Petit tour dans la vallée de la Clarée, le 07.02.25 par UltraViolet

Massif : Cerces - Thabor - Mont Cenis
Départ : Pont de l'Alpe (1710 m)

Topos associés : Col de l'Aiguillette, Aller Retour depuis le pont de l'Alpe Crête de Moutouze, Tour horaire Col du Galibier, Versant Sud Col du Galibier, Versant Nord

Sommets associés : Col de l'Aiguillette (2534 m) Crête de Moutouze (2862 m) Col du Galibier (2642 m)

Orientation : E

Dénivelé : 3227 m.
Ski : 2.2

Sortie du vendredi 7 février 2025

UltraViolet

Conditions nivologiques, accès & météo

Météo/températures : J1 - soleil, très froid, grand vent ; J2 - couvert / brouillard ; J3 - soleil !
Conditions d'accès/altitude du parking : RAS
Altitude de chaussage/déchaussage : parking
Conditions pour le ski : bonne en faces Nord, transfo et dur sinon avec des zones correct là où le vent a accumulé de la poudre

Conditions nivo et activité avalancheuse : RAS

Skiabilité : 🙂 Bonne

Compte rendu

Itinéraire suivi :

- J1 : Pont de l'Alpe (1709m, 11h30) -> col de l'Aiguillette puis crête du Chardonnet (2717, 14h) -> l'Argentière (1861m, 16h) -> refuge du Ricou (2118m, 17h)

- J2 : refuge du Ricou (2118m, 8h30) -> Planiaud (2281m, 9h30) -> pont du Moutet (2024m, 10h) -> col derrière les crêtes de la Moutouze (2726m, 12h30) -> le Gap (2050m, 13h) -> refuge des Drayères (2180m, 15h)

- J3 : refuge des Drayères (2180m, 8h) -> col des Rochilles (2491m, 9h30) -> pont de la Valoirette (1986m, 10h) -> col du Galibier (2642m, 12h30) -> les Sestrières (1980m, 13h)

Raid en amoureux avec Sandra dans cette belle vallée de la Clarée !

Partis du Pont de l'Alpe pas très tôt le vendredi, les 1000m de déniv sont vite avalés. Il faut dire que le vent qui nous glace jusqu'aux os ne nous incite pas à traîner, et ira jusqu'à nous faire perdre un filet pour les peaux au sommet de la crête du Chardonnet.

Heureusement la descente est tranquille et nous réserve de la bonne neige. Nous profitons d'une pause au refuge du Chardonnet pour nous réchauffer et goûter leurs pâtisseries toujours aussi exquises.

La suite de la descente dans les mélèzes et top, et la remonté finale jusqu'au refuge nous met en appétit.

Super ambiance au refuge, où un éducateur spécialisé initie trois jeunes à la montagne et au gardiennage refuge : ils participent à la cuisine et au service, font visiter les dortoirs... Gros respect à l'asso Un Pas De Côté (updc.fr/) pour leurs actions.

Le lendemain, nous partons en même temps qu'un groupe d'initiation de 15 personnes, ce qui n'est pas du goût des deux tétras que nous dérangeons. Désolé !

Ce gros groupe prévoit la même sortie que nous : le tour des crêtes de Moutouze, mais l'inertie de groupe a raison d'eux et nous ne les recroiserons pas.

Nous hésitons un moment avec le rocher de la grande Tempête, mais le vent d'hier est annoncé forcissant, et le nom du sommet laisse présager un sale quart d'heure là haut, d'autant plus que la visibilité s'annonce médiocre.

Nous redescendons donc vers le fond de vallée (coucou le refuge Laval) et attaquons la remontée vers le lac des Béraudes.

Cette fois ci c'est un lagopède que nous dérangeons, décidément !

La visibilité se dégrade bel et bien, et nous finissons par nous tromper de col : pour un peu nous redescendions vers le lac via le col entre les crêtes de Moutouze et le sommet 2709.

Une fois au bon col, nous redescendons dans une face Nord généreuse en poudre, malheureusement sans trop y voir.

Une fois sortis des nuages, la fin de la descente dans les mélèzes et bien cool !

Pic-nique au bord de la rivière, puis remonté au refuge des Drayères pour une après-midi de repos et de lecture.

Le dimanche nous hésitons encore : le plan initial était de rentrer par le collet de la Ponsonnière via le col des Cerces, mais le BERA annonce des plaques à vent sur couche fragile enfouie dans les faces Nord.

Nous nous rabattons donc sur le plan de secours par le col du Galibier.

La montée au col des Rochilles se passe bien.

Nous croisons un vieux bunker abandonné en chemin, mais pas trop le temps de s’arrêter pour explorer.

En descendant un Gypaète barbu nous passe juste au dessus, c'est la première fois qu'on en voit un d'aussi près et c'est assez impressionnant.

Arrivés au fond du vallon de la Valoirette, il nous reste à remonter jusqu'au col du Galibier.

C'est long mais sans difficulté, à part peut-être la toute fin qui se raidi un peu et qui a l'air d'avoir été chargé par le vent, que d'ailleurs nous retrouvons dès le col franchit.

La redescente est une partie de plaisir, et il ne reste plus qu'à aller récupérer la voiture 5 km plus bas en stop avant de filer aux bains de Monêtier !