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Quand on aime on ne compte pas les grandes casses
Sortie du vendredi 15 novembre 2024 (Il y a 2 jours)
tibalt, tytouanp
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : grand beau et en face nord ça caille
Conditions d'accès/altitude du parking : top il commence a y avoir de la neige à Pralognan-la-Vanoise
Altitude de chaussage/déchaussage :on a chausser à 2800 sous les sonnailles on a déchaussé à 2750 sous le rocher du génépi et pour la grande casse chaussage a 2850
Conditions pour le ski : très skian la neige a parfois été un peut travaillé par le vent et le terrain est parfois changeant mais en visant bien on se régale
Conditions nivo et activité avalancheuse : dans les face nord on a entendu un Woof qui a créé une petite fente au dessus de nous sous les sonailles mais sinon c quand même vraiment stable la nouvelle neige a déjà bien été travaillé par le vent est à donc Bonne cohésion
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu (par tibalt)
Encore une fois attirés par cette belle Vanoise, nous sommes partis de Pralognan-la-Vanoise à 8h10. Après 1000 m de portage dans la neige qui recouvrait le chemin, nous sommes enfin sortis au soleil au refuge de La Valette (Pralognan est actuellement un congélateur). Ensuite, depuis La Valette, nous sommes montés au Sonaille à ski depuis 2850 m, où nous avons alterné traçage dans la poudreuse et passages sur glace (sommet à 13h). La descente sur le glacier jusqu’au col du Pelve était vraiment sympa : neige ventée mais très douce sur un fond dur.
Jolie remontée au col du Dard où mon super splitboard a perdu une vis qui tenait la fixation de montée. J’ai donc dû faire toute la montée à pied. Ensuite, nous nous sommes laissés glisser jusqu’à la fin du glacier pour enfin descendre par des moraines semi-enneigées. On n’a pas vraiment apprécié le moment où il a fallu remettre les baskets trempées et gelées, mais nous sommes finalement redescendus au refuge (hôtel) du col de la Vanoise. Là-bas, il y avait des couettes, du gaz, de la lumière, et du chauffage : c’est vraiment le luxe au refuge ! Nous avons fait de super rencontres avant que trois collègues nous rejoignent pour l’ascension de la Grande Casse le lendemain.
Nous sommes partis du refuge à 5h en direction du col de la Grande Casse, où il n’y avait plus trop de neige pour gêner le portage. Comme j’avais cassé mes fixations de montée, l’option "peaux de phoque" était pour moi impensable. Nous avons donc cramponné de 2850 m jusqu’au sommet. Attention, les 1000 m de trace ne sont pas à négliger : c’est vraiment long et fatiguant (sommet atteint à 9h30).
La redescente s’est faite par le même itinéraire, dans le couloir central qui est en parfaites conditions : neige légère, bon grip quand il faut. C’était suffisant pour me donner des frissons, voire même pousser des cris après mes premières grandes courbes de la saison. Nous l’avons donc skié jusqu’au glacier pour en profiter un maximum, même si la remontée en crampons, pour ma part, n’était pas très motivante. ⚠️Attention, le col est un peu pourri : une espèce de boue gelée bien raide qui demande une vraie attention, des crampons, et de bien s’accrocher aux cordes qui traînent.
Pour finir, retour aux baskets gelées avant de descendre à Fontanette dans la bonne humeur. Après un grand nombre de pauses, un mal bon mal de dos nous avons finalement terminé à 16h en bas. Bref on s’est régaler et la raclette nous a bien aidé a récupérer