Blonnière : rampe Chauchefoin et couloir du Château, le 21.01.24 par Jb de Miscault, Lesvieuxgarcons

Massif : Bornes - Aravis
Départ : Col des Aravis (1486 m)

Topos associés : Blonnière, Rampe Chauchefoin Blonnière, Combe à Marion Pointe de Merdassier, couloir du Chateau en boucle par la combe à Marion

Sommet associé : Blonnière (2369 m)

Orientation : N

Dénivelé : 1640 m.
Ski : 5.3

Faune : Afficher les zones sensibles

Sortie du dimanche 21 janvier 2024

Jb de Miscault, Lesvieuxgarcons

Conditions nivologiques, accès & météo

Météo/températures : frais, bon vent de SO sur les crêtes. Voile nuageux à partir de 9h
Conditions d'accès/altitude du parking : un peu de glace sur la route
Altitude de chaussage/déchaussage : parking
Conditions pour le ski : combe à Marion bien tracée. Neige travaillée par le vent.

Rampe Chauchefoin : grosse corniche à l’entrée. Jusqu’à la traversée deux très grosses plaques sont parties en rive droite. On skie donc de la neige ferme ou de la poudre dense si on cherche bien. Un peu de neige glacée. Traversée bien chargée. Bas du couloir très bien rempli, pas de goulotte, grosse poudre dans la très raide rive droite.

Château : ravagé par une énorme coulée sur les 2/3 inf au centre. Le haut en neige dense. En skiant bien en rive droite grosse poudre.

Conditions nivo et activité avalancheuse : très grosses corniches. Rien vu ce jour, mais grosse épaisseur mobilisable

Skiabilité : 🙂 Bonne

Compte rendu (par Jb de Miscault)

Itinéraire suivi : montée Marion, descente rampe Chauchefoin, AR dans le château
Horaires : 6h-10h30
Une super sortie de papaz viellissants. On avait (je crois) tous les deux le souvenir d’une rampe Chauchefoin pépère, et j’étais persuadé que ce serait tracé, que nenni! La montée par la Marion déroule presque malgré une trace raide et des peaux capricieuses. Arrivée dans la Blonnière avec de superbes lumières, on rejoint l’entrée sans encombre. L’entrée est bien masquée par contre, et barrée par une énorme corniche. Heureusement qu’on connaît bien, ce qui permet de s’approcher malgré tout prudemment de la seule faiblesse pour rentrer dans la rampe par un petit saut/tout droit. Des plaques énormes ont bien purgé le haut, mais en louvoyant on trouve de la neige froide dense ou de la poudre jusqu’à la traversée bien bien chargée. Je suis passé en mode concentré piolet en main pour ne pas baser la barre, conditions idéales en fait… En dessous c’est full peuf, pas de ressaut couloir large et contrepentes ultraraides en chantilly, à se prendre pour de jeunes frirailleudeurs. Au final on n’a pas trouvé ça si facile!

Arrivés au col des Aravis, on a encore un peu de crédit sur le timing, et on pense torcher rapido un aller-retour au Château. Les grosses boules (d’avalanche) ont eut raison de notre tempo à la montée, mais en descendant bien à droite on s’est repoudré copieusement le nez jusqu’au parking !