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Phoque-off a dit :
Ceux qui ont pratiqué cette discipline se portent, me semble-t-il, très bien puisqu'ils sont toujours là pour raconter avec enthousiasme leurs aventures. Inutile donc de noircir le tableau: c'est une pratique très confidentielle qui s'adresse en premier lieu à des skieurs expérimentés qui connaissent les dangers objectifs liés à la discipline. Quand tu pantoufles devant ta tv le soir, tu ne te doutes même pas que certains ont les skis aux pieds à des heures indues et tout se passe très bien, il ne me semble pas que la chronique des faits divers du canard local relate des accidents à longueur de saison hivernale ! La pratique sur piste est très marginale, le hp est privilégié. Avant d'en parler et de systématiquement démolir parce qu'on ne connaît pas, il faut s'y intéresser.
Merci de rester si courtois, calme et aimable,
Mon intention n'est pas de démolir mais de mettre en garde. Je crois que je n'ai pas à prouver mon intérêt de la pratique à qui que ce soit.
Il est bien parlé de remonter les pistes ici, sans indications particulières cela m'a semblé quelque peu inconscient. Le principe de sauvegarde, c'est d'informer.
Si cela suffit à certains pour s'énerver, cela n'a pas beaucoup d'importance, il y a des risques, tant mieux si vous les connaissiez déjà et en tenez compte, c'est mieux comme ça. Et encore mieux sans avoir besoin des secours.
Le ski de randonnée la nuit, ça peut être magique, quand c'est choisi. En respectant la nature, c'est encore mieux. Si c'est confidentiel, qu'on en parle ici et qu'il y a un article à lire dans MM, ça risque de changer rapidement. C'est voulu ?
Ou bien s'agit-il d'une recherche de partenaires de sortie quelque peu maladroite ?
Bon ski[AT]tous
Bonsoir à toutes et tous.
J'ai lu cet article sur la pratique du ski de nuit, puis les CR de ces grimpeurs en grandes voies, également de nuit.
Je me suis dit, après tout pourquoi pas.... Ça les regarde!!!
Et puis j'ai pensé aux conséquences des accidents qui surviendront lors de ces pratiques, car il en surviendra, d'autant quand le nombre d'adeptes augmentera.
Et ce jour là ces pratiquants penseront ils aux risques que prendront les équipages des hélicos qui tenteront d'intervenir, car un vol de nuit n'est jamais anodin.
Non, ils appuieront sur la touche "au secours" de leur téléphone.
Bon ski, bonne grimpe et......bonne réflexion!!!
Oui en effet qu'est ce qu'on ferait pas pour exister sur les réseaux sociaux.
Les gars votre confidentialité de noctambules étalée dans des articles ou ici sur ST ça me fait doucement rigoler quand même.
Quand je pense qu'on skiait presque uniquement au printemps il n'y a pas si longtemps...
bonyeti05 a dit :
Et puis j'ai pensé aux conséquences des accidents qui surviendront lors de ces pratiques, car il en surviendra, d'autant quand le nombre d'adeptes augmentera.
Ça, c'est des procès d'intention. Quand on parle de ski de pente raide ou de ski extrême, on ne surenchérit pas "immédiatement" avec des hypothèses ou des probabilités d'accident ! Pourquoi cela serait différent avec le ski de nuit ?
Par ailleurs, ce n'est pas cet article paru dans un magazine qui touche un public très ciblé qui va déclencher des mouvements de foule nocturnes vers les cimes ! Il a plutôt le mérite de présenter une pratique anecdotique. Pire, il y a certainement parmi vous des randonneurs nocturnes qui s'ignorent, pour avoir débuté un parcours aux dernières heures de la nuit pour des raisons diverses, qualité de neige etc, sans autre forme de procès.
Réseaux sociaux ??!! Personnellement, aucun compte, je ne suis pas addict et je m'en porte très bien. C'est raté 😜
Sinon je recommande aussi une autre discipline, le "skiàlabourre".
Ca consiste à descendre de nuit sans vraiment l'avoir prévu, avec (dans le meilleur des cas) la frontale de secours à 20€ qui éclaire à 2m, sur une belle neige bien dure, et à finir sur la jolie route Sud toute regelée, si agréable à la montée.
Cuissots et ambiance sonore"scrcrcrcrcrcr" garantis !
davidg a dit :[Le mieux est de passer juste après les dameuses. De cette façon, vous laissez des traces dans la neige qui gèleront la nuit qui faisant chier a max les skieurs le lendemain.
De plus, si vous avez un accident ça va énerver grave les services de secours qui devront probablement organiser une caravane terrestre pour vous secourir.
Bravo MM pour démocratiser la pratique !
Le mieux , c'est surtout de regarder comment ca fonctionne avant de donner des lessons !
ils damment le soir jusqu'à ... 8h le lendemain, il y a une équipe qui fait 17h > 24h environ et une autre 24 > 8h
Alors ma trace du soir, je ne l'ai jamais revu le lendemain .
Apres, franchement, l'argument de la trace qui gene le premier skieur ... ( surtout que c'est les pisteurs les premiers ! )
L'argument de l'accident ... ca me fait sourir aussi, c'est sur que c'est plus emmerdant d'aller chercher un skieur sur une station de nuit, qu'en pleine montagne la ou il n'y a personne.
Je fais cela dans le respect total des dammeurs, comme dit plus haut, je sais ou ils sont et connaît par cœur le domaine, et come une fois monté, je suis creuvé, il va de soit que je descend a mon rythme !
davidg a dit :
De cette façon, vous laissez des traces dans la neige qui gèleront la nuit qui faisant chier a max les skieurs le lendemain.
Si la trace de trois skieurs sur une piste qui, selon l'heure, aura déjà regelé, t'embête au plus haut point, c'est que tu es un bien piètre skieur. Te voilà rassuré, tu n'es pas concerné par le ski de nuit 🙂
C'est quand même incroyable que la moindre discussion parte en invectives en quelques réponses.
L'agressivité est elle le seul mode relationnel des skieurs connectés ?
C'est vrai Etienne. Quelles sont les motivations derrière l'écran pour se "charkler" kelle ke soit le sujet ?
Je fais partie de ceux qui vont quelques nuits par an au Sorbier, à la Dent du Pra où à la Grande Lance de Domaine ... sans compter les départs matinaux au printemps pour les sommets plus élevés. Je ne vois pas de polémiques justifiées à savoir que la montagne est à tout le monde, et que quand il n'y avait pas les stations, les bipèdes y circulaient de jour et de nuit sans pré avis. Maintenant que la "montagne touristique" truste les zones naturelles, le jour et la nuit avec des pollutions de l'air et acoustique, de quel droit cette société basée sur le profit peut interdire au pékin lambda de se promener seul avec dame nature ? Comme dit l'autre jour, tout le monde pollue. Plus ou moins, mais on pollue . Que l'on reste chez soi avec des lampes et la télé, ou en montant à Chamrousse avec 4 Litres de carburant.
Notre conscience serait labellisée si nous décidions de vivre comme nos ancêtres (ce que j'ai un peu vécu), avec de l'eau chaude au bois, et pas de chauffage dans les pièces secondaires de la maison, pas de télé et 3 ampoules... pas de déchet et les WC ds le jardin. Mais cette situation pourrait être reproduite que pour celles et ceux qui ont un jardin ... donc bien problématique pour les habitants des villes que nous représentons aujourd'hui.
Quant à la faune et la flore, je mets au défi pour un thésar de démontrer que le skieur de rando (diurne ou nocturne) est plus dangereux que le parapentiste, la dameuse, les motos neige, l'aviation, le bruit et l'éclairage des stations, ou le pratiquant de moto cross l'été ds les montagnes ,... pour ne citer que ces pratiques là. Pouvoir le démontrer serait d'observer pendant des décennies, une zone suffisamment grande où personne ne vient, et une autre "polluée" par nos soins. Ce qui n'est pas possible.
je pratique le ski de rando depuis ....?? et j'en fais pas des tonnes sur réseaux sociaux
etc ...
j'y vois plusieurs avantages:
y a moins de monde, ça permet de s'améliorer en orientation, idem l'équilibre est affiné, on peut voir ou entendre des bestioles!
bien sûr cela n'est pas à la portée de tous et perso je préfère pas en station!
a vos spatules, vos frontales etc
ubaye46 a dit :on peut voir ou entendre des bestioles!
ouais ça c'est pas un avantage mais un problème de plus.
I mean, pour la faune.
A nouveau un débat sur le ski de nuit.
Ca fait couler de l'encre (ou des bit de texte)!
Je suis également pratiquant et je ne suis pas le seul dans le coin.
Je ne suis pas salle de sport, je préfère le grand air pour me dégourdir. Et attendre le week end (parfois pluvieux) n'est pas envisageable. Il y a bien la CAP, mais le plaisir n'est pas comparable.
En parlant de plaisir, monter à la lumière de la Lune, admirer les étoiles et les sommets enneigés et les villes qui scintillent...!
Concernant la gêne occasionnée, je la considère négligeable face aux dameuses et motoneiges, à durée réduite (on ne passe pas la nuit là haut et pas dans lieux éloignés).
Il est vrai que le risque 0 n'existe pas. Comme l'ont précisé mes camarades pratiquants, on ne s'aventure pas en nocturne comme on s'aventure en plein jour. On part sur des itinéraires connus. Comme en rando classique, le mieux est encore de ne pas avoir besoin des secours, donc on ajuste notre engagement (schuss, saut, passage vertigineux etc...), on prend connaissance des risques (dameuse, ravin, avalanche...) et on s'équipe (frontale, téléphone, couverture de survie...)
Cette pratique s'adresse à des skieurs expérimentés et avertis. Je pense que bien communiquer est mieux que de passer cette pratique sous silence et laisser les fantasmes s'installer. Sinon on risque de voir les mêmes dérives que sur les classiques d'alpinisme (casque de chantier-basket-micro crampon-Kway)
Peut être que les pratiquants du ski de nuit ont des contraintes...
genre famille, boulot qui implique une disponibilité uniquement nocturne parfois !!
Mais les grincheux vont surement trouvé un moyen de trollé...
Ensuite la polemique sur les secours nocturne ? Quand tu fais de l'alpi tu fais attention a ce qu'il fasse jour quand tu te blesses ?