Sortie du samedi 6 mai 2023
Baugeniaque
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : 6°C à 7h et des poussières
Conditions d'accès/altitude du parking : Tout bitume
Altitude de chaussage/déchaussage : 2 135 m
Conditions pour le ski : que de changement : du dur, du mou, du cartonné, du décaillé, de la soupe... bref des conditions pour skieurs 4x4
Activité avalancheuse :
- Gros reste d'avalanche sous la pointe des Arandelières.
- Purges constantes sur toute la face Est de l'Aiguille Rouge
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu
Itinéraire suivi : idem topo
Horaires : départ 7h15 - Retour au parking à 12h30 pour les 2 branquignoles et 14h45 pour les guerriers
Participants EL-RICO, DZEUS, XANAX-THE-SPLIT, LE-CLEM, LE-BEUBEU, LE-BOMBÉ, THE-SUMMIT-PEE, LIAN-FOLY.
Bon, pour remplir comme il se doit une sortie il faut une adéquation parfaite de l’ensemble des éléments pouvant mettre en valeur un ou plusieurs éléments caractérisant au mieux la dite sortie.
Par exemple pour le Mont Pourri, il faut faire ressortir un élément excessivement présent : trop :
- 1 réveil trop matinal… même si je les aime, je m’oppose à me lever tôt pour m’occuper à moitié de certains maux de mes amis à demi-mots, surtout ceux du BOMBÉ avec ces bottes en plastiques quand il se prend pour Superman avec sa bouille incroyable !
- 1 trajet trop long… l’âge avançant, je suis de moins en moins souple et je n’aime pas voir diminuer mon plein d’aisance. J’aurais sans doute préféré prendre le train pour améliorer mon bilan carbone et jouer avec mes gourdes car c’est sur les quais qu’on lave les bidons !
- 1 départ trop tardif… dans ma tête d’homme qui quête, je cours après le bonheur une main sur le cœur et l’autre sur le bon côté qui m’habite, cette perpétuelle course j’aime à la menée de bonne heure et de concert. Je sais c’est mots graveleux peuvent éveiller en vous chers Skitouriens dégout et rejet, mais je vous le promets je ne veux pas fâcher le lecteur que vous êtes !
- 1 température trop chaude… 6°C à 2100 m à 7h du matin un début mai, c’est trop chaud et un homme bien sensé n’a nulle envie de se brûler… Les ailes peut-être, les jambes surement ou alors le cerveau, tel LIAN-FOLY le mâle des montagnes, pour découvrir le sens caché de cette phrase !
- 1 neige trop difficile… en fonction du timing de descente de chacun les conditions de neige ne cessèrent d’évoluer : de pourrie ++ à pas si mal puis sans miracle à lourde. Seul XANAX-THE-SPLIT y trouva un plaisir constant et exclusif. Mais il faut s’y faire, la définition de la qualité de la neige dépend évidemment de la forme et de la technique de chacun. Au lieu de rechercher l’amélioration, la majorité des skieurs passent leur temps en glissant massivement dans la pente et à tricoter des patins au lieu de se perfectionner et de suivre le mantra du Grand Pelé « Court pour atteindre le but » !
- 1 groupe trop nombreux… au début de la rando, le gros de la troupe me suit, il parle trop, excédé je hurle « Taisez-vous en bas ». Certains, dont THE-SUMMIT-PEE et les jeunes, ont bien compris le sens premiers de mes mots, les autres le sens caché… et là ce n’était pas beau à voir. Et quand je leur demande qui est le responsable de ce foutoir personne ne pipe mot. Je leur beugle alors « Vous ne pouvez pas vous empêcher de vous défiler » et ils recommencent… Comme dirait un intégriste bas du front lorsqu’il hisse la Mique aux piloris culinaires, je suis à bout !
- 1 groupe un peu trop individualiste… Cette remarque quoique paradoxale est là pour rappeler une évidence : sur un glacier un groupe est un et indivisible, de cette unité nait sa sécurité, essentielle, fondamentale. Il faut bannir l’individualité excessive, c’est la base : il faut privilégier l’éthique dans la charte !
- 1 jeunesse trop pressée… LECLEM et LEBEUBEU sont rapides, physiques, techniques. Ils veulent de l’engagement, de l’adrénaline, mais à force de vouloir décrasser la classe des grands, ils me dégoutent !
- 1 groupe trop disparate… Avec mon ami EL-RICO qui m’a admirablement soutenu dans mon naufrage, nous nous arrêtâmes à Grand Col et avant de faire demi-tour, nous regardons le reste de la troupe en essayant d’estimer la vitesse de leur progression. Comme il faut s’avoir prendre du souci, je sors une fiole secrète et lui lance « Un dernier calcul et on s’en va ». Ah mon grand étonnement il refuse poliment, il se met à me hellbéder la trogne à coups de boules de neige en arguant qu’il préfère les jeux quand ça changent des maths.
- 1 santé trop faible… En devant m’arrêtant à Grand Col, j’ai pris conscience qu’après mes déboires de santé je n’étais plus le coureur de fond que je prétendais être. Tout au long de ce périple qui fût pour moi un chemin de croix, je gémis sans pouvoir lutter, cela m’attriste et évidemment ma peine me mine, encore et toujours !
- 1 souvenir trop douloureux… c’est en 2007 sur les pentes du Glacier du Geay que débuta la lente destruction de mon épaule droite, après un passage au-dessus d’une sournoise crevasse j’ai payé le prix fort et j’ai parcouru le reste de la pente en chutant. Au fil des sorties d’autres chutes suivront et les luxations répétées provoqueront la fêlure définitive qui me ruina !
- 1 attente trop importante : après avoir plié notre sortie au Grand Col, EL-RICO et moi, nous avons dû lutter contre l’ennui à force d’attendre le reste du troupeau au parking nous aurions pu nous occuper, à contre cœur, de la tonte des quelques brebis qui trainaient dans le coin.
- 1 hydratation trop réduite… Une fois les ouailles enfin regroupées, nous sortirent tous nos différentes spécialités brassicoles et vinicoles. Je sortis un pinard dont j’ai le secret et derrière ma calvitie naissante je leur affirmais crânement « Ce grand vin à un parfum de mystère ». Malgré l’ambiance festive personne ne voulut en gouter, méfiance ou prémonition en tout cas sagesse n’est pas folie. Puis au moment de prendre le thé, déception, je ne trouve plus mes tasses. DZEUS sûr de lui ne demande droit dans les yeux « Est-ce que t’as mis tes bols ? ». Je rougis et je baisse les yeux pour confirmer cette malheureuse situation !
Avec tous ces trop, cette course fut épique pour certains et hippique je m’colle des grammes pour d’autres, 2 en particuliers… devinez donc kikicèdon !
Quant à moi il faut que je me rebâtisse une santé digne d’un gentil skieur de rando, je crois je vais partir en cure dans le Chablais, histoire de profiter du climat de Thonon !
Chers Zamis, elles probablement avaient disparus de vos lectures, les contre-vérités et les contrepèteries sont de retours et elles sont nombreuses dans mes mots du moment.

Y'avais du monde au sommet
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