Aller à la page : Précédente 1 2 3 4 5
Benj06 a dit :Le classer dans la catégorie "pente raide" avec les adeptes du pedalé-sauté est-ce bien raisonnable
Oui, il remonte bien piolet crampon ! On est pas obligé de skier comme une luge à foin dès que ça dépasse le 50° 😄 .
Alti a dit :
La réponse me paraît au contraire très évidente : montée en crampons, alpinisme, descente à ski, ski.Aux deux questions, non, ce n'est pas la même activité, ce qui facilite la détermination des responsabilités.Ce qu'il faut retenir, c'est le mode utilisé, pas le mélange des genres qui conduit à la confusion.
bah du coup, si tu fais de l'alpinisme à la monté et du ski à la descente, appeler ça du ski alpinisme me parait plutôt adapté.
Quand on te demande ce que tu as fait la veille, tu dis du ski entre 8h et 10h, de l'alpinisme entre 10h et midi, du ski entre midi et 12h30 et de l'alpinisme entre 12h30 et 14h ?
J'imagine que tu dis que tu as fait du ski de rando.
Si on s’intéresse un peu à l’histoire de ces compétitions et notamment les plus emblématiques qui font parties de la Grande Course comme la patrouille des glaciers, trofeo mezzalama ou la Pierra Menta, on s’aperçoit que l’évolution sur glacier ( pas pour la PM) , par cordée de 2 ou 3 et l’évolution en crampons dans des couloirs ou arêtes caractérisent de fait l’alpinisme (les cotations F font, il me semble, encore parties de l’alpinisme...)
A cela on ajoute le fait de descendre à ski + Une évolution classique en peaux de phoques , le terme ski-alpinisme , historiquement, ne parait pas usurpé...
Ce qui gêne certains je pense c’est le fait que des verticale race , des sprints ou autre course individuelle sur piste viennent s’afficher avec cette terminologie qui n’est effectivement pas appropriée... c’est le marketing de l’ISMF et sa volonté d’être au JO qui sans doutent galvaudent les courses et la pratique historique ... il suffit un peu de suivre les réactions de certains athlètes du circuit quand ils en sont réduits à ce genre d’épreuve alors que depuis toujours ils ont une approche montagne et alpine du ski de rando ...
+1
Du ski-alpinisme, c'est de l'alpinisme avec des skis dans le dos.
Après, tout est relatif car ce qui pour certains sera de l'alpinisme sera de la randonnée pour d'autres. On n'enlève pas tous les skis au même moment. Je me souviens d'avoir croisé des mezzalamistes à l'entraînement au castor, courir sur l'arete pas large sans crampons et chausser au sommet alors que nous flipions en contrebas avec crampons, piolet et corde... (De même que ce qui est du trail pour certains est de l'alpinisme pour d'autres, par exemple le Viso en été).
Après, on peut faire de l'alpi le nez dans les fesses de celui devant sans regarder le paysage car on est trop essoufflé : cf l'Everest ou le mont blanc pour certains! Donc ce critère ne me paraît pas recevable.
De même, il me semble avoir vu des grimpeurs en collant fluo dans la face ouest des drus, le vêtement ne caractérise donc pas non plus la pratique.
La PM par bonnes conditions avec les aretes de la grande journée où du grand mont, c'est du ski alpinisme. Quand ils restent dans les sapins et la station pour cause de risque d'avalanche cela n'en est pas.
Évidemment la vertical race sur piste damee ou les boucles sur le front de neige pour faire de l'animation, ce n'est pas du ski alpinisme, mais personne n'est dupe heureusement !
Aller à la page : Précédente 1 2 3 4 5