A la Jasse, ils m'ont laissé un peu de place

Massif : Belledonne
Départ : Prabert (1220 m)

Topo associé : Cime de la Jasse, Combe Sud Lacs du Vénétier

Sommet associé : Cime de la Jasse (2478 m)

Orientation : S

Dénivelé : 1280 m.
Ski : 2.2

Conditions d'accès/altitude du parking : pkg d'hiver 1210env - dégagé  jusque-là

Altitude de chaussage/déchaussage : chaussage au pkg - déchaussage env 500m de distance plus haut

Conditions pour le ski : pas terrible, ce n'était pas une idée transcendante - neige extrêmement trafolée (du labour), en cours de transformation, irrégulière, avec qq zones miraculeusement encore en poudre et d'autres en vraie neige de printemps - des cailloux commencent à ressortir dans le border

De la place, j'en ai eu tout mon soûl. Au parking « d'hiver », j'étais même seule en arrivant ! La seule bécasse à prendre les panneaux au pied de la lettre. Enfin, pas vraiment. Un suisse avait fait pareil, on doit avoir les mêmes gênes de la discipline. Au sommet, j'ai pu faire le tour de l'horizon, tranquille. Ils casse-croûtaient tous en contrebas à l'abri du vent.  

Enfin, bon, la Jasse, pour une fois que je viens à Prabert, t'aurais pu faire un effort, c'était vraiment moyen. Tu dois penser que l'étalage de tous ces brillants sommets compense la qualité du plancher, c'est un peu vrai, je te le concède, mais rien qu'un peu.

Comment j'ai atterri à Prabert ? Je dois cette extravagance à une étourderie. Après une sortie récente avec une habitante de ces lieux huppés du Grésivaudan, je me suis retrouvée avec des bâtons dépareillés. Pas vraiment chic, n'est-ce pas ? Il fallait donc opérer l'échange pour que les bâtons restent au milieu des villages E et W de la Chartreuse.

Alors, j'y suis, du côté bling bling de la Chartreuse, j'y reste. Allons revoir ce Prabert, il doit y avoir des choses bien alléchantes à se mettre sous la spatule puisque tout le gratin dauphinois s'y rue à corps perdu.

Côté panorama, rien à dire. Depuis ma dernière visite, il n'a guère vieilli, contrairement à d'autres.... Côté neige, je lui ai déjà connu une marchandise plus appétissante, mais pire aussi. Alors on ne va pas chouiner même si les gambettes d'une cigogne ne sont pas vraiment faites pour labourer une soupe que d'autres ont déjà touillée de deux spatules plus ou moins désespérées.

J'ai quand même eu le plaisir de retrouver sous un ciel serein cet environnement typiquement belledonnien que beaucoup d'autres, y compris l'armée française, semblaient apprécier comme moi à sa lumineuse valeur.

Itinéraire suivi : topo- 17km