Sortie du mercredi 6 avril 2022
RFG
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : chaud et laiteux, comme…
Conditions d'accès/altitude du parking : le Mollard, des patous de merde.
Altitude de chaussage/déchaussage : 45min de portage, chaussâtes vers l’Arselle
Conditions pour le ski : Pécables.
De la neige froide à l’ombre, lourde et humide à soleil, de 5 à 30 cm de neige récente.
Globalement très peu de neige dans le vallon, mais suffisamment et de qualité pour l’itinéraire du jour.
Activité avalancheuse : RAS
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Itinéraire suivi : en AR
Horaires : 9h 13h.
J’avais hier soir d’autres projets en tête, mais mon possédé de fils de 14 mois a décidé d’anéantir tout espoir d’une longue randonnée en Valjouffrey en mugissant flammes et incantations démoniaques dès 4h ce matin…
En ce moment il se déplace à 4 pattes et en marche arrière d’une manière si fluide que, si le vent souffle un peu et qu’il fait sombre, je l’enferme dans la salle de bain en récitant dès notre père qui êtes zaux cieux.
C’est donc avec un léger mal de tête et une motivation de flan que j’ai choisi d’aller essayer de surfer le Lamas.
Approche rapide (a pied sec quoi), chaussage plus haut que prévu dans le vallon et, Rochers de la Grisonière en vue, l’évidence de « Serge Lama » fut si tentante que je m’y engageais sans sourciller.
Repéré depuis quelques années déjà, j’ai toujours pensé que cet itinéraire serait une bouse.
Et bien c’en est une, mais une bien belle bouse (elle vaut 100 fois moult bouses de Belledonne Chartreuse), et la sortie sur les dalles vaut à elle seule le déplacement, au point de ressembler à peu de choses près au final de l’Encoula. Ne manquerai qu’un peu plus d’homogénéité pour en faire un chouette couloir à faire plus souvent: Du soleil, neige conservée, approche rapide, pente abordable, itinéraire varié et final soutenu.
Sinon, niveau itinéraire, Du haut vers le bas:
L’entrée étroite puis les dalles requièrent un bon enneigement, j’ai zippé en raclant les dalles avec mon split, terrifiant.
On passe ensuite une étroiture sous un pinacle rocheux , péteux à souhait, j’ai du déchausser (25 mètres) tant il y avait de pavés (ainsi qu’une marche de 2 mètres en glace).
J’imagine qu’il est possible d’éviter la traversée à la descente pour récupérer le couloir et louvoyer dans les petites barres, mais moi j’ai buté en fonçant tout droit comme un mulet et fus contraint de remonté une 50aine de mètres…
Le reste c’est un joli couloir de vieux.
Avis aux répétiteurs !