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Plutôt que d'aller chercher quelle est la masse salariale de telle assoc. ou d'essayer de déterminer qui des chasseurs ou des skieurs fait le plus de dégâts... ne pourrait-on pas essayer, chacun à notre petit niveau, de faire en sorte d'avoir le moins d'impact possible sur l'environnement dans lequel on évolue ?...
Je pense que le post de départ s'insurgeait contre des pratiquants qui n'ont pas compris cette idée élémentaire. Et cette réaction me semble bien légitime !
Beaucoup de bêtises dites sur ce sujet par de nombreux skitouriens. Enervé : vous avez bien raison. appliquons au plus près la règlementation mise en place. Point barre.
Maintenant, si Jeroen avait fait son boulot, il aurait donné son avis définitif et clôturé ce sujet qui dérape, une fois encore, très fortement et qui n'amène que de l'animosité inutile.
Pour rappel, voici de quoi il s'agit : h**p://www.ecrins-parcnational.fr/actus/54/960-des-zones-de-refuge-pour-les-tetras-lyre.html
Il est désolant de constater que les affirmations de certains indiquent qu'ils souhaiteraient la disparition de ces oiseaux. Il s'agissait juste d'éviter les zones de repos, ce n'était pas un effort surhumain tout de même ! N'avons-nous aucun intérêt pour les espaces que nous parcourons ?
@Denis
Effectivement en regardant des photos de faisan, il y a toutes les chances que ma bestiole en soit un avec un aspect un peu particulier. Je me suis un peu emballé hier en revoyant ce volatile et en le comparant à des photos de tétras (je ferais mieux de dormir un peu plus).
Par contre dispense toi de prêter des intentions aux gens que tu ne connais pas: dans cette affaire de zones à Tétras le seul problème est le respect de la règle.
Une énorme majorité de gens veulent être respectés sans pour autant respecter (on a vu cela jusqu'au plus haut niveau de l'état). Le meilleur exemple est celui des vitesses routières et le respect des zones à tétras n'est qu'anecdotique à côté de tellement d'autres dérives, par exemple si on le compare au risques que courent nos enfants en se rendant à l'école.
Ceci dit cela ne veut pas dire que l'action mené pour la préservation de cette espèce ne mérite pas le respect mais ce n'est qu'une goutte d'eau dans un océan de non respect.
Ce qui pose aussi problème, c'est que certains lobby assez puissants (les chasseurs par exemple), arrangent les règles à leur convenance, ce qui donne bonne conscience aux amateurs du non respect.
Bonjour,
Concernant toujours ce remarquable oiseau, je signale la création par à la fois l'ONFC, Le P.N.E., l'ACCA de La Motte en Champsaur et des bénévoles d'une zone de protection sur Le Cuchon, plus précisément au lieu dit Le Jas de Molines, rive gauche de La Sévraisette entre La Motte et Molines. Cet espace, par ailleurs peu fréquenté (malgré quelques skieurs cet hiver), correspond à un site trés naturellement favorable à la survie du tétras-lyre dans la belle vallée de Molines.
Titeuf a dit :si Jeroen avait fait son boulot, il aurait donné son avis définitif et clôturé ce sujet qui dérape
Tu as fumé ton slip Titeuf 😉
1/ ce n'est pas mon boulot
2/ j'ai peut être un avis sur la question, mais aucune légitimité pour l'imposer de façon définitive.
Si les skieurs peuvent s'entretuer sur la question de la sauvegarde de deux tétras, je ne peux rien faire pour eux...
Ceci étant dit, j'ai bien relu tout le fil et j'y vois une discussion animée certes, mais constructive, avec quelques boutades ça et là pour detendre l'atmosphère...
Perso j'ai répondu en premier à Enervé en essayant de calmer un peu le coup de gueule parce que généralement ça n'entraine rien de bien intéressant...en vain.
Au final il y a toujours des gens pour poster des avis de bistrot. Que des gens qui savent tout sur tout mais sont incapables d'essayer de réfléchir autrement ou aborder les choses sous un nouvel angle.
Que des avis de bistrot non sourcés, chacun prenant sa propre expérience pour une vérité.
Chacun veut camper sur ses positions sans démordre d'un millimètre, sans se dire que peut être l'argument d'en face n'est pas si con, que peut être les autres ont aussi des choses intéressantes à dire.
On a jamais eu autant d'outils à porter de main pour mener efficacement un débat constructif en mettant facilement en contact autant de gens différents...mais rien à faire comme le disait je ne sais plus qui plus tôt dans la conversation: "ça vole très bas, comme le tétras".
C'est un peu dommage tout de même.
a partir du moment où une assoc aurait des salariés, elle serait disqualifiée pour agir ? Ces actions ne seraient que destinées à justifier ses subventions et entretenir ses salariés ? Ce raisonnement m'échappent, c'est confondre cause et conséquence.
Une assoc a besoin de salariés pour agir et pas l'inverse...
Il est manifeste que bons nombres de mouvements écolo se sont professionnalisés grâce aux subventions publiques.
Comme tous les salariés, ces professionnels de l'écologie combattante sont tenus de justifier leurs salaires par l'atteinte d'objectifs. Quand la masse salariale d'une association représente plus de 50% du budget, on ne peut décemment plus positionner la problématique sur le thème du bénévolat.
Dans ce cadre, ces salariés de l'écologie combattantes préfèrent faire du chiffre et du bruit en chassant des proies faciles comme les skieurs ou les grimpeurs au lieu de s'attaquer aux chasseurs. Les professionnels du combat écologique savent très bien que les chasseurs, fortement implanté et votant dans les régions rurales, sont des proies très difficiles.
Combien de mesure interdiction à mettre en place pour justifier 2,4 millions de salaires ?
Trouvé sur le site du Parc des Ecrins
www.ecrins-parcnational.fr/actus/54/960-des-zones-de-refuge-pour-les-tetras-lyre.html
Mon père surveillait et nous faisait voir les couvées, du côté de Dormillouse.” Mais la chasse au tétras a progressivement été rangée au rang des souvenirs... non pas faute de chasseurs. “Certains venaient de Gap pour les tirer” se souvient Robert Reymond qui considère que l’évolution de l’occupation des alpages, passée
des vaches aux moutons, a aussi joué dans la raréfaction de l’espèce.
Avant même les premières mesures dites “agri-environnementales”, c’est en tant qu’élu municipal que,dès 1989, Robert Reymond met en place “le convenu”... pour favoriser la protection de l’espèce. “Je voyais bien qu’il n’y avait plus de coq de bruyère et que c’était sans doute lié au pâturage, dès le moisde juin, dans les zones de nidification”. Ce qui a été “convenu” : ne pas faire entrer les bêtes dans la forêt avant le 15 août. “Cela allait aussi dans le sens du gardiennage du troupeau”. C’est ce calendrier qui a été maintenu dans le cadre du groupement pastoral... avec une aide financière supplémentaire assortie d’un épais dossier de demande de subvention. C’est cela aussi, l’entretien des montagnes : trouver les moyens pour payer les bergers et les charges sociales en jonglant avec d’inextricables difficultés de trésorerie, par exemple pour acheter des filets... subventionnés après avoir justifié de l’achat sur facture. Le temps passé au téléphone entre les différents services des administrations demande de la constance. “Maintenant, on parle de contrat d’agriculture durable” précise Robert
Reymond. “Moi, je renonce. Si un jeune veut prendre...”. Et les tétras lyres dans tout cela ? “Ça a mis du temps mais ça progresse. Il revient. Trois bracelets au plan de chasse, c’est un signe.”
Les zones de refuges permettent de reprendre la chasse !
L'argument "la masse salariale d'une association représente plus de 50% du budget" les gros méchants mangeurs de subvention, n'est pas très réfléchi.
La masse salariale d'une association ou d'une entreprise, ne peut être comprise et évaluée qu'en fonction de son activité.
Une organisation qui travaille dans la formation, la vulgarisation ou le conseil (par exemple) peut avoir une masse salariale justifiée de 80 ou 90 %.
Je peux penser que des associations environnementales puissent avoir des budgets conséquents en terme de masse salariale si elles ont des actions importantes en terme de vulgarisation, sensibilisation, etc.
Je suis souvent déçu de voir mes amis montagnard chercher des excuses tordues pour nier l'impact négatif que nous pouvons avoir sur l'environnement. (sur la faune, déplacements, prendre l'avion pour aller faire du ski, etc.)
Je préfère un gars qui fait de l'héliski et qui assume qu'il agit en "blaireau égoiste après moi le déluge", qu'un randonneur qui se dit qu'il fait rien de mal parce que d'autres font pire.
PS : qu'est-ce qu'on s'embête avec ce temps pourri 😉
Il apparaît utile de revenir au sujet qui ne concerne que le respect de zones de refuge mises en place dans le secteur de la Crête de la Seyte et du Bois du Simon de l'Aigle sur la commune de l'Argentière-la-Bessée (05). Évidemment dans un forum, très vite on sort du secteur concerné en allant faire par exemple un petit tour en Chartreuse où la problématique de préservation est différente. Faute de connaissance du sujet, on mélange les tétras, grand, petit, lyre, en se trompant même sur l'orthographe, alors que dans le coin, ce sont les coqs (de bruyère), tout simplement. La discussion dérive très vite aussi sur les associations écolo, alors qu'elles ne sont pas impliquées dans l'affaire qui nous concerne. Pour ne pas traiter le problème ou pour le rendre futile, on l'élargit au maximum, en en faisant même un problème de respect général, comme si la pratique même d'un loisir onéreux n'était pas elle-même futile au regard des malheurs du monde. On transforme la chose en attaque contre les skieurs et en défense des chasseurs, alors que le site est en zone Natura 2000 et que la commune de l'Argentière-la-Bessée (de Vallouise aussi) avait demandé au Parc de prévoir des mesures de protection particulière des coqs lors de la concertation sur la charte, en impliquant d'ailleurs les chasseurs locaux.
Non seulement il ne s'agit pas d'une attaque contre les skieurs, comme cela a été dit un peu stupidement, mais il s'agit au contraire de les associer à la protection des tétras-lyres tout en maintenant le site ouvert. Pour que le skieur puisse continuer à skier et que le tétras soit dérangé un minimum, il a été mis en place des 'étraves' légères (piquets bois et cordes), facilement contournables par les skieurs et suffisamment grandes pour que l'oiseau y trouve refuge. Que l'on soit indifférent à la faune sauvage ou que l'on s'y intéresse, ce n'est quand même pas trop demander que de respecter ces zones. Je n'ai pas trouvé dans les discussions d'arguments sérieux ni contre la mise en place de telles zones de protection, ni pour leur destruction.
La grande majorité des skieurs respectent les mesures de protection dans le secteur concerné, il est quand même affligeant que les efforts de tous soient foutus en l'air par quelques-uns.
lost a dit :L'argument "la masse salariale d'une association représente plus de 50% du budget" les gros méchants mangeurs de subvention, n'est pas très réfléchi.
La masse salariale d'une association ou d'une entreprise, ne peut être comprise et évaluée qu'en fonction de son activité.
Une organisation qui travaille dans la formation, la vulgarisation ou le conseil (par exemple) peut avoir une masse salariale justifiée de 80 ou 90 %.
L'argument est surtout qu'il ne s'agit plus de petites structures associatives bénévoles. C'est des professionnels de l'écologie combattante financés par des subventions publiques qui ont besoin de faire du bruit et d'interdire afin d'exister et justifier leurs salaires.
La crête de la Seyte : 1250 m de dénivelé, des dizaines d'hectares pour skier...et 5 petites zones de refuge pour le Tétras qui doivent faire 2000 m2 au total.
Faire 3 virages dans ces 2000 m2 protégés serait plus important que d'accorder un peu de tranquillité aux oiseaux qui vivent là?
Quel égoïsme ou quel aveuglement peut conduire des pratiquants de la montagne vers ces 3 virages de trop?
Histoire de ne pas parler dans le vide pour culpabiliser et stigmatiser des populations comme aime bien le faire les combattants professionnels de l'écologie,
Combien de personnes sont passés sur cette zone ?
Combien de journée homme skieur dans le coin ?
Qu'elle est le ratio ? 0,01%, 0,0001%?
Quel aveuglement peut conduire des écolos à monter en épingle un épiphénomène ?
Surtout pour une poule relativement stupide car incapable d'évoluer depuis quelques millénaires !
Est ce qu'un chasseur pourrait nous dire si c’est meilleur qu'un poulet de Bresse.
Tétra a dit :Est ce qu'un chasseur pourrait nous dire si c’est meilleur qu'un poulet de Bresse.
Apparemment c'est pas terrible..... enfin c'est ce qu'on ma dit...