Sommet : Tête du Ruitor (3486 m)
Orientation : W
Dénivelé : 2300 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 3.1 E1
Pente : 35° max
Descente par le même itinéraire.
Matériel de sécurité sur glacier.
1. par le glacier du Grand (2300 m, ski 2.1)
Plus varié mais aussi plus long :
Du refuge, suivre plutôt le fond du Ruisseau du Petit, puis celui du Grand. Au plan des Fornets, monter main gauche jusqu'au glacier. Monter sous les barres rocheuses vers le Col du Grand, puis par le versant italien atteindre le col des Vedettes où l'on rejoint l'itinéraire classique.
2. Pointe de l'Invernet, par le glacier du Grand (1900 m, ski 2.1, W)
Idem à la variante du Ruitor par le glacier du Grand jusqu'à la tête de l'Invernet. Intéressant quand une personne d'un groupe ne se sent pas de monter au Ruitor. Inconvénient : ne permet pas la descente par le glacier de l'Invernet.
3. Circuit glacier du Grand=> Invernet (2300 m, ski 3.1, W)
Montée par le glacier du Grand (voir ci-dessus) et descente par celui de lInvernet (voir ci-dessus).
4. Directe du sommet (2300 m, ski 4.1, W)
Du sommet, descendre quelques m N pour trouver l'entrée d'une faille N / NW un peu tournante entre les rochers. 50 m bien raides (bon 45°) et étroits, puis pente N tranquille.
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : au-dessus de 2200 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles. Autre danger : une croute très dure et vitrifiée, mais parfois cassante à ski est présente sous 2200m, elle est dissimulée sous quelques centimètres de poudreuse.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.