Sommet : Cime d'Oin (3276 m)
Orientation : W
Dénivelé : 1350 m.
Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 2.2 E2
Pente : 30° passage à 35
Prendre la route du col de l'Iseran jusqu'au Pont Saint Charles puis 3 possibilités
1/Suivre le chemin d'été en rive droite des gorges de Malpasset (glace très fréquente, crampons indispensables) jusqu'à la sortie des gorges puis atteindre le refuge en rive droite du grand replat.
2/Remonter en rive gauche le Grand Torsaï jusque vers 2550 m. Rejoindre le revers de Prariond et descendre jusqu'à l'Isère. Remontée de 30 m pour atteindre le refuge.
3/Suivre le fond des gorges (gros enneigement indispensable).
Du refuge partir E jusqu'au point 2364 puis remonter la combe orientée NW puis vers 2950 prendre plein E (vers la Cime de la Vache), rejoindre la crête au point coté 3127. De là, suivre la crête vers le SE en direction de la Cime d'Oin d'abord en ski, puis sur une crête très aérienne en crampons/piolet (selon les conditions de neige)
Il semble possible de descendre droit sous le sommet : environ 4.3, expo 3 (pas testé).
Valable jusqu'au 03.02 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : Quelques plaques formées sous le vent de Sud. Avalanche de grande ampleur rare mais possible.
Risque Naturel : petites avalanches en poire dans les pentes au soleil. Plaques de fond.
Résumé : Départs spontanés : petites avalanches en poire dans les pentes au soleil. Plaques de fond. Déclenchements skieurs : Quelques plaques formées sous le vent de Sud. Avalanche de grande ampleur rare mais possible.
Stabilité : NEIGE RÉCENTE EN BONNE VOIE DE STABILISATION AU NORD DU MASSIF. PROBLÉMATIQUE DE COUCHE FRAGILE PERSISTANTE MOBILISABLE AU SUD DU MASSIF. Déclenchements provoqués : - Quelques plaques formées sous le vent de Sud de ce samedi sont encore en place. Bien qu'en bonne voie de stabilisation, certaines demeurent déclenchables à ski, surtout quand la pente se raidie. Elles sont en neige ferme voire dure. Avalanches petites à moyenne (taille 1 à 2) possibles. - Sur la moitié Sud du massif, les couches fragiles persistantes en gobelets enfouies dans les versants froids (Est à Ouest en passant par le Nord) semblent mobilisables par une forte contrainte. Par exemple, une première petite avalanche (décrite au-dessus), une violente chute, un ski trop appuyé. En cas de déclenchement, une avalanche d'ampleur (taille 3) est probable. Observable : woumfs. Départs spontanés : - les plaques de fond vont être de plus en plus nombreuses à se décrocher, dans les versants Sud Est à Sud Ouest, raides, herbeux, le plus souvent sous 2200/2400 m. - en suivant la course du Soleil, des petites avalanches en poire se déclenchent dans les pentes raides, au départ des rochers.
Qualité : L'enneigement s'est bien amélioré avec les chutes des derniers jours. Il reste généralement déficitaire sous 1600 m où il a plus souvent plu que neigé, mais se trouve rapidement dans la moyenne haute au-dessus. Limite skiable : Dès 1200/1300 m en pentes herbeuses. Mais pour trouver la vraie sous-couche, il faut atteindre 1400/1500 m en Nord, et 1500/1900 m en Sud selon la raideur de la pente. Qualité de la neige : En sud le manteau se "printanise" au fil des jours. C'est en basse/moyenne montagne que le ski de printemps est le moins pire. Plus haut, ou dans les autres orientations très ensoleillées, il manque encore des cycles dégel/regel pour profiter d'un ski de printemps agréable. La croûte peut casser le matin, la neige peut coller une fois dégelée l'après-midi. En large nord, on skie de la poudreuse tassée qui tourne frisette en surface là où le vent Italien n'a pas eu d'impact. A l'approche de la frontière italienne, la neige est plus souvent cartonnée vers durcie par le vent.