La Gorge ☠️! Face Est de l’Etale, le 21.02.25 par ghyslain, alainlo, marian

Massif : Bornes - Aravis
Départ : Col des Aravis (1486 m)

Topos associés : Blonnière, Combe à Marion Blonnière, La Gorge

Orientation : N

Dénivelé : 938 m.
Ski : 5.4

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Sortie du vendredi 21 février 2025

ghyslain, alainlo, marian

Conditions nivologiques, accès & météo

Météo/températures : petit voile nuageux mais bon regel
Conditions d'accès/altitude du parking : col des Aravis
Altitude de chaussage/déchaussage : col
Conditions pour le ski : un peu de tout, au soleil transfo et à l’ombre vieille poudre compacte, beaucoup de glace goulotte de plus de 50m…

Conditions nivo et activité avalancheuse : on est repassé à l’ombre mais à la fin de la goulotte grosse purge de lourde avec pierres 😬😬! On a eu chaud, mais on etait protégés.

Skiabilité : 😐 Correcte

Compte rendu (par ghyslain)

Itinéraire suivi : en boucle voir gps
Horaires : on a passé beaucoup de temps à d’escalader !
Reprise de la pente depuis un petit moment j’en avais plus fait.

Alain nous motive pour sa fameuse Gorge, la montée se passe sans encombre jusqu’à l’entrée dudit couloir. On s’encorde pour passer la corniches et dégager l’entrée pour passer en skis. Les corniches ne font pas rire les mouettes (ou le Gypaète…), on attend que le soleil chauffe un peu plus pour s’y engager.

Le départ est bien raide, mais j’arrive à claquer des virages c’est impressionnant quand même l’histoire. La neige nous permet de skier sans encombre jusqu’à la niche ou grotte. Puis une grande désescalade s’ensuit dans une bonne glace (je n’en mène pas large, je suis plus à l’aise skis aux pieds d’habitude…), les copains m’assurent depuis un relais avec un piton (que l’on a enlevé par la suite) je termine la cascade et rechausse quand une énorme purge dévale tout le couloir avec des pierres dans tous les sens, grand moment de stress, on s’appelle tout va bien on était tous hors de portée en rive droite 🥵!

On rechausse mais c’est pas fini, une nouvelle etroiture nous donne du fil à retordre, puis on se laisse glisser en regardant les traces de Paul et son acolyte dans l’éperon des éphémères (qui a l’air plus accueillant quand même !).

Voilà un sacré morceau, le 5.4 n’est pas volé bravo aux découvreurs ! Je m’enfile une petite bière au bar tout seul pour décompresser, ouf!