la frilosité l'emporte sur le courage, ce n'est pas gagné.
Peut-être bien que Migloo est celui qui est le plus réaliste ou le moins inféodé à la bien-pensance qui pendant ce temps là s'épanche lamentablement et répète à tue-tête la même pitoyable musique tout ça dans des bistrots connectés dont l'impact sur l'Environnement est probablement très loin d'être négligeable ...
c'est assez décevant de voir ça sachant que sur ST on est loin d'être sur ce qui se fait de pire !!! donc si ce qu'on pourrait exagérément désigner de "pseudo élite" de la nature, on remarque qu'il y a plus de pérroquet que d'autonome de la pensée ça pose question ! en même temps bcp doivent voter et les courbes sont probablement les mêmes .....
bisous
migloo a dit :un supplément de CH4 est beaucoup plus efficace en "effet de serre" que le même supplément de CO2 (25x plus). Et c'est encore pire si on tient compte comme ne le fait pas Jancovici (peut-être n'était-ce pas connu en 2007) que l'effet de serre du CO2 actuel est quasi-saturé alors que celui du CH4 l'est apparemment moins (le CO2 arrête déjà toute la bande d'infrarouge qui le concerne, pas le CH4 qui est encore peu abondant).
Et… ? Tu proposes quoi ? (PS l'effet du CH4 est bien connu, cf les débats internationaux sur la responsabilité de l'effet de serre en… 1991-93.
migloo a dit :Il sous-estime aussi, mais on ne pouvait pas le savoir en 2007, la responsabilité du soleil dans les variations de températures moyennes intégrées sur quelques années, qui sont loin d'être négligeables et qui expliquent que l'historique des températures est loin d'être linéaire comme il le serait si nos émissions étaient seules en cause.L'historique des températures est loin d'être linéaire, ce n'est pas un scoop (tu l'as lu dans les rapports du GIEC ? 🙄 ). Mais surtout ce que l'on sait en 2019 c'est que l'activité solaire n'explique pas l'actuelle tendance du changement climatique (source: J. Lilensten, T. Dudok de Wit, K. Matthes, Earth’s climate response to a changing Sun, EDPS Editions, 2015.DOI: 10.1051/978-2-7598-1733-7), ISBN 978-2-7598-1849-5. Selon ces auteurs :
1) L'activité solaire agit de diverses manières, avec parfois un impact régionalisé, sur le climat.
2) Aucun des mécanismes ne permet d'expliquer le réchauffement climatique observé depuis les années 1950, contrairement aux gaz à effet de serre, dont l'impact climatique est prépondérant.
3) La physique et la chimie qui lient l'activité solaire à la réponse climatique sont bien plus complexes qu'un simple "le Soleil rayonne davantage, alors la température augmente".
4) Comprendre le lien entre activité solaire et climat est un travail de longue haleine, impliquant des scientifiques issus de nombreuses disciplines. Cela exige une méthode scientifique solide et vérifiable.
5) Comprendre le lien entre activité solaire et climat est une question de méthode et de travail scientifique, pas une question de croyance ou de conviction.
#MIGLOO
Monsieur Migloo vôtre pensée manque singulièrement de rigueur. Vous établissez un postulat (Le CO2 n'est pas la cause du RC) puis vous filtrer l'information pour démontrer vôtre postulat. (la science fait le contraire)
ex :
migloo a dit :"un supplément de CH4 est beaucoup plus efficace en "effet de serre" que le même supplément de CO2 (25x plus). Et c'est encore pire si on tient compte comme ne le fait pas Jancovici (peut-être n'était-ce pas connu en 2007) que l'effet de serre du CO2 actuel est quasi-saturé alors que celui du CH4 l'est apparemment moins (le CO2 arrête déjà toute la bande d'infrarouge qui le concerne, pas le CH4 qui est encore peu abondant)."
Les données sont là : www.esrl.noaa.gov/gmd/aggi/
(Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique , un repaire de communistes dirait Pilator a moins que ce ne soit un club d'écolobobo échangistes)
Le CH4 a effectivement un forcage radiatif (effet de serre) 25x supérieur au CO2.
Si vous étiez sérieux vous rajouteriez que le CO2 a une durée de vie dans l'atmosphère qui peut monter à 200 ans alors que celle du CH4 est de 20 ans. Donc l'effet cumulatif du CO2 est 10x supérieur à celui du CH4.
Enfin les émissions de CO2 sont bien supérieures à celle du CH4.
Si on compare le CO2 et le CH4 via leur pouvoir de réchauffement et leur durée de vie les évaluations les plus sûres donnent une part de 65% pour le CO2 et 17% pour le CH4.
Pour ce qui est de la "saturation" de l'effet de serre que vous évoquez. C'est une supercherie. Vous confondez (involontairement ?) deux choses différentes: La "saturation" de l'effet de serre et l'opacité de l'atmosphère aux IR du à la concentration en CO2.
Pour résumer sur l'absence de la saturation de l'effet de serre:
- Les GES absorbent et émettent du rayonnement infrarouge.
- La température d'une planète est déterminée par l'équilibre entre l'énergie du rayonnement solaire qu'elle absorbe et le rayonnement infrarouge qu'elle émet.
- Ce n'est qu'à partir d'une altitude suffisante, dite altitude d'émission, que la densité des GES devient suffisamment faible pour que ces photons puissent s’échapper.
- Cette altitude croît avec la concentration des GES.
- Si on ajoute dans l’atmosphère des GES, l'émission infrarouge diminue, car la température de l'atmosphère décroît avec l'altitude
- La Terre émet moins d'énergie qu'elle n'en reçoit et tend à se réchauffer.
- L'augmentation de température de la surface se propage vers le haut.
- Cet accroissement cesse lorsque la nouvelle altitude d'émission retrouve la température qui lui permet de rayonner une énergie égale à l'énergie solaire absorbée.
- Si on augmente encore la quantité de GES, le cycle d'augmentation de la température continue.
(Pour ceux qui n'ont pas compris deux options : 1/ c'est tous des communisses ces scientifiques, 2/ C'est tous des écolobobos ces communisses )
Malheureusement les argumentations des climato-sceptiques se basent et prolifèrent sur une dramatique absence de culture scientifique.
Ca me rappelle les fameux réacteurs pantone. Des rigolos nous expliquaient qu'ils faisaient tourner des moteurs à explosion avec de l'eau ... La bonne blague.
Sur banc d'essai ces moteurs (bi-carburation eau/GO) produisaient ... de l'eau.
La pensée magique a de beaux jours devant elle.
Dans qq décennies les magasins sport auront fermé leurs porte depuis belles lurettes , le manque de matières premières aura eu raison des plus grandes théories de certains bacs +15 qui passent leur temps à se masturber la cervelle ! 🙂
Par un étrange paradoxe, les records de chaleur et de sécheresse ici, ou de précipitations là, semblent favoriser une poussée de doute sur l’influence de l’homme sur le climat. Est-ce à dire que la science serait toujours aussi fragile ? Que nenni ! En fait, même si la température planétaire devait prendre 3 °C ou 4 °C, nous aurons toujours des climatosceptiques, alors que l’effet de serre est connu depuis Fourier (1824), et que l’amplitude d’un réchauffement suivant un doublement du CO2 dans l’atmosphère est connue depuis Arrhenius (1896). Nous en aurons toujours, parce que leur motivation profonde est à chercher ailleurs que dans la science.
Il y a d’abord eu des chercheurs qui ont trouvé dans la contestation publique du travail de leurs collègues un moyen de satisfaire un problème d’ego. Et nous voilà avec quelques Allègre et consorts face à un micro, alors qu’aucun d’entre eux n’a jamais publié le moindre article scientifique qui légitimerait ses propos publics.
Sont ensuite arrivés des dirigeants économiques, dont les intérêts sont heurtés par ce nouveau problème : des « ultralibéraux » (qui n’aiment pas la contrainte quelle qu’elle soit), notamment dans le secteur financier, mais aussi de nombreux patrons du secteur pétrolier, charbonnier et gazier, des constructeurs de voitures et d’avions… Une catégorie proche concerne les dirigeants retraités de grandes entreprises, qui ont contribué à diffuser la consommation de masse pendant les Trente Glorieuses et après. Dur d’admettre que la médaille de ces avancées du XXe siècle a un revers !
A l’autre extrémité de l’échelle sociale, les « gens qui souffrent » sont eux aussi tentés de leur emboîter le pas : accepter le problème, c’est accepter une contrainte supplémentaire, alors qu’ils considèrent (et on peut les comprendre) en avoir bien assez comme cela. Restent encore ceux pour qui la marche du monde est uniquement l’affaire de Dieu, l’homme ne pouvant rien y changer, et qui sont nombreux aux Etats-Unis.
Tout cela peut faire un certain nombre d’électeurs : rien d’étonnant, alors, à ce que les candidats populistes, ou ceux qui chassent sur leurs terres, adoptent des prises de parole conformes à l’avis de leurs électeurs. C’est le contraire qui serait étonnant !
Jancovici 2016, toujours d'actualité
C'est vrai que c'est l'ultralibéralisme qui fait augmenter les émissions de CO2 : la preuve, l'ex-URSS et l'actuelle Corée du Nord ont toujours été des modèles de basses émissions.
@Pierre* - Le 28/11/2019 08:31 [Edité: 28/11/2019 08:31]
@Cyrille Marais - Le 28/11/2019 10:19
Ils sont trop chou vos commentaires. Je me permets de les commenter:
"Le CO2 émis par l'homme en surquantité (plus qu'absorbable par le milieu naturel), modifiant de façon significative l'atmosphère, augmentant l'effet de serre, bouleversant de façon rapide et durable les écosystèmes, peut donc tout à fait être considéré comme un polluant, et ce même s'il n'a pas une nocivité directe."
"Aujourd'hui, comme le dit Pierre, la définition du polluant, positionnement scientifique rédigé par l'homme, rend ce "CO2" polluant pour l'homme car influençant la montée du thermomètre."
Etonnant quand on sait que le CO2 est indispensable à la végétation et que la concentration optimale pour celle-ci est d'environ 1200ppm (taux recommandé dans les serres agricoles: www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/00-078.htm) soit le triple de la concentration actuelle et qu'en-dessous de 100ppm la végétation n'est plus vraiment en mesure de se développer.
D'ailleurs quand en sortie d'ère glaciaire, les océans se réchauffent, relâchent du CO2 dans l'atmosphère qui se réchauffe aussi et voit sa concentration en CO2 monter de 150 à 300ppm, cela permet aux forêts canadiennes, scandinaves et sibériennes de se développer là où il y avait des calottes glaciaires, avec un tas de conséquences positives pour la diversité faunistique et florisitique. D'ailleurs actuellement c'est bien dans les zones chaudes que la biodiversité est la plus riche.
Et il y a encore de la marge en termes de température avant que ça ne devienne trop chaud. Au cours de l'holocène (notre interglaciaire actuel), il y a eu des périodes plus chaudes qu'actuellement (2°C de plus) et l'éemien (précédent interglaciaire, il y a plus de 100.000 ans) a été globalement plus chaud que l'holocène.
"Au précambrien, toutes les molécules de C étaient dans l'atmosphère, et la T°C de la terre est montée à +70°C."
J'ai de gros doutes, des liens pour étayer cette affirmation ?
"Surtout, on ne sait pas si l'homme vit avec 1000 ppm, 2000, moins ou plus, dans l'air"
Si on le sait. Dans les sous-marins nucléaires qui peuvent rester en immersion pendant 6 mois, on admet un taux de 5000ppm sachant que ce niveau préserve évidemment une marge de sécurité importante. En fait ce n'est qu'à partir de 10000ppm (1%) qu'il faut commencer à faire attention mais le niveau de réelle toxicité est encore bien supérieur. D'ailleurs des niveaux de 5000ppm ont déjà existé dans un lointain passé sans que cela empêche le développement de la vie, au contraire. C'était le cas à l'époque des dinosaures, la végétation était luxuriante grâce à ce taux élevé et cela était nécessaire à des animaux de cette taille (un diplodocus, ça devait ingurgiter une sacrée dose quotidienne de végétaux).
"Car personne ne le formule comme cela, mais c'est bien cette problématique qui est primordiale : réduire nos émissions, pour répartir dans le temps la production, et par conséquent, la concentration de CO2, et permettre à la terre de l'absorber avant qu'il n'y en ait trop dans l'atmosphère"
Sachant qu'il est admis que la consommation rapide de toutes les réserves estimées d'hydrocarbures ne pourrait guère amener le taux de CO2 au-delà de 1500ppm (c'est une limite haute qui parait improbable), il n'y a pas lieu de s'inquiéter.
Quand à l’effet du CO2 sur la température atmosphérique, le sujet est bien moins simple que la propagande du giec sur-relayée par nos merdia ne le laisse entendre.
Pour ceux qui souhaitent écouter un autre son de cloche, je recommande la lecture du bon vieux site du regretté Jacques Duran (www.pensee-unique.fr/) et du site : www.climato-realistes.fr/
@texto
"Malheureusement les argumentations des climato-sceptiques se basent et prolifèrent sur une dramatique absence de culture scientifique."
Si l’anglais ne te pose pas trop de difficultés, je te propose d’aller sur les blogs de Roy Spencer et/ou celui de Judith Curry (il suffit de taper leur prénom et nom sur un poteur de recherche pour les trouver), pour faire valoir ton point de vue. Chacun de leurs billets peuvent être commentés librement.
Et sinon, personne ne veut se débarrasser de son Hummer ? J'en cherche un d'occaz.
@neness:non,on manquera pas de matières premières.Y en a plein sous le pied,simplement le prix environnemental à payer va être de plus en plus élevé.
Exemple:le pétrole;le "pic-oil" du conventionnel a été dépassé mais le baril est resté pas trop cher parce qu'il y a le gaz,le pétrole de schiste et autres sables bitumineux.
Il faut vite fermer les yeux sur les conséquences environnementales de ces exploitations.
D'une manière générale,un peu ras le bol de ces climato-sceptiques qui sont particulièrement virulents sur ST,sans parler de l'infâme volopress.
Vivagel a dit :C'est vrai que c'est l'ultralibéralisme qui fait augmenter les émissions de CO2 : la preuve, l'ex-URSS et l'actuelle Corée du Nord ont toujours été des modèles de basses émissions.
Remarque typique de quelqu'un qui tient à avoir raison...
Le libéralisme fait partie du problème en privilégiant la liberté individuelle et la croissance à tout prix, alors qu'il faudra prendre des décisions collectives.
Ce qui ne veut pas dire que 'est la seule cause.
Mettons le C02 de côté. Oui, la pollution c'est de notre faute. Puisqu'on peut polluer moins en changeant certains comportements.