Ajouter une sortie
Topo-guide > Cerces - Thabor - Mont Cenis > Valfréjus > La Belle Plinier, Versant Ouest
La Belle Plinier, Versant Ouest (Cerces - Thabor - Mont Cenis)
Massif : Cerces - Thabor - Mont Cenis
Sommet : La Belle Plinier (3086 m) Orientation : W
Dénivelé : 1536 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 2.3 E1
Pente : 35° Maxi
Départ :
Valfréjus (1600 m) - Saint de Maurienne > Modane > Valfrejus
Itinéraire :
Partir sur la piste du télésiège de Charmasson (c'est le premier en rentrant dans Valfréjus) et la suivre jusqu'en haut de ce télésiège. Prendre alors la route (c'est fini pour l'"ambiance station"!!!), en direction du Mélezet, puis continuer dans le fond du vallon jusque vers 1900m (puit d'aération du tunnel du Fréjus sur la droite). Remonter alors de belles pentes orientées plein Ouest jusqu'à une zone plus plane (vers 2600m environ). Il ne reste plus qu'à suivre la dernière combe jusqu'au sommet rocheux qui est sur la gauche de la ligne de crête.
Descente: par le même itinéraire ou plus sur la droite par la Combaz.
Matériel :
Coûteaux
RemarquesUn beau versant Ouest, taillé pour le ski et les grandes courbes.
Prudence en hiver après une chute de neige: qques belles plaques peuvent se former dans la zone médiane!
Un bon coup à l'automne lorsque l'on peut encore profiter de l'accès routier jusqu'au Mélezet.
Variantes1. Boucle SE (1820 m, ski 3.2)
Du sommet, descendre en face SE (corniches au départ, puis qques mètres raides) puis obliquer à droite en direction d'une zone plane (2700 m environ, jonction avec l'itinéraire d'accès depuis le Pont St Anne). Remonter alors dans une pente Est bien chaude en direction du Passage du Vallon (2982m). nOn récupère ainsi la combe finale de la Belle Plinier.
2. Couloir Est (1820 m, ski 5.1, E)
Descendre un peu sur l'arrête Est (environ 70 de D-) pour arriver devant le joli couloir Est évident
Vallon WNW supérieur de la Belle Plinier, vu depuis le point 2616.© Skitour/Pja
Bulletin d'estimation du risque d'avalanche Maurienne
Valable jusqu'au 22.11 en soirée
Rédigé le 21.11.24 à 16:00
Au-dessus de 1800m indice de risque marqué, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : nombreuses plaques dans les zones d'accumulation au-dessus de 1800 m
Risque Naturel : rares petites coulées lors d'éclaircies
Résumé : Départs spontanés : rares petites coulées lors d'éclaircies
Déclenchements skieurs : nombreuses plaques dans les zones d'accumulation au-dessus de 1800 m
Stabilité : NOUVEAUX FORTS CUMULS DE NEIGE EXTRÊMEMENT VENTÉS
Déclenchements provoqués : au-dessus de 1800/2000 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), de nombreuses plaques se sont à nouveau formées jeudi soir. Elles ont des superficies limitées, sont faciles à déclencher et engendrent des petites (taille 1) ou moyennes (taille 2) avalanches. Les cassures sont variables et peuvent être localement très épaisses (>1 m). Les fortes précipitations doublées d'un vent tempétueux d'Ouest ont accumulé la neige fraîche dans les versants et combes abritées, souvent loin des crêtes. Dès lors, les pentes les plus skiables (les plus enneigées) sont précisément celles qui hébergent le risque le plus important.
En-dessous de 1800/2000 m, le risque est faible car la neige a été humidifié puis a regelé.
Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs fréquents.
Départs spontanés : très faible activité. Rares départs près des rochers pendant les éclaircies.
Autres dangers : en altitude, il est possible que la surface soit localement vitrifiée.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1200/1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche, on peut viser : 1700/1800 m dans les combes les mieux enneigées.
Enneigement : enneigement très hétérogène. Sous 1800/2000 m, 3/5 cm de neige froide sur une croûte aléatoirement portante (neige humide en-dessous). Au dessus, les vents tempétueux ont travaillé le manteau : certaines combes et creux sont chargés d'une poudreuse assez dense, voire portantes alors que de nombreux dômes ou arêtes sont encore à nu. Aux abords des crêtes, la neige est plus rare et plus dense que dans les pentes en contrebas. Il n'est pas impossible de rencontrer une surface vitrifiée au-delà de 2000 m, parfois cachée sous une fine couche de fraîche.