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raph a dit :le poids en arrière ? j'essaie d'accrocher avec les carres ? ou plutôt ski à plat avec la peau ? etc ?
premièrement serrer les fesses.
Je n'hésite pas à sortir de la trace, je pose le ski au maximum à plat en laissant la cheville souple et en dirigeant parfois les skis un peu plus dans la pente, quitte à avancer un peu en crabe, je tape légèrement pour augmenter l'accroche, je lis la neige et le relief pour adapter ma trajectoire, je joue sur le micro relief pour poser le ski ou il faut, je suis plus dynamique en poussant sur les bras quand il y a besoin, je monte ponctuellement en canard ou en escalier quand c'est vitrifié, etc...
@Jeroen:
ok avec la pédagogie mais tu as oublier
je réfléchie selon la situation à sortir les couteaux ou les crampons avant de me ch....dessus 😉
Salut à tous,
en gros, éviter d'être un Dahut de Panurge 😄
Il faut toujours perdre un peu de temps à réfléchir voire à s'équiper que d'en perdre beaucoup voire la vie, même si on peut passer pour un bleu.
Cordialement
EG
simboula a dit :Armand Charlet a dit : sans recours à la technologie pour palier les déficiences
Ouais!!!
Vivement le retour au piolet droit et au 10 pointe pour la cascade.
La "décroissance" appliquée au ski de rando, c'est bon pour les nostalgiques.
La technologie utilisée à bon escient, sans excès, adaptée à la situation du moment, c'est pour les randonneurs compétents. Il en va des cales comme des couteaux, en user sur des terrains faciles est révélateur d'un manque de technique avéré.
C'est clair, le mauvais randonneur, tu peux pas le louper, y a du carrelage, il met les couteaux.
Le bon, il met les couteaux aussi mais c'est un bon randonneur quoi...
Ah... couteaux or not couteaux, un marronnier encore bien vivace ( il a fallu se décider à ranger "diamir vs dynafit" suite au forfait de diamir... reste = stop ski/leash/rien, camelbak ou gourde, etc...)
Le principe de précaution appliqué aux encadrants voudrait que je fasse dégainer les couteaux à la première pente en neige dure mais en pratique je fais un peu de résistance, tant qu'il n'y a pas d'exposition significative :
je pense que c'est en se forçant un peu qu'on peut améliorer sa technique de progression en neige dure, quitte à galérer ou au pire faire une petite glissade (qui fera plus de mal à l'amour-propre qu'au derrière 😉 )
Perso je travaille aussi ma technique pour mettre les couteaux dans des positions inconfortables (mais pas exposées) sans déchausser.
C'est aussi instructif d'essayer de chausser dans ces situations.
Le fait de repousser un peu ses limites dans des situations sans danger améliore, je pense, sa marge de manoeuvre dans les situations réellement exposées.
henyan a dit :ok avec la pédagogie mais tu as oublier
La bascule du bassin 😉
Charic a dit :simboula a dit :Armand Charlet a dit : sans recours à la technologie pour palier les déficiences
Ouais!!!
Vivement le retour au piolet droit et au 10 pointe pour la cascade.
La "décroissance" appliquée au ski de rando, c'est bon pour les nostalgiques.
La technologie utilisée à bon escient, sans excès, adaptée à la situation du moment, c'est pour les randonneurs compétents. Il en va des cales comme des couteaux, en user sur des terrains faciles est révélateur d'un manque de technique avéré.
C'est clair, le mauvais randonneur, tu peux pas le louper, y a du carrelage, il met les couteaux.
Le bon, il met les couteaux aussi mais c'est un bon randonneur quoi...
Nan, c'est beaucoup plus subtil.
Y'a les bons, qui savent lire, sentir le terrain. Et pis y'a les moins bons, qui se font surprendre, qui pataugent, ou qui n'ont pas confiance, qui perdent confiance, deviennent fébriles : les gestes sont moins sûrs, les appuis aléatoires, l'instinct de survie prend le dessus sur la capacité à réfléchir et c'est la panique.
Je partage ce que dit Jeroen si on patine c'est que la trace est trop raide pour les couteaux si on a un doute dans une pente raide et engager lieu vaut les mettre avant que trop tard ou en mauvaise posture .un certain Martin c'est tuer en chartreuse pour ne pas les avoir mis il y a quelque années
Une chronologie du cramponnage:
-Au début tu mets jamais les crampons car d'une part tu sais pas les mettre, d'autre part tu fais des randos simples dans des conditions qui ne nécessitent pas de cramponner.
-Un beau jour, tu es obligé de cramponner, alors tu cramponnes...
...un peu tard et tu jures que la prochaine fois tu cramponneras avant de te retrouver dans cette galère.
A partir de la, tu cramponnes à tout bout de champ car c'est quand même vachement rassurant et puis au prix que ça coute, faut bien que ça serve.
-Au bout d'un moment, tu trouves que c'est quand même pénible de cramponner alors tu te dis que ça passe sans.
Et souvent c'est vrai vu que tu es devenu un meilleur randonneur. Alors tu cramponnes moins souvent.
-Un beau jour, trop confiant, tu te remets au tas, et tu te dis que ça serait quand même bête de dégringoler tout ce que tu viens de monter (ou pire) parce que tu as eu la flemme de cramponner. Et tu te remets à cramponner mais à bon escient et sans te soucier des autres car toi, tu sais que tu en as besoin.
Et la, tu es devenu un bon randonneur.
Pour ma part, en tant que spliteux, je cramponne assez souvent, mais ça vas, les collants-pipettes ne m'insultent pas trop car je suis un gratin dauphinois pur souche et ça, ça se respecte...
..même en split.
Je tiens à témoigner sur le danger d'une pente raide en montée neige béton.
En Janvier 2007, suite à une conversion merdique, que j'ai ratée... J'ai devissé à la base du couloir sud de la Belle étoile ( bien avant la partie raide ), j'ai devalé sur environ 100 m de dénivelé, je garde la sensation HORRIBLE de ne plus pouvoir m'arrêter ! seul, le redressement de la pente à stopper mon interminable chute, je m'en suis sorti avec une fracture de la clavicule, un malaise , mais quelle frayeur !! j'ai eu la chance de ne rencontrer aucun rocher , aucune barre rocheuse, je n'aurai pas pu les éviter et je ne saurai plus là pour raconter... Je precise je n'etais pas tout seul.
Et pourtant, j'avais les couteaux ! mais avec les cales, et là ce situe mon erreur, car en effet l'accrochage est vraiment moins bon !
Depuis, même au bout de dix ans , je garde une apprehension des pentes raides en neige dure ( exposée ou pas ), je mets les couteaux sans cale le plus tôt possible !!! raide et expo les crampons ou demi-tour et je rentres à la maison.
En resumé, toujours garder à l'esprit : personne n'est à l'abri d'une erreur technique et si tu devisses tu t'arrête plus... 🤢
Ceci est mon "expérience" et mon avis.
raph a dit :Plusieurs fois dans la discussion, il a été mentionné que le manque de technique pouvait être en cause, ce que je veux bien croire.
Mais alors pour aller plus loin, concrètement, que faut-il faire ou ne pas faire pour limiter le risque de glisser ?
Je veux dire une fois qu'on est dans dans la pente en neige dure avec notre matos (avec ou sans rocker, avec ou sans peau sur les carres etc), techniquement, je fais quoi ?
le poids en arrière ? j'essaie d'accrocher avec les carres ? ou plutôt ski à plat avec la peau ? etc ?
je reviens au questionnement de Raph, beaucoup d'entre vous parle de souplesse de la cheville etc..mais concrètement, il faut transferer son poids sur l'avant du ski, sur l'arrière??
merci
Thierry38v a dit :Et pourtant, j'avais les couteaux ! mais avec les cales, et là ce situe mon erreur, car en effet l'accrochage est vraiment moins bon !
Lors d'une sortie classique cette saison, je l'ai vue sur beaucoup de skieurs... Au bout du 2e j'ai arrêté de le faire remarquer... 🙁
Nos a dit :.mais concrètement, il faut transferer son poids sur l'avant du ski, sur l'arrière??
Le transfert du poids sur l'avant du ski te fais piquer du nez et glisser 🤭 c'est le problème des cales qui ne doivent pas être utilisées dans le raide 😯 ou pas utilisées du tout c'est encore mieux 🙄 mais par un mouvement de bascule du bassin en rétro-version on peut transférer son poids sur l'arrière et augmenter l'adhérence des peaux 😄 .
Il me semble que tout a ete dit, mais juste pour ajouter mon temoignage:
- je n'ai pas de couteaux, j'ai essaye une fois, j'ai juste pas aime
- Peaux qui recouvre les carres
- je sors de la trace si elle est gelee
- des que ca commence a zippe je mets les crampons et monte droit (pas plus lent au final, et je les mets facilement pour un oui ou pour un non - dans mon experience, le temps de se poser la question je les ai deja mis, donc je le mets 🤣 )
...et je touche du bois, des pepins j'en ai eu, mais aucune chute en montee sur les 15 annees passee 🙄