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Avec un titre pareil j'ai cru à un moment que c'était une chronique de Pierre Emmanuel Barré 🙂
Yann a dit :Allez j'en rajoute une couche.
Y'a des massifs à belles traces et y'a des massifs à traces de merde. Ça doit dépendre des individus qui les fréquentent. Quand y'a beaucoup d'urbains = trace de merde , quand y'a du local = belle trace.
Ça dépend aussi du matos . La diamir triplecalé est une plaie pour la trace......
Dans les collectives du caf, où ils emmenent des débutants ou des eternels débutants, il se dit qu'une belle trace est une trace sans conversion , ben avec ça on est mal barré
"... il se dit..." enfin un propos objectif basé sur de sources précises!
Jeroen a dit :Soit des Autrichiens, facile a reconnaître ils sont barbus, ont des diamirs et des chemises à carreaux.
ouf je n'ai pas de diamir et ne suis pas autrichien !
c'est vrai que c'est chiant les traces tout droit, c'est souvent le cas dans la cote des salière à la sortie de la forêt en montant à la crête brouffier.. sur le coup ça fait chier mais suffit de retracer, c'est pas la fin du monde... en fait je vois pas trop le problème vu qu'on est libre de tracer où l'on veut et les débutants ils ont qu'à sortir avec des skieurs confirmés qui leur feront une belle trace 😜
Bonsoir,
Je ne suis ni vieux, ni débutant, j'ai eu une formation correcte (je pense) en ski de rando, et j'aime bien tracer (pas trop raide) en poudreuse ou retracer un peu plus plat en neige dure. Je pense quand même que les couteaux et les câles ont leur utilité :
- les couteaux permettent de prolonger la durée de vie des peaux en palliant leur accroche moins bonne.
- les câles permettent, à angle de montée égal, de moins solliciter les tandons d'Achille. C'est appréciable quand on court beaucoup pendant la semaine.
Bonnes sorties à tout le monde !
si quelqu'un connait un secteur où il n'y a pas de traces je suis preneur.
En tous cas en Haute Savoie.
Mais je rejoins le commentaire de X ; mon plaisir c'était de tracer et de penser que cette trace conviendrait au plus grand nombre;
incroyable ce que la mentalité a changé en si peu de temps.
Bonjour, je me demande si tel que Clint Eastwood l'énnonce le monde ne se divise pas en 2 catégories.
Les esthètes et les autres (collants pipettes, débutants, bouricots etc..)
Une histoire de générations en quelques sortes.
Entre ceux qui visent la perf, l'efficacité, la rentabilité et ceux qui visent une pratique plus dans les codes traditionnels avec un soucis de la qualité.
Cela se retrouve dans plusieurs sports et même dans pleins d'autres domaines d'activités.
La trace en ski de rando ne serait qu'une facette.
Dans ce choc de culture chacun agit à sa façon.
Pour ma part je trouve cela dommage de laisser tomber la pureté et la justesse du geste. Il y a une sorte de noblesse à soigner la trace de monté, être courtois et s'appliquer sur sa position et ses enchainements à la descente.
A mon sens cela sert davantage l'individu que l'efficacité immédiate même si cette dernière est souvent plus rapide dans l'immédiat...
Allez voir en Amérique du nord vous allez vite comprendre: ski de 110 au patin minimum et toutes les traces sont droit dans le raide.
Est-ce mieux ou moins bien? qui sommes nous pour juger ...
Une trace plus raide a aussi l'avantage de ne pas saccager la face pour la descente ...
Chacun a son style et sa manière et se plaindre de celle des autres parce qu'elle est différente de la sienne ... c'est petit.
Personne ne vous empêche de refaire la trace si elle ne vous convient pas...
A croire que pour certains il faut leur faire une trace sur mesure et s'écarter à leur passage...
Et puis au final les gars, calmez -vous, ne prenez pas trop le ski au serieux, ce n'est qu'un jeu. On ne sauve pas enfants de la famine ou on ne guérit pas le cancer alors on s'en fou si la trace est un peu raide, si quelqu'un nous double sans dire bonjour ou si on ne nous laisse pas passer. L'essentiel c'est juste de prendre du bon temps 😉
Encore une boîte de pandore ouverte
Relax a dit :Allez voir en Amérique du nord vous allez vite comprendre: ski de 110 au patin minimum et toutes les traces sont droit dans le raide.C'est pas deux mondes qui s'affrontent hein. J'ai 107 au patin pour la quasi-totalité de la saison mais j'apprécie une trace bien faite. Les nuances existent 🙂
Relax a dit :Est-ce mieux ou moins bien? qui sommes nous pour juger ...
Une trace plus raide a aussi l'avantage de ne pas saccager la face pour la descente...Justement, il y a des arguments concrets en faveur de la terretrace plate. Ce n'est pas pour rien que c'est un geste sensé... En revanche il sera difficile de défendre une trace qui monte droit. Il y a le plaisir personnel d'en chier et/ou de laisser ses clients/ses copains à la rue derrière soi, ok ça se comprend ; mais préserver la face... si on est gêné par ses traces à la descente, c'est qu'on s'est trompé de sport (et quand bien même on chercherait à la préserver, ce serait plus logique de faire une trace 'humaine' qui convienne à tous pour éviter que tout le monde retrace derrière, non ?).
Bonjour,
L’occasion m’est donnée de déplorer à mon tour la dégradation de la qualité de la ou plutôt des traces, car sur un itinéraire une seule ne suffit plus…
Pour moi, bien tracer c’est s’adapter au mieux aux autres skieurs du jour et à venir qui suivront; y parvenir fait partie des satisfactions du ski de rando. Prétexter la liberté en imposant aux autres de retracer à leur guise s’ils le souhaitent serait plutôt de l’égoïsme…
J’apprécie les traces fluides faites en lisant le terrain (on peut l’analyser en même temps), en le suivant efficacement sans effort, où l’on avance à l’économie en préférant la glisse, où l’inclinaison faiblit avant un point de conversion fait à l’horizontal pour être stable (que de conversions faites «à l’équerre»!), et où l’inclinaison reprend ensuite progressivement. Pour cela les secondes cales sont à bannir (d’autant plus pour les petites pointures). Il est vrai que l’on peut avoir tendance à tracer un peu plus raide en poudreuse ou lourde car le talon s’enfonce et l’on brasse un peu, et l’on n’imagine pas toujours cette trace en future neige dure.
Tracer au minimum un itinéraire, c’est aussi faire en sorte que les pentes ne soient pas saccagées pour rien, en plus du fait qu’une pente bien tracée c’est aussi esthétique (je me suis parfois égaré à aligner les points de conversions dans un souci de symétrie de vue d’ensemble). Tracer c’est de l’art… éphémère!
On est en présence de deux conceptions de la randonnée à ski: la rando classique contemplative et la rando sportive. Forcément, les profils des traces n'ont pas le même objectif. Si l'une ne convient pas, on en trace une autre ! Chacun choisira celle qui lui convient ! 🤣 🤣
Relax a dit :Allez voir en Amérique du nord vous allez vite comprendre: ski de 110 au patin minimum
En regardant de plus près.....ils ont un colt à la ceinture, et nous ....une pelle dans le dos 😎
C'est quoi ces histoires de se plaindre de la trace au Grand Som ?
Le Grand Som est parcouru en permanence par des dizaines de skieurs, surfeurs, raquetteurs et piétons, et la trace de montée à la crête est bousillée toute la journée par tous ceux qui descendent, qui sont parfois ceux qui l'ont tracé. Derrière, d'autres retracent, au même endroit ou non, et d'autres la bousille de nouveau, etc.
Aujourd'hui il y avait un champ de bosse dans la pente NW d'accès à la crête. Il y a longtemps que la belle trace pleine largeur et sans déniv entre les 2 skis, a disparu (si tenté qu'elle n'est jamais existée car ce n'est pas avec 10cm de fraiche sur le champ de bosse issu de la chute précédente qu'on peut tracer une belle trace de ce type).
Par ailleurs, ceux qui montent à 16h quand ça transforme dans les coins bottent ou tracent comme il peuvent, parfois raide. Mais le lendemain cette trace sera regelée, et sera plus longue à être effacée par les descentes. On pourrait croire que c'est LA trace de la veille, alors que c'est juste la dernière trace de la veille, mais pas forcément celle qui a le plus servi (celle qui a le plus servi était peut être pas raide du tout, mais a été effacée).
De plus, comment font ceux qui exigent une belle trace qui permet de passer sans couteau, dans le border-cross sous Bovinant, parfois en neige béton bien lissé par le dernier qui est descendu à 17h la veille, avec souvent du dévers et assez raide ? Si ce genre passage ne les gêne pas, aucune raison d'être gêné par le champ de bosse plus haut.
Et enfin, aucune remarque contrez les piétons qui ont ravagé la trace ? (traces de pas visibles sur sur les photos de cette sortie)
@Simboula: Les traces privilégiant la glisse, donc peu raides, sont celles faites pour la compétition.