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Que de qualificatifs positifs sur le nouveau BRA.
Mais franchement de mon point de vue Météo France a accouché d’une souris et je m’en explique.
En effet je pense que l’on pourrait faire beaucoup mieux en se donnant basant sur une étude plus fine et pas compliquée à réaliser : un joli sujet d’étude pour un ingénieur météo France.
En effet si le bulletin vise a)
Principalement à rendre compte du risque (c'est-à-dire de la probabilité) d’être exposé à une avalanche sur un itinéraire sur de style « ski de rando-raquettes » alors il est très facile de calculer (En utilisant les données de l’IGN) toutes les pentes de la course (et celles avoisinantes) de la grande majorité des itinéraires, car ceux-ci sont répertoriés (topos papier + données skitour etc) depuis longtemps et pratiqués très régulièrement souvent à la dizaine de mètres près chaque années. On pourrait donc imaginer avoir via internet une liste des courses par massif en lien direct actualisée directement par les facteurs de pondérations des risques (orientation du vent, altitude, quantité et qualité de la neige etc) publiés par Météo France. Le choix des courses se faisant donc de manière plus pertinente. C’est un travail qui ne nécessite de rentrer la topographie qu’une seule fois.
b) Si le bulletin ne vise pas que les pratiquants du tourisme hivernal, mais n’importe qui ,non sensibilisé à la lecture du BRA, on peut facilement faire une chose similaire sur un massif. En effet, toute la topographie du territoire est connue de manière très précise, on pourrait donc imaginer avoir des cartes de représentation colorée, d’un massif, indicatif du risque. La pente moyenne d’un maillage donné serait prise en compte et les facteurs de pondérations du BRA viendraient moduler le résultat. On pourrait avoir facilement des zones allant du vert au rouge qui viendrait se superposer sur une carte topographique vrai. Un peu comme dans Mappy avec les plans et les images satellite.
C’est donc pourquoi je pense que Météo France nous sert de la poudre aux yeux, à défaut de se donner les moyens d’un véritable outil efficace d’aide à la décision, intégrant des technologies accessibles et relativement faciles à mettre en œuvre.
DomiM
Tu veux qu'on te tienne la main aussi pendant la rando? Et que météo France signe un contrat qui engage sa responsabilité en cas de mauvaise prévision?
🤢 🤢
Pas d'accord. Il ne s'agissait pour MF que d'améliorer la présentation du BRA, pas de révolutionner l'évaluation des risques sur les itinéraires, ce n'est pas le job de MF et ce serait bien plus complexe et coûteux.
Cependant j'adhère en grande partie avec la méthode que tu proposes. Il serait possible d'établir des cartes indiquant par exemple les zones sans risque et les zones avec risque et de les mettre en évidence quand elles son signalées dans le BRA en fonction de l'altitude et de l'orientation. Avec un outil approprié c'est quelque chose que les pratiquants pourraient établir progressivement.
J'ai de gros doutes sur les "on peut facilement":
- plus on automatise, plus on multiplie les risques d'erreur
-si ce n'est pas automatique, ça prendrait énormément de temps: on sort du facile...
-"une liste des courses actualisée par les facteurs de pondération des risques":
pas très clair...mais bon, surtout invraissemblable: à 50m près, sur la même course, les risques peuvent être complètement différents, sans parler des variantes !
Ce n'est pas non plus parce que sa petite idée personnelle n'est pas réalisée par MF qu'il faut les accuser de ne faire que de la "poudre aux yeux"
Domi38 a dit :ntégrant des technologies accessibles et relativement faciles à mettre en œuvre.
Il n'y a plus qu'a faire 😜
Jean-Claude BROCARD a dit :mais bon, surtout invraissemblable: à 50m près, sur la même course, les risques peuvent être complètement différents, sans parler des variantes !
L'établissement de cartes est possible.
Oui un bon système d'information geographique, pas de soucis à faire.
Mais bon, on ne va pas se faire des carte isoprobabilités d'avalanche à l'avance, à pondérer en fonction du poids du skieur, de l'espace entre les skieurs, du volume de génépi dans le sac...
Je pense que ces nouveaux BRA sont pas mal, après un peu de jujotte et une carte aux 25 000ème pourront suffire à choisir ta course, avec les topos sur skitour aussi.
Trop d'information finirait par noyer l'essentiel, déresponsabiliser les randonneurs. Ce reste un point de vue personnel.
Super les réactions, ce post est exactement fait pour cela.
Un peu d'provoc !
Je ne prêtent aucunement avoir la science infuse.
Mais je maintient que qu'il peut être fait plus et mieux en intégrant des données topologiques.
C'est tout ! Car je trouve que l'amélioration du BRA est superficielle.
Par exemple il n'y a pas de légende etc
Pour les pseudo moralisateurs qui pensent qu'une amélioration substantielle ne conduirait qu'à avoir des gens qu'on tient par la main, qu'ils jettent téléphone mobile, localisation GPS, port de l'arva et carte IGN utilisant la cartographie satellite qu'ils ont déjà intégrés comme gri-gri 😉
Et (suprême horreur) virent skitour de leur favoris 🤭 😮
Donc au lieu de répondre à ce message provocateur, soyez dans la proposition d'amélioration, cela sera profitable à tous.
Domi38
Tu fais un troll, tu récolte des trolls 🙄 Le sujet qui existait déjà était bien suffisant, pas besoin de rajouter ça 🤢
En passant, j'aimerais bien que tu m'explique comment mon ARVA et mon mobile me renseignent sur le risque local 🤣
Rob
Aka_driver a dit :Trop d'information finirait par noyer l'essentiel, déresponsabiliser les randonneurs.
Je comprends ce que tu veux dire seulement si on considère que la situation actuelle n'est pas satisfaisante (une trentaine de décès par an) on peut réfléchir à d'autres solutions. Déresponsabilisation ? Pas sûr ou alors c'est le cas dès qu'on utilise une méthode.
C'est pas sur le risque local, c'est juste vis a vis de la mise en oeuvre de la technologie dans les sorties. Et de ce point de vue je ré affirme que le BRA pourrait être bien plus précis. D'ailleurs je ne suis pas le seul à le penser à la lecture de certaines des réponses. Bonne soirée
Maintenant je vais songer au raid que je prépare.
Domi38
Domi38, je sais pas si tu te rends compte de ce que tu demandes à Météo France!
A part mettre une équipe de Météo France tracer devant toi pour analyser les conditions de neige, je vois pas comment on pourrait donner un risque précis sur l'ensemble de la surface d'un itinéraire (ni pourquoi on le ferait d'ailleurs)...
Comme dit précédemment, les conditions changent d'un mètre à l'autre, en fonction de nombreux paramètres (pente, exposition, structure des couches neigeuses, structure du sol, température, épaisseur de neige, ...), ainsi qu'en fonction de la configuration des alentours immédiats mais aussi de beaucoup plus loin (ensemble d'une pente par exemple). Pas besoin d'aller bien loin pour voir que tout ceci est extrêmement complexe. On fait 100 mètres de plus et tout a changé... le lendemain tout peut avoir changé sur l'ensemble de l'itinéraire.
Sinon je vois pas l'intérêt de MF de faire de telles précisions, à part de se ruiner (imaginer le coût de précisions aussi détaillées !!!).
Le BRA est destiné à donner une tendance d'ensemble, pas une prévision au m2!
...
oui de la provoque, mais tentont de réfléchir un peu.
un BRA par massif, avec en plus depuis peu, des graphniques sur les orientation, les altitudes, ....
Un système de SIG est techniquement possible, pas même ultra compliqué à faire mais très couteux en temps. Le couplage avec une base de données, aussi complète soit elle, elle est aussi possible. La aussi, consumériste en temps.
Alors prenons le cas simple : La croix de Belledonne, avec un BRA à Niveau 2 sous 2200 m et 3 au dessus. Un courses, deux risques sur le tracé. Le névé à 2500, incliné forment et au nord, mettons risque 3+ ou 4.
Quelle note attribues tu à la course? Le risque max? un risque moyen? médian? pondérer à la distance?....
Prenons le cas du risque max : 4.
Si un topo utilise une partie du parcours, et a un risque 3. Comment interpréter la différence, une sur évaluation du risque? une sous évaluation? ... ce sont des questions que l'on peut légitimement se poser en lisant un tel BRA SIG couplé à une base de données des courses.
Une remarque d'ordre plus général. Comment sont fait le BRA? Ce que je crois savoir, avec surement des erreurs. Recueil de données météo à des échelles de temps variables, en arrière et la météo du lendemain, recueil de données sur des stations neige en montagne, recueil d'infos auprès des pisteurs en station et glanage de quelques infos sur des forums de ski de rando dont ski tour.
Est ce que la résolution des connaissances nivologiques sur un massif et suffisamment fine pour discriminer telle ou telle courses sur un massif, deux couloirs voisins, ce qui passeront un peu plus proche de la crête.
Je pense que non.
Un tel BRA nécessiterait à mon avis beaucoup plus de mesures pour différencier les courses.
Si il est mis au point sans résolution plus fine sur le calque des conditions nivologiques, il pourrait conduire certain au casse pipe et provoquerait peut être la désertion de courses peut être moins risquées.
Je ne pense pas que nous avons besoin de ça, que MF puisse prendre le risque d'affirmer risque 4 pour tel course, 3 pour celle juste à côté.
Le risque reste le produit d'une probabilité d'aléas (dans ce cas d'avalanche) et d'une vulnérabilité (présence de skieur, encore plus si ce sont des petits vieux qui ont du mal à se déplacer). Baptisons ce nouveau BRA , B2A pour Bulletin d'Aléas d'avalanches.
Le naissance du risque, c'est le plus souvent et par définition, due à notre présence. Sauf pour le risque 5.
Une dernière remarque. A la question "Pourquoi aimes tu tant la montagne ?", j'expose souvent cette réponse :
C'est le dernier lieu ou l'on ait libre, ou l'on sur surpasse, ou tous les pratiquants (ou la grande majorité) doivent avoir un sens aigu de leur responsabilité individuelle et de la responsabilité collective.
Laissons nous ce plaisir de liberté et à chacun de prendre ces responsabilités. Gaffe à soi, gaffe aux autres, et seules les infos essentielles pour fixer la borderline : le BRA, la jujotte, quelques tests de terrain et la sagesse des plus anciens modérée par la crainte des plus jeunes.
Enfin c'est mon point de vue.
Ne me fait pas un cours de nivologie, stp, je ne suis pas ignare en la matière.
En revanche, réfléchi à cette remarque :
Ne demandez rien et vous n'aurez rien.
Demandez beaucoup et soyez satisfait du peu que vous aurait obtenu...
Domi38