Pointe de Fréjus, Face W par le pas du Roc (Cerces - Thabor - Mont Cenis)

Depuis la pointe de Fréjus on peut continuer par une belle arête fine jusqu' à la cime du Grand Vallon.
En saison, il est plus logique d'accéder au sommet via les RM de Valfréjus (Punta Bagna).
en début ou fin de saison, on peut monter plus haut au départ sur la piste du Jeu (jusqu'au Lavoir, voire au Pas du Roc)

1. petit huit avec le Grand Argentier (2300 m, ski 3.1, T)

Du sommet, basculer plein sud et descendre droit vers Bardonèche. Stopper vers 2100 ou un peu plus bas. Repeauter, remonter au col du Frejus (direction NW puis W), traverser ensuite le replat vers l'ouest et monter au sommet central de l'Argentier par sa face est. Dépeauter, descendre plein sud puis amorcer un vaste tournant pour basculer au nord sous le col de la roue. Poursuivre au nord et rejoindre la piste du jeu (idem itinéraire col de la roue à partir de ce point). Ne pas descendre trop bas, traversée à flanc en faux plat entre 2100 et 2000 pour terminer. Retour à Valfrejus par la piste.

Au-dessus de 2200m indice de risque marqué, plus bas indice limité.

Risque Accidentel : Quelques plaques en formation avec la chute ventée du jour, assez faciles à mobilier.

Risque Naturel : Plaques en formation pouvant parfois céder naturellement.

Résumé : Départs spontanés : Plaques en formation pouvant parfois céder naturellement. Déclenchements skieurs : Quelques plaques en formation avec la chute ventée du jour, assez faciles à mobilier.

Stabilité : QUELQUES PLAQUES EN FORMATION AVEC LES CHUTES DE NEIGE VENTÉES, ELLES SONT PEU ÉPAISSES, MAIS FACILEMENT MOBILISABLES Déclenchements provoqués : Des plaques se forment avec la chute du jour accompagnée de vent. Rares sous 2200m, elles sont un peu plus nombreuses au-dessus. Elles peuvent être faciles à déclencher et génèrent des avalanches petites à moyennes (tailles 1 à 2). L'après-midi en versant sud, lors d'éclaircies, des structures de plaques friables temporaires apparaissent dans la neige fraîche par densification de la surface au soleil. Ces dernières peuvent aussi être faciles à mobiliser. (taille 1 à 2). Quelques plaques très épaisses reposant sur des couches fragiles, persistantes enfouies. Elles sont en place au-dessus de 2300 m dans un large secteur Nord (Ouest, Nord, Est). On ne peut totalement exclure qu'une puisse céder par une forte contrainte, comme un groupe de skieurs, ou une première avalanche de neige fraîche. Ces plaques, si elles cèdent, engendrent de grandes avalanches (cassure 1 m à 1 m 50, taille 3). Départs spontanés : Les petites plaques en formation peuvent céder d'elles-mêmes, de part leur propre poids, ou au soleil directement, ou suite à un départ en poire des rochers (avalanches de taille 1 à 2). Il n'est pas complètement exclu qu'elle puisse en cascade générer une avalanche de taille 3 en sollicitant des couches fragiles enfouies profondément (le risque d'un tel scénario est faible, mais non nul). Rares plaques de fond l'après-midi en pentes raides et herbeuses habituelles.

Qualité : Enneigement : l'enneigement est plutôt déficitaire sous 1600/1700 m à cause des dernières perturbations trop douces, il est par contre bon au-dessus. Toujours un bémol en haute altitude avec des versants (généralement Nord-Ouest à Ouest) bien pelés par le vent et fortement déficitaires. Limite skiable : en Nord, il faut monter vers 1200 m en pentes herbeuses pour chausser et atteindre 1600 m pour avoir une vraie sous-couche. Pour chausser en Sud, compter 1600 m en pente douce, 1900 m en pente raide. Qualité de la neige : Enfin un peu de poudre : jusqu'à 10 à 15 au-dessus de 2000m puis 20 cm en fin de matinée dans les combes les plus généreuses. Crêtes et sommets souvent en glace ou à nu.