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bien tristement d'accord à 100%
les compétitions ( de ski alpinisme, mais pareil pour les autres .... vélo, Tour de France, courses pédestres , .... ) n'ont globalement "rien à foutre" de leur impact environnemental, qu’elles se déroulent d'ailleurs ou pas dans des espaces protégés ( Parcs divers, Natura 2000 ... )
on me dira évidemment, les Chinois polluent la planète plus que la PM ...
Salut à tous,
En promenade sur skitour... Que vois-je ? Un sujet sur la course au matériel en ski-alpinisme...
Lecture des 5 pages de commentaires... Conclusion: le "collant-pipette" est une espèce à part, nuisible !!!! VITE, il faut voter une loi pour l'interdire en montagne.
Dommage messieurs, je suis aussi membre de cette secte néfaste pour l'environnement.
Montagnard dans l'âme, j'étais aussi dubitatif que vous avant de faire de la compétition. Dix ans de pratique avant la compétition ( alpinisme, escalade, cascade de glace, surf-alpinisme, ski-alpinisme ) m'ont comblées. L'envie de découverte m'a amené vers le "ski-alpinisme de compétition". Voilà pour le contexte...
Pourquoi toujours dénigrer les collants-pipettes ?
Honnêtement, nous représentons un faible pourcentage des pratiquants de ski de rando. Mais ne vous trompez pas, il n'y a pas que des acharnés du chronomètre. Simplement des amis qui se tirent la bourre et se retrouvent après pour boire une bonne bière ! ( voir une dizaine ).
Combien des détracteurs ici présents ont assistés à une vraie course ? Oui, certaines sont "populaires". Quelques milliers de spectateurs comparés aux quelques millions d'un tour de France ? Mais ces quelques épreuves sont les seules à attirer les foules. Bien souvent, il y a plus de compétiteurs que de spectateurs. Alors, quand on parle du besoin de reconnaissance ???
Combien de randonneurs lambda adoptent une partie de l'équipement light du compétiteur ? Le ski de rando est la recherche perpétuelle de l'équilibre poids/skiabilité/prix.
Où commence le monde des "collants-pipettes" ? Si je me fis à ce que j'ai pu lire avant.... A partir du moment où l'on chronomètre sa montée, se tire la bourre ???? Aie aie aie, ça va faire beaucoup de monde finalement...
Allez, un dicton de vieux montagnard: " En montagne: vitesse = sécurité ".
Le prix du matériel ? Mis à part les chaussures qui s'envolent vers des sommets... Le reste n'est pas si loin que cela du matériel haut de gamme pour la rando classique.
Mais revenons au sujet de base: l'escalade des coûts en compétition !!! Merci d'avoir lancé le débat.
Oui, la situation devient ingérable. Une réglementation nouvelle par année. A chaque fois, changement de matériel pour rester dans la réglementation ( et ce n'est pas qu'une histoire de poids ).
Il y a deux ans, on pouvait encore panacher l'équipement pour limiter le budget. Et maintenant, on nous en rajoute sous prétexte de sécurité ??? Des stop-skis !!! Je n'en ai même pas sur mes skis de rando classique !
On a l'impression que les fabricants dictent leurs désirs à la fédération. But: faire la peau aux petits fabricants ( Gignoux, Félisaz... ) et vendre du matériel ?
La réglementation rend obsolète notre matériel d'une saison sur l'autre. Difficile à revendre.
Les nouvelles règles sont en train de dénaturer et de tuer ce sport magique.
MERCI LA FEDERATION !!!
Merci de votre attention,
Au plaisir de se croiser en montagne 😉
Signé: un collant-pipette qui ne s'entraîne pas sur les pistes 😄
Bianchi a dit :les compétitions ( de ski alpinisme, mais pareil pour les autres .... vélo, Tour de France, courses pédestres , .... ) n'ont globalement "rien à foutre" de leur impact environnemental, qu’elles se déroulent d'ailleurs ou pas dans des espaces protégés ( Parcs divers, Natura 2000 ... )
Je suis passé juste après la course de la Belle Etoile l'année dernière pas un papier gras et les jalons étaient enlevés.
Il ne faut pas faire de généralisation.
Salut Mathieu
Tu auras vraiment du mal à convaincre Bianchi, toujours très péremptoire et avec des avis fort tranchés. 😮
Si tu prends une course comme la TSF qui est une référence dans le calendrier, on peut trouver dans la liste des pénalités :
"Non respect de l'environnement (abandon de matériel ou de déchets)"
sanction allant de 5 minutes de pénalités à la disqualification.
Et même pendant les briefing d'avant course, les organisateurs insistent fortement sur ce point.
De même pour la Pierra Menta, ayant été quelques fois serre-file, il y a bien quelques déchets mais on est loin de la poubelle surtout que nous les ramassons.
Avant, on enlevait aussi les jalons mais maintenant ça va tellement vite même pour les derniers que c'est beaucoup plus dur (ce sont les bénévoles en poste qui s'en occupent). 😉
Encore une fois, quelle méconnaissance de la pratique de l'Autre. 🤭
Bou8000 a dit :
Combien de randonneurs lambda adoptent une partie de l'équipement light du compétiteur ?
Un peu d'humilité de la part de certains réinventeur du fil à couper le beurre ne ferait pas de mal.
Ca fait déjà quelques années que le matériel de compétition de ski-alpinisme est de moins en moins adapté au ski. Le ski ne consiste pas seulement à courir à la montée avec des patinettes au pied. Ca consiste également à skier 😄
En ce qui concerne le collant, ça fait des décennies que c'est utilisé dans d'autres activités. En ski de randonné, je suis en collant depuis 1996, mais ma 1ère et seule compétition de ski alpinisme doit dater de la fin des années 2000.
Idem pour l'usage de la pipette qui ne doit rien au ski.
Idem pour les textiles qui ne doivent rien au ski alpinisme de compétition.
Ok, il y a quelques innovations intéressantes pour le skieur lambda : portage du sac, fixation de podefoc. Mais, ce n'est pas non plus miraculeux.
Vieux Troll a dit :portage du sac
Bien évidement : portage des skis sur le sac.
mathieu des Noes a dit :Bianchi a dit :les compétitions ( de ski alpinisme, mais pareil pour les autres .... vélo, Tour de France, courses pédestres , .... ) n'ont globalement "rien à foutre" de leur impact environnemental, qu’elles se déroulent d'ailleurs ou pas dans des espaces protégés ( Parcs divers, Natura 2000 ... )
Je suis passé juste après la course de la Belle Etoile l'année dernière pas un papier gras et les jalons étaient enlevés.
Il ne faut pas faire de généralisation.
Étoile des Neiges, alors ....
Dont acte, ça montre que tout est possible quand on le veut
Il suffit de le vouloir plus souvent
Histoire d'élever un peu le débat sur la compèt', un article intéressant sur Rue89 :
h**p://www.rue89.com/2011/11/08/philosophe-de-lanti-sport-court-ne-lit-plus-226334
En tant que compétiteur d'un sport très confidentiel, bien loin du spectacle, je comprends son argumentation même si je ne la partage pas forcément. 😉
C'est tout de même moins ras les pâquerettes que les propos de Bianchi ou Vieux Troll. 😮
Bonne lecture 🤣
Ah, intéressant! +1 pour le lien.
Cependant, si je persiste à croire que la grille d'analyse marxiste est pertinente pour la société et le monde du travail (donc également pour le sport professionnel), j'ai toujours ressenti le sport amateur comme une libération, pas comme une aliénation. Je dirai même que les moments passés en montagne, à faire du sport (entrainement et compét, le plaisir est le même) sont les seuls moments totalement gratuits que je connaisse (rajoutons tout de même la lecture et les autres activités intellectuelles "gratuites").
Autre divergence avec l'auteur du texte, le refus de la souffrance dans le sport. Vous me contredirez peut-être, mais selon moi, le sport commence avec la souffrance. Sinon, c'est du loisir, de la détente...En ce sens, d'ailleurs, il est inattaquable en tant que prof d'EPS, à qui on ne demande plus d'enseigner des sports, mais des "activités physiques". Les ceusses qui débinent la compétition ici seront contents d'apprendre que dans notre système éducatif, la performance pure n'est plus qu'une composante mineure de la note, la progression, la gestion de l'effort et la capacité à s'autoévaluer et corriger comptant beaucoup plus (D'où le petit côté suranné de sa démarche du point de vue scolaire: ce qu'il propose est désormais la norme et pas l'exception).
Un point d'accord, tout de même, l'aspect addictif du sport...mais je cherche encore comment relier cela de façon satisfaisante avec le matérialisme dialectique: cette aliénation là est le fait de l'individu, de caractéristiques physiologiques propres et non d'une pression sociale ou économique.
Pour finir, encore un point d'accord: il me semble en effet que les valeurs du sport moderne sont celles du libéralisme le plus débridé...Le sport amateur n'en est que plus respectable.
Salut Vieux Troll,
Je ne suis pas dans les bureaux d'études des fabricants. Donc difficile de mesurer l'impact réel de la compétition sur l'évolution du matériel. Mais tu ne peux pas nier que beaucoup adoptent le light, tout simplement parce que "c'est moins dur à la montée". Oui, je déconseille les "patinettes" aux non-compétiteurs. Il y a mieux pour la descente !!! Mais, pour le reste... Tout est affaire de choix et de budget.
J'essaie simplement de t'amener à considérer la pratique avec un regard différent. Pourquoi toujours cataloguer les gens ? Avec toi, tout est blanc ou noir. En résumé: les randonneurs classiques sont des vrais, les collants-pipettes sont des ignares ?
Avis perso, le problème de fond est plutôt: de plus en plus de monde en rando à ski ( toutes pratiques confondues ) et de moins en moins de place ( les stations colonisent les pentes vierges ). Oui, la montagne est beaucoup moins tranquille et confidentielle qu'avant. Une solution simple: s'écarter des classiques mais pas toujours évident...
Pourquoi s'évertuer à dénigrer la pratique de l'autre ?
Pourquoi ne pas essayer de la comprendre et surtout de l'accepter ?
La montagne reste un espace de jeu magique, il y a de la place pour tous.
Pour répondre à Bianchi: Oui, les chinois polluent plus que la Pierra Menta. Mais que dire de l'industrie du ski de piste par rapport à la Pierra Menta ????
On retrouve les mêmes tensions dans l'alpinisme, l'escalade.... Chacun ses choix... Du moment que la pratique de l'un est respectueuse de l'autre.
Bonne nuit à tous 😄
Zweiffelwilli a dit :Autre divergence avec l'auteur du texte, le refus de la souffrance dans le sport. Vous me contredirez peut-être, mais selon moi, le sport commence avec la souffrance.
Je trouve absolument crétine, pour ne pas dire débile, cette conception masochiste du sport. On nous ressert ça dans toutes les grandes compétitions: tour de france, championnats divers...
A les en croire, les athlètes ne font du sport que pour souffrir. Le sport, c'est comme dans la vie: il y a de bons moments, il y a de mauvais moments où on souffre, effectivement. Mais dire que ceux qui font du sport aiment souffrir ou que le sport commence à la souffrance, à part quelques cas bizaroïdes, faudrait pas déconner
Bonjour à tous,
Je me fous du prix du matériel de compèt' (c'est la loi de l'offre et de la demande) mais j'adore l'histoire de BIANCHI au Pic Blanc: pour ma part, un jour que je montais tranquillement, seul, aux Brêches Robert par les Pourrettes, j'ai entendu un olibrius, loin en arrière, lancer dans mon dos un "pardon!" ne souffrant aucune erreur d'interprétation, pour que, je suppose, je sorte de SA trace. Je me suis arrêté net sur place pour me voir dépasser par un collant-pipette (j'adore ce surnom!), sans bonjour ni merci...
Pathétique...
Bien à vous,
jeff
@ francaoua
Je ne vois pas ce que ça a de bizarroïde d'évoquer la souffrance dans le sport. Ce qui différencie le sport de l'activité physique, c'est la recherche de la performance, et pour être performant, il faut accepter une dose de souffrance à l'entrainement, et ce quel que soit le sport. La souffrance n'est pas une valeur morale, c'est juste une condition nécessaire...(et pénible, aussi)
@ Vieux Troll,
Tu crois que tirer des dizaines de milliers de flèches, jour après jour, pendant des années, se fait toujours dans la joie et la bonne humeur, sans souffrance?
Tu crois vraiment que répéter des séquences de jeu d'échec, encore et encore, pendant des années, ne suscite aucune souffrance?
Et puis même le "vrai" 😉 ski! Non... mais tu as vu les séances de muscu qu'ils s'envoient? Tu n'as jamais ressenti la brûlure de l'acide lactique à la fin d'une descente?
Le plaisir soutiré n'est-il pas largement lié à l'investissement consenti ?