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chamonixskiguide a dit :ent le manteau évolue plus vite en avril et se stabilise avec de bonnes conditions météo.
Ce qui reste intéressant c'est le phénomène du petit hiver, comment il se crée, comment il disparait et comment le gérer.
Sans doute en skiant moins de 30 et en faisant des bricoles si on ne reste pas chez soi.
Hello,
Ton commentaire m'intéresse, car je suis d'accord avec toi et je pensais que l'itinéraire de la Jasse était accessible en évitant des pentes de 30°. J'ai regardé le vallon de la Jasse sur les 2 sites suivants : h**p://www.outdooractive.com/en/tourplanner/ et h**p://www.skitrack.fr/ et on constate justement une différence entre les 2 sites sur la partie terminale de l'itinéraire. L'un indique du moins de 30° tout le long et l'autre indique une pente à plus de 30°.
J'ai fait la Jasse il y a un peu plus de 15 jours et c'est vrai que la pente terminale m'a paru raide (surtout celle de gauche avant d'arriver -que j'ai emprunté) et clairement à plus de 30°. Je crois vraiment qu'on est typiquement sur ce type d'itinéraire qui peut paraître serein sur le papier (ou plutôt les sites web) et qui pourtant contient une zone de risques à valider sur place.
SonicR
Je les aime bien ces petites vidéos. Heureusement qu'il ne suffit pas de faire une seule connerie pour mourir car il n'y aurait plus un grand nombre de skieurs de rando en vie, et certainement pas moi.
Ils sont jeunes, ils ont eu une belle alerte et comme ils n'ont certainement pas envie de mourir ils vont vite apprendre.
Respirez, rappelez-vous votre jeunesse, ayez un peu d'empathie, ça se passera mieux...
@Jeroen
voilà. C’est dit. Ouf.
Merci
Je ne suis pas nivologue mais quand çà tombe froid sur du chaud, il y a des transformations et des gradients avec les différences de température.
Aussi au printemps une chute de neige froide sur une neige proche de zéro nécessite peut être toute l'attention qu'on applique traditionnellement avec les 1ères neiges en décembre et en janvier.
Mais on a pris confiance, skié sur une neige stable les jours précédents, nombre d'itinéraires sont en conditions et c'est plus difficile de remettre le curseur vers le bas à ce moment de l'année pour chacun: c'est humain.
La notion de petit hiver n'est pas bien ancré dans les têtes.
Juste mettre le curseur au plus bas quelques jours, car la bonne météo fait plus vite son boulot au printemps.
Il y a certainement beaucoup d'analogie entre les premières neiges avec le sol chaud, le "petit hiver" avec sa couche aux alentours de zéro degré et la gestion qui en découle.
Des spécialistes pourraient le valider...
Etant présent sur la vidéo de Francis GINET, j'apporte des précisions sur les circonstances.
Nous nous sommes rencontrés sans nous connaître à la gare d'arrivée du TS de l'Oursière; après casse croute nous partions ensemble par le bd côté sud. La femme de Francis a testé le talus à l'intérieur du 1er virage (pente de 25 m de long sur environ 15 m de dénivelée) en vue de la descente côté vallon du Pra.
La conclusion est qu'un triangle de 80 m² avec 20cm d'épaisseur peut ensevelir une personne, et nous sommes ensuite descendus sagement par les pistes.
Je rassure ceux comme Hobbes qui l'ont pris au 2en degrès : Ouf !
@Cirille Marais : je me sent concerné par tes remarques sur le "style cafiste des années 70" ça tombe bien j'ai 71 ans dans 5 jours et tu pourrais m'offrir à cette occasion une paire de BP 170
pour pouvoir tailler des grandes courbes comme tu les affectionnes.
Pour info ça fait 55 ans pour mes 1ères peaux, 50 ans ma 1ère Belle étoile, 42 ans mon 1er Davin réitéré il y a 2ans avec mon très jeune fils.
C'est toute la misère que je te souhaite.
Et pour conclure toutes mes amitiés à Francis et Mme.
Difficile pour moi de prendre cela au second degré car je constate trop de vidéo ou on banalise les coulées ... j'ai perdu quelques amis alors ...
Tu as une belle carrière Jean Claude, et j'en suis admiratif. J'ai aussi 30 ans de peaux et 25 ans en Belledonne ... néanmoins, je me permettrais pas de mettre des vidéos de quelqu'un qui est emporté aussi bêtement. Comme dit une autre personne ici, sans la route, votre amie allait en bas.
Je connais très bien l'Oursière, et c'est tout plaqué en ce moment sauf dans le raide (surement au dessus de 45° - et encore, à vérifier).
Je te souhaite aussi une carrière encore très longue, et c'est plutôt sympa de discuter comme cela, plutôt que de s'étriper, ce qui ne sert à rien puisque depuis des années, les forums sont alimentés par des avis divergents ... ça craint ? Non ça craint pas ! mais puisque je te dis que ça craignait ... bref ! un dialogue de sourd.
Je fais partie des rares qui prônent que la cotation du risque d'avalanche est un non sens absolu. Selon la pente, l'orientation, l'inclinaison, le vent, l'accumulation et la température, tout peut changer. Un ami s'est fait prendre mardi 19 avril au couloir nord est du Rocher Blanc. Il s'est est tiré miraculeusement . Pourtant, c'était la seule coulée ce jour là en Belledonne ... et toutes les autres montagnes ont été ridés... cela démontre bien que nos calculs ne valent strictement rien !!!
Bonnes randos... 😉
Cyrille Marais a dit :Je fais partie des rares qui prônent que la cotation du risque d'avalanche est un non sens absolu. Selon la pente, l'orientation, l'inclinaison, le vent, l'accumulation et la température, tout peut changer.
Allons droit au but et rapidement après beaucoup de blahblah: où est ta (meilleure) méthode ? Et je veux un lien, pas un pavé d'excuses ?
@sonicronan : www.outdooractive.com/en/tourplanner/ me parait quand même bien pourri pour les zones >30°, sur des coins que je connais il y a des manques énormes.
Ca a tendance à transformer la montagne en de joyeuses collines faciles à atteindre sur le papier...
Cyrille Marais a dit :
Je fais partie des rares qui prônent que la cotation du risque d'avalanche est un non sens absolu. Selon la pente, l'orientation, l'inclinaison, le vent, l'accumulation et la température, tout peut changer. Un ami s'est fait prendre mardi 19 avril au couloir nord est du Rocher Blanc. Il s'est est tiré miraculeusement . Pourtant, c'était la seule coulée ce jour là en Belledonne ... et toutes les autres montagnes ont été ridés... cela démontre bien que nos calculs ne valent strictement rien !!!
Je me sens moins seul.Il ne suffit pas de faire des projections sur ordi, il faut aussi sortir sur le terrain pour en être convaincu.
Que l'on soit en décembre, avril ou en août, une chute de neige de 20-40cm avec du vent est rarement anodine en terme de risque nivologie.
Même si en station, il est courant de se balancer dans ces pentes le lendemain de la chute de neige, il ne faut pas oublier que cela ne passe pas à tous les coups.
Il faut tout de même aimer jouer pour aller à la Jasse le lendemain de la chute de neige.
Il y a 15 ans, je me disais que les chutes de neiges du jeudi étaient dangereuses car les mords de faims allait se précipiter samedi. A la Jasse, il neige samedi (avec du vent) et on va se gaver en podefoc dimanche !
On est d'accord : l ne suffit pas d'attendre plusieurs jours pour que le risque diminue simplement, le risque peut même augmenter, par exemple avec le transport de la neige. Mais, ce n'est généralement pas le plus sain que d'y aller tout de suite.
Décembre, avril ou même août n'est pas le fond de la problématique. Il peut y avoir des conditions hivernales en plein mois d'août.
tu as raison
mais on inquiètes moins des risques d'avalanche en août parce qu'il y a moins de neige d'une part et moins de transformation par gradient du manteau neigeux d'autre part :
on est plus sur de la neige de névé, donc moins de problèmatique de couche fragile
mais moins ne veut pas dure pas
le fab a dit :tu as raison
mais on inquiètes moins des risques d'avalanche en août parce qu'il y a moins de neige d'une part et moins de transformation par gradient du manteau neigeux d'autre part :
on est plus sur de la neige de névé, donc moins de problèmatique de couche fragile
mais moins ne veut pas dure pas
24 août 2008: 8 morts au Tacul par avalanche
12 juillet 2012: 9 morts au Mt-Maudit par avalanche
On est d'accord que les risques sont différents.
Même si la problématique des couches fragiles est importante, il ne faut pas oublier le restant des fondamentaux. C'est difficile de connaitre précisément et localement le risque lié à une couche fragile. C'est quasi impossible pour un déclenchement à distance car par définition on y est pas pour regarder.
Par contre, c'est facile de savoir la veille au soir qu'il y a 20-40 cm de fraiche avec du vent, et que la pente dépasse 30°.
On y va le lendemain si on est joueur. Mais, je ne pense pas que cela soit intéressant de se retrancher derrière des "janvril, petits hivers et autres rhétorique de gradient".
Attention, je ne critique pas le fait de prendre des risques. Chacun met bien son curseur risque au niveau où il le souhaite. J'ai fait maintes sorties ski monstre gavé de peuf où j'étais content d'arriver en bas sans avoir pris la pente sur la tête.
"j'ai fait maintes sorties de ski monstre gavé de peuf où j'étais content d'arriver en bas sans avoir pris la pente sur la tête..." a dit Serge, c'est bien, c'est dit mais peu le reconnaissent..... Il faut donc assumer...... Et éviter d'écrire le jour d'accidents mortelles, les niaiseries et débilités sur les victimes et tenter d'expliquer les causes.... La montagne pardonne beaucoup mais avec les risques pris certains jours elle reste la MONTAGNE.....
Faire de la rando avec le couperet au-dessus de la tête, je ne vois pas bien l'intérêt de la sortie.Cela sous-entend que l'on a pas sous-pesé toutes les conséquences mais peut-être que l'adrénaline de passer entre les mailles est la motivation essentielle, avouée ou non.
J'ai une autre approche, celle d'arriver en bas l'esprit tranquille en me disant que tout a été mis en oeuvre en mon âme et conscience pour que le risque ait été proche de zéro, pour moi et pour tous ceux qui m'ont accompagné.