Départ : Val d'Isère (Le Fornet) (1930 m)
Topo associé : Cime d'Oin, versant Ouest
Sommet associé : Cime d'Oin (3276 m)
Orientation : W
Dénivelé : 1100 m.
Ski : 2.2
Faune : cet itinéraire passe près de zones sensibles. Voir consignes sur fiches topo
Sortie du mardi 17 mai 2011
Conditions nivologiques, accès & météo
Très beau temps. Isotherme 0 °C annoncée à 2800 m.Etat de la route :
Altitude du parking :
2056 mAltitude de chaussage (montée) : 2300 m
Altitude de déchaussage (descente) :2300 m
Activité avalancheuse observée : Aucune aujourd'hui, mais coulées récentes en pentes raides après les chutes de neige du 14 mai.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
entre refuge et Tête du Bouc | 2300 à 2700 m | N | 8 h | Irrégulière | Neige ayant reçu la pluie puis regelé. | |
glacier et plus haut | au-dessus de 2700 m | NW | 9 h | Poudre tassée | 30 cm de poudreuse tombée le 14 mai. |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Parking du Pont St-Charles, refuge de Prariond, Tête du Bouc, puis glacier des sources de l'Isère (itinéraire classique surligné en bleu sur la carte IGN TOP25 3633ET) .
Démarrage du parking à 7h45. Montée à pied jusqu'au sortir des gorges du Malpasset. Traversée de l'Isère sans problème juste en amont du confluent avec le ruisseau des Revers du Prariond. Chaussage à 8h30 vers 2300 m. Neige avec des vaguelettes jusque sous la Tête du Bouc, puis lisse et toujours très bien regelée jusqu'au glacier (couteaux) atteint vers 9h30. Pratiquement d'un seul coup, 30 cm de poudreuse tassée, ce qui permet l'observation d'empreintes de renard et de lagopède.
Tiens, là-haut, un chamois sur l'arête Sud-Est de la Cime d'Oin...
Arrivée à 10 h au col de la Vache, pas de vache mais deux Italiens venant du Val d'Orco depuis Ceresole Reale.
Arrivée à 10h30 au col d'Oin: un chocard à bec jaune (non non, pas un choucas!)...et deux papillons.
Superbe descente avec mon équipement telemark préféré: LEGERETE et SOBRIETE. Quelques niverolles alpines s'envolent à mon passage.
Plus bas, plusieurs traquets motteux, pipits spioncelles et bien sûr des marmottes, toujours très peu craintives sous le refuge.
J'ai beau connaître par coeur la Tarentaise grâce au métier d'accompagnateur en montagne, je crois que je ne me lasserai jamais de la beauté de ce secteur du Parc National de la Vanoise.
Pour les photos, on verra ça la saison prochaine...
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