Départ : Route du Col du Coq (1200 m)
Topo associé : Dent de Crolles, Ravin de la Gorgette en boucle
Sommet associé : Dent de Crolles (2062 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 1100 m.
Ski : 4.3
Sortie du jeudi 26 février 2015
Conditions nivologiques, accès & météo
Nuages opaques d'altitude, ambiance grise mais bonne visibilité, assez doux.État de la route: noire
Altitude du parking: 1200m
Globalement poudre humidifiée encore assez légère en forêt, cartonnée dans les zones ventées, croûtée en surface dans les versants ensoleillés. Il faut chercher la poudre dans les secteurs ombragés à l'abri du vent (combe Ouest du Bec Charvet ou Giclas par exemple). La traversée en haut de la prairie SW et le Pas de l'Oeille semblent bien chargés, méfiance...
Ravin de la Gorgette (12H): poudre humidifiée bien agréable au-dessus de l'entonnoir, de plus en plus lourde et traffolée par les purges au fur et à mesure de la descente. La neige revenue permet de moins subir les reliefs. Glace sous-jacente en rive droite. Les étroitures passent bien. Le ressaut du bas devient très délicat à négocier, descente en escalier sur un placage de glace en cours de fonte... Après il ne restera que du rocher. Boules dures pour finir, pas très agréable mais assez court. ***
Pravouta SW (13H30): poudre assez légère et à peine cartonnée en restant le long de la forêt. Pas si pire! ****
Altitude de chaussage (montée): 1200m
Altitude de déchaussage (descente): 1200m
Activité avalancheuse observée: RAS
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Ravin de la Gorgette en boucle par la prairie SW - Pravouta en traversée SE >> SW
Ce midi, je prends mon ticket pour cette descente emblématique affectionnée des skieurs de pente raide du coin et même d'ailleurs...
Ce n'est pas tant pour les conditions du jour mais plutôt pour cette ambiance unique que je suis attiré par cet austère entonnoir. Le nom de "Ravin" n'est pas usurpé. Une fois lancé, il n'y a pas d'autre échappatoire que d'en ressortir par le bas.
La grisaille du jour ne gâchant rien à l'ambiance, elle a néanmoins l'avantage de préserver les rives du couloir d'éventuelles surchauffes. Malgré un dégel en cours, rien ne bouge.
Mis à part le dernier ressaut du bas pouvant être assez problématique en cas de manque de neige, et ça en prend le chemin, le reste est assez skiant. Dommage de finir par quelques mètres de boules dures, ce qui donne un caractère "sanglier" à cette couenne.
Dur dur après cela de se remotiver pour une seconde montée depuis le parking. J'enchaîne finalement sur un Pravouta SW en lisière de forêt encore bien agréable à la descente.