Départ : la Bérarde (1720 m)
Topo associé : Les Rouies, par le glacier du Chardon
Sommet associé : Les Rouies (3589 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1800 m.
Ski : 3.3
Sortie du dimanche 22 avril 2012
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau, quelques nappes de brouillard avant 10h00, froid en altitude avec un vent plus que sensible...Etat de la route : Sèche
Altitude du parking : La bérarde
Dernier raidillon : Gavé de poudre, impossible de la passer à pied (enfoncement jusqu'aux aiselles), et on a pas oser passer pleine pente à peau.
Plat sommital : Poudre ventée
Glacier des Rouies 3300-3100 : Poudre froide ***** à skier
Glacier des Rouies 3100-2750 : Poudre en cours d'humidification, on sent le fond crouté
Glacier du Chardon 2750-2200 : C'est déjà plus lourd, content de descendre dans les traces de montée
Altitude de chaussage (montée) : 1800 (30 minutes de portage)
Altitude de déchaussage (descente) : 1800 (15 minutes de repeautage, 25 minutes de portage)
Activité avalancheuse observée : Quelques purges superficielles le matin
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par Jeroen)
Comme il y a deux ans, les rouies c'est une bonne course pour préparer la PDG : De la longueur, en altitude. Départ de la Bérarde à 7h00, on commence par 30 minutes de portage puis on chausse les skis. Peu de neige au départ, mais dès qu'on franchit le plan du Carrelet il y en a de plus en plus, et la trace devient vite pénible (enfoncement 25cm, jour blanc donc on navigue à vue). On se fait prendre dans le brouillard vers 2600 et on rate le couloir d'accès au glacier des ROuies. Puis tout se dégage. On récupérera le glacier des rouies vers 2850 par une traversée un peu exposée. Nico et Moi on est bien cuits, on laisse david à la trace. L'altitude, c'est dur...
Sur le plateau sommital le vent nous pince bien. Une dernière traversée bien longue, et on signe le but sous les rochers sommitaux, froid, et trop de neige pour espérer passer à pied. On aura finalement mis 5h15 pour atteindre ce point (contre 3h45 il y a deux ans...)
Descente bonne en haut, en dessous c'est déjà plus lourd. Pour finir, le retour depuis plan carrelet est assez pénible.
Une personne à l'attaque du Vaccivier Occidental, avec un ressaut inférieur bien peu enneigé. Des traces nulles part ailleurs.