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Mont Pourri, par le Col des RochesDépart : Les Arcs 2000 (2150 m)
Topo associé : Mont Pourri, par le Col des Roches
Sommet associé : Mont Pourri (3779 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 1850 m.
Ski : 4.1
Sortie du jeudi 8 juin 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau, petit vent frisquetEtat de la route :
piste carrossable correcte mais limite avec une berline
Altitude du parking :
2400Arête étroite en neige dure avec relief non skiée
Plateau en neige dure ***
Glacier du Pourri : couche de poudre d'épaisseur variable, quelques plaques dures ****/***
Glacier des Roches : poudre réchauffée ***/****
Pistes : Un peu lourde mais rigolote ***
J'ai mis 4* car l'impression générale est bonne et en plus pas de portage
Altitude de chaussage (montée) : 2400
Altitude de déchaussage (descente) : 2400
Activité avalancheuse observée : rien
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Gwenael
La sortie traditionnelle de fin d’année au Mt Pourri.
Un enneigement encore suffisant, mais bien modeste par rapport à ma sortie de l’année dernière le 21 juin : h**p://www.skitour.fr/sorties/mont-pourri,72926.html
On part quand même à ski de la voiture, ne nous plaignons pas.
Une montagne toujours aussi belle, dès qu’on a quitté les pylônes.
En plus la montagne avait été toute repeinte de blanc deux jour avant.
Par contre j’avais une forme très moyenne aujourd’hui.
Heureusement que Gwenael a su me motiver car j’aurais fait demi-tour cent fois si j’avais été seul.
Dès les premiers mètres au départ j’ai senti que le turbo était en panne et que je tournais sur un cylindre.
En plus j’ai perdu une lentille de contact vers 2750m, si quelqu’un la retrouve …
Le chemin de croix a été long et j’ai effectué un nombre de génuflexions bien au delà du minimum syndical.
Heureusement un skieur solitaire a fait la trace (grand merci à lui), peaufinée par trois autres gars. Peu de monde, donc, mais tous bien sympas.
On a fait le verrou du glacier des Roches et celui du haut au Pourri en crampons, car il y avait des plaques de neige bien dure (certains l’ont fait avec les couteaux).
La descente du col des Roches passe bien si on est en forme, mais la neige est dure, limite glace sur quelques mètres.
Comme j’étais mou des jambes, de la tête et des crampons alu, j’ai sorti un ficelou fort symbolique que Gwenael a négligé avec aisance.
L’arête sommitale est en neige dure et sa descente en crampons (bien expo en haut) demande de la concentration quand les jambes ont la consistance du flan aux pruneaux.
J'avais un peu les patates au fond du filet.
Quand je pense que l’année dernière je la passais à ski tranquillou.
Comme quoi la physique de l’eau plus ou moins gelée et cristallisée et un physique valétudinaire, changent complètement la perception du moment.
Toutefois la descente à skis a été bien meilleure que je le craignais et même bien plaisante la plupart du temps.
L’arrivée à la voiture en polaire/goretex et la transition short/tongs signe la fin de saison.
Merci à Gwenael pour ses encouragements et sa joie d’être en montagne qui m’ont porté au sommet et c'était pas gagné.
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