Tête du Ruitor, par le glacier de l'Invernet

Massif : Alpes Grées N
Départ : La Masure (1203 m)

Topo associé : Tête du Ruitor, par le glacier de l'Invernet

Sommet associé : Tête du Ruitor (3486 m)

Orientation : W

Dénivelé : 1780 m.
Ski : 3.1

Neige dure à la montée (bon regel) dans le vallon de l'iinvernet

Croutasse sous le col (partie raide) et le bas de la pente du Ruitor

Poudreuse légerement allourdie sur les derniers 150m

A la descente tout pareil sauf transfo lourde, très lourde, dans le vallon de l'invernet (pente sous le col toujours croutée)

Conditions nivo et activité avalancheuse : Des coulées déjà présentes dans toutes les pentes raides.

Une grande bavante que cette course. Plus de 10km de montée pour un dénivelé pas énorme.

On chausse tôt, c'est la bonne nouvelle du jour. La deuxième bonne nouvelle, c'est le regel nocturne bien présent.

Nous ne sommes pas les seuls mais on ne se gène pas. Nous montons par le vallon de l'Invernet. La plupart sont montés par le glacier du grand.

Une bise nous permet de ne pas souffrir de la chaleur pendant toute la montée. La vue est chouette mais le vallon est très plat. Les quelques traces de descente sont "toute dré" sans le pentu.

Au col, nous découvrons la vue mais aussi les gros cumulus sur toute la chaine italienne. Le Ruitor disparait devant nos yeux. Nous y allons tout de même. Du col, on commence par une grande traversée plâte et légerement descendante afin d'arriver en arc de cercle sous le Ruitor pour la montée finale dans le brouillard. Nous avons droit à quelques effets féériques où le ciel se dégage quelques secondes mais pas le temps de sortir l'appareil photo, c'est ephemere et très court. Par moment, le vent nous refroidit. On sortira la doudoune au sommet ! A d'autre, la réverberation sous les nuages nous fera transpirer. 

Nous ne connaitrons pas la vue versant Sud du Ruitor. Pour le reste c'est bien chouette avec des efffets de nuage.

Pour la descente, c'est d'abord poudreux, ensuite croûté. Pause repas au col et poursuite de la descente. Sous le col, c'est toujours dégueux et ensuite sur le plat, transfo déjà trop lourde (dire qu'on avait peur que ça transforme pas car c'était resté dur toute la montée).

Une course à faire pour le paysage et pour les amateurs de grande bambée.