Départ : Chambéranger (1490 m)
Topo associé : Le Grand Bec, face Nord-Ouest (voie Gromier)
Sommet associé : Le Grand Bec (3399 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 1600 m.
Ski : 5.3
Sortie du lundi 27 mai 2013
Conditions nivologiques, accès & météo
grand beauEtat de la route : ok
Altitude du parking :
1740 m environ, 2 virages au dessus de plan fournier
Altitude de chaussage (montée) : 1900
Altitude de déchaussage (descente) :1900
Activité avalancheuse observée : néante en matinée mais grosse chaleur en après midi. Une grosse plaque en départ spontané la veille sur la moitié de la pente sous le débouché de la NW. Dans la pente de la moraine en dessous, c'est souvent mais là ?
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec René Sallier, Thierry Mugnier
selon topo sauf sortie un peu plus à droite
La passe de trois. Après le Grand Coude en mars et la Nord Ouest la semaine dernière, il fallait qu'on finisse de visiter les couloirs de cette face pour bien marquer notre saison 2013.
Cela étant, la Cicatrice , c'est pas le même délire que les 2 autres. Vraiment plus raide, de l'escalade, de la désescalade, du rappel, enlever les skis, mettre les crampons, remettre les skis et 100 mètres plus bas on recommence. Peu de plaisir, beaucoup de tension (du moins pour ma part). Pour résumer , j'ai pas aimé sauf à la montée avec de jolis petits passages en polystyrène.
N'ayant que peu de renseignent sur l’équipement, j'avais emmené les pitons, les stoppeurs et la trousse à spit.
Bien m'en a pris ; aucun relais apparent avec l’enneigement récent. Un spit a donc été mis en sortie de goulotte couplé avec un petit cablé matraqué. Dans l'état d’enneigement que nous avons rencontré, on peut donc arriver à ski à ce relais et passer la goulotte avec un rappel de 30 mètres (corde de 60m) contrairement au topo de la première à ski qui indique "rappel de 60 m". S'agissant du ski, le problème de la cicatrice , c'est que lorsqu'on enlève la partie du couloir lissée par les coulées, les rochers affleurants, il n'y a plus beaucoup de place pour skier. Cela fait donc peu de virage pour pas mal de dérapage. Entre le sommet et la désescalade médiane dans le goulet, je n'ai pu envoyer que 12 virages. René qui vire plus court a du en faire 20 ; ça fait peu au bout du compte. En dessous heureusement , ça allait un peu mieux. Alors que dans la nord ouest c'était presque non stop sans parler du grand coude qui est le couloir 3* de la face et peu exposé contrairement à ce qu'on imagine du bas (grâce au trottoir le long de la barre rocheuse sommitale). Thierry nous a accompagné à pied à la montée et à la descente. Ravi.