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Dans le dernier numéro de MM, un article très intéressant est consacré au "ski de nuit".
J'ai pratiqué la rando de nuit, comme vous tous, par nécessité, le matin dans le cadre d'un départ (très matinal) vers un sommet.
Et puis aussi le soir, à la nuit tombée, en remontant par exemple les pistes d'une station pour redescendre ensuite à la lueur d'une pleine lune, les sensations sont alors extraordinaires (et sans frontale !). Et s'il est possible de faire une bouffe dans un restau d'altitude avant la descente, alors là c'est la soirée parfaite !
Et si tu laissais un peu de repos à la nature en l'épargnant de ta présence nocturne ?
Y a une activité sympa en remplacement, je ne sais pas si tu connais : c'est le sleeping ????
A l'armée,sans frontale,sans lune,chargé comme des mulets,le ski de nuit s'était pas ma tasse de thé!
Dormeur a dit :Et si tu laissais un peu de repos à la nature en l'épargnant de ta présence nocturne ?
Il m'est arrivé de descendre de nuit depuis la croix de Chamrousse, sans lampe, avec la lumière résiduelle de Grenoble, tout en bas, dans la vallée.
Va plutôt dire aux Grenoblois d'éteindre leurs lampadaires ! 🤣
Bidasse a dit :A l'armée,sans frontale,sans lune,chargé comme des mulets,le ski de nuit s'était pas ma tasse de thé!
Ouais, mais le ski militaire est au ski ce que la musique militaire est à la musique ! Je compatis.
Bonjour,
je pratique le soir en semaine a la sortie du boulot la remontée de pistes de station .
c'est super en effet la nuit de redescendre seuls sur les pistes .
biensur, il faut faire gaffe aux dameuses et aux cables de treuil , mais je les connais très bien, de plus a la radio, ils se signalent partout ou ils s'accrochent.
et le coup d'un bon restau ensuite, ca fait aussi partie du plaisir !
toby64 a dit :Bonjour,
je pratique le soir en semaine a la sortie du boulot la remontée de pistes de station .
c'est super en effet la nuit de redescendre seuls sur les pistes .
biensur, il faut faire gaffe aux dameuses et aux cables de treuil , mais je les connais très bien, de plus a la radio, ils se signalent partout ou ils s'accrochent.
et le coup d'un bon restau ensuite, ca fait aussi partie du plaisir !
Le mieux est de passer juste après les dameuses. De cette façon, vous laissez des traces dans la neige qui gèleront la nuit qui faisant chier a max les skieurs le lendemain.
De plus, si vous avez un accident ça va énerver grave les services de secours qui devront probablement organiser une caravane terrestre pour vous secourir.
Bravo MM pour démocratiser la pratique !
davidg a dit :De cette façon, vous laissez des traces dans la neige qui gèleront la nuit qui faisant chier a max les skieurs le lendemain.
Je doute que cela change grand chose pour ces skieurs hormis le plaisir visuel.
En tout cas les restos et services de piste ne se privent pas de les emprunter avec leurs motoneiges, alors une trace de plus ou de moins!
Phoque-off a dit :Dans le dernier numéro de MM, un article très intéressant est consacré au "ski de nuit".
J'ai pratiqué la rando de nuit, comme vous tous, par nécessité, le matin dans le cadre d'un départ (très matinal) vers un sommet.
Et puis aussi le soir, à la nuit tombée, en remontant par exemple les pistes d'une station pour redescendre ensuite à la lueur d'une pleine lune, les sensations sont alors extraordinaires (et sans frontale !). Et s'il est possible de faire une bouffe dans un restau d'altitude avant la descente, alors là c'est la soirée parfaite !
toby64 a dit :Bonjour,
je pratique le soir en semaine a la sortie du boulot la remontée de pistes de station. c'est super en effet la nuit de redescendre seuls sur les pistes .
biensur, il faut faire gaffe aux dameuses et aux cables de treuil , mais je les connais très bien, de plus a la radio, ils se signalent partout ou ils s'accrochent.
et le coup d'un bon restau ensuite, ca fait aussi partie du plaisir !
Quand je lis ça, je me dis qu'il va y avoir des accidents si chacun à son tour veut tenter « la soirée parfaite ».
Et pourquoi donc ? Parce que les pistes sont fermées tant que les dameuses sont au travail. Comme elles sont sur les pistes raides aussi, elles sont au bout d'un câble. Celui-ci est dangereux pour les humains à proximité : il est difficile à voir dans le noir et il quand il se tend soudainement avec le poids de la dameuse au bout, il coupe en deux tout ce qui est moins lourd qu'elle et se trouve au-dessus. Les skieurs nocturnes y compris.
C'est en ce cas une urgence vitale. Pour assurer le sauvetage on aurait besoin de l'hélicoptère. Celui-ci doit être équipé pour le vol de nuit aux instruments et le pilote doit connaître de tête où sont les câbles des remontées mécaniques du site et les aires d'aterrissage. Ça fait beaucoup de conditions à réunir.
C'est pourquoi on est obligé de faire venir les secouristes par voie terrestre. Ça paraît vraiment long quand on est blessé gravement, si on est encore conscient.
Le personnel des dameuses connaît le cas du tour qui se prolonge dans la nuit et certains peuvent se montrer tolérants voir aimables. La tolérance pour les adeptes de « la soirée parfaite » n'est pas garantie pour autant.
Si vous devez absolument descendre en cours de damage, descendez en bord de piste sans appuyer les virages et avant de descendre, tendez l'oreille et repérez où sont les dameuses et leurs câbles potentiels. Si la piste est raide, prendre la piste moins pentue. Gardez votre lampe frontale allumée. Parler au personnel permet aussi de se signaler et de détendre l'atmosphère mais pas toujours. Au vu de la responsabilité du personnel en cas d'accident, on comprendra.
Alors, « la soirée parfaite » c'est sur les pistes fermées en plein damage ?
Pas forcément pour le personnel des dameuses, vu les risques et les responsabilités engagées.
Bon ski[AT]tous
davidg a dit :
si vous avez
Avec des si, on reste chez soi.
Cette pratique s'adresse à de très bons skieurs et sur des parcours particulièrement connus et reconnus si on s'aventure en hp. Le plaisir n'est pas de prendre des risques inconsidérés mais d'évoluer de nuit, avec ou sans frontale.
Bonjour
Je suis l'auteur de l'article sur le ski de nuit dans MM. Si vous le lisez, vous verrez qu'il s'agit d'une aide à la pratique hors des pistes. Pour celles et ceux qui souhaiteraient faire des randonnées de nuit comme celles que l'on fait le jour. Il n'y a pas d'incitation à aller sur les domaines des stations. Merci de ne pas faire de raccourci sans avoir lu.
Bon ski à toutes et à tous
Lionel
Pascal a dit :
Quand je lis ça, je me dis qu'il va y avoir des accidents si chacun à son tour veut tenter « la soirée parfaite ».
Et pourquoi donc ? Parce que les pistes sont fermées tant que les dameuses sont au travail. Comme elles sont sur les pistes raides aussi, elles sont au bout d'un câble. Celui-ci est dangereux pour les humains à proximité : il est difficile à voir dans le noir et il quand il se tend soudainement avec le poids de la dameuse au bout, il coupe en deux tout ce qui est moins lourd qu'elle et se trouve au-dessus. Les skieurs nocturnes y compris.
C'est en ce cas une urgence vitale. Pour assurer le sauvetage on aurait besoin de l'hélicoptère. Celui-ci doit être équipé pour le vol de nuit aux instruments et le pilote doit connaître de tête où sont les câbles des remontées mécaniques du site et les aires d'aterrissage. Ça fait beaucoup de conditions à réunir.
C'est pourquoi on est obligé de faire venir les secouristes par voie terrestre. Ça paraît vraiment long quand on est blessé gravement, si on est encore conscient.
Le personnel des dameuses connaît le cas du tour qui se prolonge dans la nuit et certains peuvent se montrer tolérants voir aimables. La tolérance pour les adeptes de « la soirée parfaite » n'est pas garantie pour autant.
Si vous devez absolument descendre en cours de damage, descendez en bord de piste sans appuyer les virages et avant de descendre, tendez l'oreille et repérez où sont les dameuses et leurs câbles potentiels. Si la piste est raide, prendre la piste moins pentue. Gardez votre lampe frontale allumée. Parler au personnel permet aussi de se signaler et de détendre l'atmosphère mais pas toujours. Au vu de la responsabilité du personnel en cas d'accident, on comprendra.
Alors, « la soirée parfaite » c'est sur les pistes fermées en plein damage ?
Pas forcément pour le personnel des dameuses, vu les risques et les responsabilités engagées.
Bon ski[AT]tous
Ceux qui ont pratiqué cette discipline se portent, me semble-t-il, très bien puisqu'ils sont toujours là pour raconter avec enthousiasme leurs aventures. Inutile donc de noircir le tableau: c'est une pratique très confidentielle qui s'adresse en premier lieu à des skieurs expérimentés qui connaissent les dangers objectifs liés à la discipline. Quand tu pantoufles devant ta tv le soir, tu ne te doutes même pas que certains ont les skis aux pieds à des heures indues et tout se passe très bien, il ne me semble pas que la chronique des faits divers du canard local relate des accidents à longueur de saison hivernale ! La pratique sur piste est très marginale, le hp est privilégié. Avant d'en parler et de systématiquement démolir parce qu'on ne connaît pas, il faut s'y intéresser.
Lionel Tassan a dit :Bonjour
Je suis l'auteur de l'article sur le ski de nuit dans MM. Si vous le lisez, vous verrez qu'il s'agit d'une aide à la pratique hors des pistes. Pour celles et ceux qui souhaiteraient faire des randonnées de nuit comme celles que l'on fait le jour. Il n'y a pas d'incitation à aller sur les domaines des stations. Merci de ne pas faire de raccourci sans avoir lu.
Bon ski à toutes et à tous
Lionel
Up
Après le ski quand il n'y a pas de neige le ski de nuit maintenant. Qu'est-ce qu'il ne faut pas inventer pour avoir des trucs à raconter sur les réseaux sociaux et montrer au monde entier comme on fait des choses extraordinaires.