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Bécassine aux Aiguillettes de Vaujany 
Massif : Grandes Rousses - Arves
Départ : Col du Sabot (2100 m)
Topo associé : Les Aiguillettes de Vaujany, Combe Nord
Sommet associé : Les Aiguillettes de Vaujany (2547 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1000 m.
Ski : 2.3
Départ : Col du Sabot (2100 m)
Topo associé : Les Aiguillettes de Vaujany, Combe Nord
Sommet associé : Les Aiguillettes de Vaujany (2547 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1000 m.
Ski : 2.3
Sortie du mardi 13 mai 2025
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : 3° au départ, la nuit a dû être fraîche, sommets plâtrés - puis température agréable avec toutefois toujours un peu de fraîcheur
Conditions d'accès/altitude du parking :RAS, qq cailloux - pkg à l'épingle 1900m ensuite pas suffisamment déneigé (sauf 4x4)
Altitude de chaussage/déchaussage : on peut chausser vers 2039m - déchaussage identique + quelque dizaines de mètres enneigées le long de la route
Conditions pour le ski : très bon ski jusqu'au déchaussage - fond ferme avec quelques mm de saupoudrage de la nuit - descente E revenue à point : velours - vers le bas manteau neigeux moins lisse, alvéolé et trafolé mais se laissant bien skier moyennant quelques trépidations
Conditions nivo et activité avalancheuse : stable au moment de la sortie - en N quelques baleines commencent à ouvrir leurs grandes bouches
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par taramont)
S'il existait une taxe sur l'infortune, ce soir, je serais ruinée.
Ah on est le 13 aujourd'hui ? Mais mardi 13, pas vendredi 13 ! Le ciel se sera emmêlé les pinceaux. Tout comme moi.
La journée a pourtant bien commencé. La presque encore Pleine Lune des Fleurs n'était pas encore couchée quand je commençais à me réveiller au volant. Un blairoton tout mignon, passa tranquillement sur le chemin. Je jure que ce n'était pas un chat noir.
J'étais au rdv à l'heure précise ayant nécessité négociation la veille et nous embarquons, pas pour Cythère, mais plus prosaïquement pour Vaujany.
Déroulé des embrouilles :
On est prêtes à partir. Mais où est mon sac ? S'il n'est pas ici, c'est qu'il est ailleurs et nulle part ailleurs que dans ma voiture restée à Comboire. Inventaire : j'ai mes skis, mes peaux sont dessus, mes chaussures, mes bâtons, une veste, des gants, mon téléphone, mon APN. Rien de plus. Si, Linaigrette. Qui pense qu'avec 1 sac, 1 casse-croûte, 1 gourde (une seule si on ne m'inclus pas dans le compte), 1 paire de couteaux et 1 paire de crampons pour 2, ça devrait le faire. Le problème ce sont les lunettes de soleil. Pour le moment, pas de problème, à 6h15 en W, on n'est pas encore aveuglées. Ensuite, nous marcherons vers l'E ; si je me mets derrière Linaigrette, je peux reposer mes yeux sur son ombre et, si ça ne suffit pas, sur l'ombre de son ombre (mais celle-ci je ne sais pas où elle est...). Tout va bien jusqu'à l'attaque du versant W de Côte Mouton bien gelé. On est toujours à pied sans crampons. Au pt 2287, ça se calme et on peut chausser. Mais les couteaux sont utiles. Donc, je prends les crampons et je continue à marcher ainsi jusqu'au sommet. Linaigrette se transforme en sherpani, ses skis/couteaux aux pieds, mes skis sur le sac. Pour une fois, je marche d'un bon pas : aucun mérite avec rien sur le dos !
Ah on est le 13 aujourd'hui ? Mais mardi 13, pas vendredi 13 ! Le ciel se sera emmêlé les pinceaux. Tout comme moi.
La journée a pourtant bien commencé. La presque encore Pleine Lune des Fleurs n'était pas encore couchée quand je commençais à me réveiller au volant. Un blairoton tout mignon, passa tranquillement sur le chemin. Je jure que ce n'était pas un chat noir.
J'étais au rdv à l'heure précise ayant nécessité négociation la veille et nous embarquons, pas pour Cythère, mais plus prosaïquement pour Vaujany.
Déroulé des embrouilles :
On est prêtes à partir. Mais où est mon sac ? S'il n'est pas ici, c'est qu'il est ailleurs et nulle part ailleurs que dans ma voiture restée à Comboire. Inventaire : j'ai mes skis, mes peaux sont dessus, mes chaussures, mes bâtons, une veste, des gants, mon téléphone, mon APN. Rien de plus. Si, Linaigrette. Qui pense qu'avec 1 sac, 1 casse-croûte, 1 gourde (une seule si on ne m'inclus pas dans le compte), 1 paire de couteaux et 1 paire de crampons pour 2, ça devrait le faire. Le problème ce sont les lunettes de soleil. Pour le moment, pas de problème, à 6h15 en W, on n'est pas encore aveuglées. Ensuite, nous marcherons vers l'E ; si je me mets derrière Linaigrette, je peux reposer mes yeux sur son ombre et, si ça ne suffit pas, sur l'ombre de son ombre (mais celle-ci je ne sais pas où elle est...). Tout va bien jusqu'à l'attaque du versant W de Côte Mouton bien gelé. On est toujours à pied sans crampons. Au pt 2287, ça se calme et on peut chausser. Mais les couteaux sont utiles. Donc, je prends les crampons et je continue à marcher ainsi jusqu'au sommet. Linaigrette se transforme en sherpani, ses skis/couteaux aux pieds, mes skis sur le sac. Pour une fois, je marche d'un bon pas : aucun mérite avec rien sur le dos !
Au sommet, on est rejointes par deux messieurs. « Vous avez des problèmes de peaux ? » demande l'un soucieux de voir cet équipage de bric et de broc. Non, Monsieur, je n'ai pas de problème de peaux, j'ai un problème de cerveau ! On explique le gag. Je me permets de demander s'ils n'ont pas une paire de lunettes de soleil en rab. Si, l'un d'eux, peut me prêter son masque. Ils descendent en E comme nous et si on ne se revoit pas car ils ont un timing serré, on s'arrangera par téléphone. J'écris soigneusement le numéro dans l'appli « notes » de mon tél, je le répète même pour être sûre d'avoir bien compris. Je prends possession du masque et chacun va vers son destin. La descente est parfaite. On remonte. On descend jusqu'au Ruisseau du Sabot, on partage les quelques victuailles, on remonte jusqu'à la petite crête qui domine le col, on va voir l'état du barrage (bien sec!), on s'extasie devant les champs de crocus, le temps est toujours radieux. Bref, journée idéale alors que j'avais failli renoncer à cause de ce qui me manquait.
Descente à la voiture, neige encore bien conservée, aucun caillou ne tombe de Côte Belle, même pas 100m à descendre à pied le long d'un charmant ruisselet bordé de tussilages. Et c'est là que je me rends compte que je n'ai plus mon APN. Je remonte à pied puis à skis. 115m plus haut, il git dans la neige. Ouf ! Je redescends et là je me rends compte que le numéro de téléphone du jeune homme qui m'a prêté le masque n'est pas enregistré. Ça c'est une vraie tuile ! Je ne sais ni son nom, ni son adresse. Juste qu'il habite Grenoble vers la Place Mistral et qu'il est peut-être étranger (anglais?). Si d'aventure quelqu'un le connaissait....La seule bouteille à la mer que j'ai trouvée à lancer est un message sur le forum perdu/trouvé. Mais il n'y a rien eu de perdu. Il faudrait une rubrique prêté/rendu rien que pour moi ! Je suis horriblement gênée.
Cerise sur le gâteau : j'avais pour mission de photographier le versant W du Dôme des Cochettes pour quelqu'un qui a de grands desseins. Et ne voilà-t-il pas que je confonds Cime et Dôme et que je rate cette mission aussi.
J'ai conseillé très récemment à un contributeur qui a eu des problèmes matériels récurrents de consulter l'horoscope de son matériel avant de partir. J'aurais mieux fait d'appliquer ce conseil à moi-même !
Mais finalement, à part ce problème d'impossibilité de restituer le masque à son propriétaire, problème qui me turlupine vraiment, tout le reste s'est pour le moment, superbement passé. Pour le moment, car je crains que Madame de Grand Air (la bien-nommée!) ne licencie dès demain Bécassine qui, vraiment, arrive à faire le maximum de sottises dans le minimum de temps.
Merci à Linaigrette d'avoir rempli son rôle de sherpani sans se plaindre un seul instant.
J'ai conseillé très récemment à un contributeur qui a eu des problèmes matériels récurrents de consulter l'horoscope de son matériel avant de partir. J'aurais mieux fait d'appliquer ce conseil à moi-même !
Mais finalement, à part ce problème d'impossibilité de restituer le masque à son propriétaire, problème qui me turlupine vraiment, tout le reste s'est pour le moment, superbement passé. Pour le moment, car je crains que Madame de Grand Air (la bien-nommée!) ne licencie dès demain Bécassine qui, vraiment, arrive à faire le maximum de sottises dans le minimum de temps.
Merci à Linaigrette d'avoir rempli son rôle de sherpani sans se plaindre un seul instant.
Itinéraire suivi :Pkg - Côte Mouton - Sommet - Descente E - Remontée sommet - Descente en N jusqu'à 2050 env - remontée vers Col du Sabot puis descente pkg sous Côte Belle - 13,2km
Horaires : 6h15 - 13h
La quasi PL des fleurs
Ligne Petit et Grand Renaud ?
Rochail ?
Massif du Taillefer
Rochers Rissiou
ma sherpani sur fond de Belledonne
cathédrales de pierre
au fond, la Grde Lance d'Allemont
ombre et lumière dans les abîmes
Flèches de pierre
Ma sherpani toujours en marche
blancs ourlets pour roches fauves
encore quelques pics acérés
l'Etendard
le torrent n'a cure des coulées de lumière
encore des sentinelles
ma sherpani garde le sourire
vue jusqu'au MB
On repeaute en E (Linaigrette avec les deux messieurs)
belle ligne de crête en N
sans commentaire
Barrage de Grand Maison bien vide et à G pour vous donner une idée de l'enneigement du bas de l'itinéraire du Rocher Blanc....
Les Aiguilles de l'Argentière
au jardin
narcisses de Vaujany
Commentaires
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