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Itinéraire, matériel, encadrement, on veut tout savoir, racontez nous !
Pour ma part c'était quelques jours par an, dans les années 85/90. Nous passions chaque années quelques jours de vacances pendant les vacances de pâques (ski de printemps) à Argentières, dans la vallée de Cham. Notre hôte, grand randonneur depuis des décennies sortait de la grange du matériel glané ça et là depuis des années. Je m'en souviens comme si c'était hier : chaussures en cuir 3 pointures trop grandes, skis bien trop grands à carres vissées et peaux de phoque a bouton. Évidemment pas de DVA, mais un gros casse-croute et beaucoup d'envie.
On partait souvent depuis les remontées de la vallée, objectif petite montée et grosse descente, comme le col de beaugeant avec descente coté Suisse, la traversée Crochues-Berard, Col d'Argentières, Bel oiseau...
C'était des montées lentes, souvent sous un soleil de plomb, les litres de crème solaire, l'apprentissage des premières conversions avec des skis de 2 mètres, les kilos de neige coincés entre le ski et la peau, les kilos de neige collés sous la peau, mais surtout un sentiment de liberté, la possibilité d'aller où l'on voulait dans cette nature grandiose.
Pour moi, stage UCPA aux Contamines en avril 1993. A plus de 30 ans 😯
Avec du matériel qui avait déjà beaucoup tourné mais ça allait...
Par contre une neige pourrie 🤢 🙄
Je me souviens de la descente N du col de la Cicle, toute en conversions aval.
Avec mes skis un peu longs et une neige toute molle où l'on enfonçait profond, je pense être tombé au moins 15 fois 🤣
Même le guide faisait des conversions !
C'est Madame qui voulait essayer l'activité. J'avoue avoir pensé que ce n'était vraiment pas pour moi et puis en insistant j'ai fini par y trouver du plaisir.
Je me souviens d'une descente du Pic Blanc du Galibier un 1er mai sur une moquette de rêve où enfin c'était bien 😎
Il y a souvent 2 populations de randonneurs à ski :
- les skieurs de piste qui veulent changer d'air
- les randonneurs d'été qui veulent aussi pratiquer l'hiver
Je suis de la deuxième catégorie et le premier attrait du ski de rando a toujours été pour moi la possibilité de parcourir la montagne en liberté. Et ensuite, avec l'expérience, le plaisir de la glisse.
Pour moi, le plaisir absolu, c'est de découvrir un massif que je ne connais pas.
Idéalement avec de la neige vierge. Et alors, quelle plénitude. 😄
par un jour de décembre 78.... je m'en souviens comme si c'était hier !
Un grand classique !
L'armée ! Le 27e BCA : 94/10. Ca faisait pas mal de temps que j'y pensais au ski de rando.
J'ai appris certaines bases, de très bons souvenirs de belles sorties et puis ensuite, investissement en temps et en matos.
année 77: pointe de la Masse (pas équipée à l'époque) skis de 2.10m fixations à cables ( et oui!) peaux fixées par un système de tendeurs qui passaient sur le ski, chaussures en cuir 3 crochets sac avec gros casse croute et pas que !! Le moyen-âge et pourtant c'était pour moi hier.
Puis ensuite fixation marker à débattement à 45°et peaux qui se fixaient par un système de glissière ( La partie femelle insérée dans la semelle du ski et la partie mâle rivée fixée sur la peau) et les fameuses koflach rouge qu'il fallait personnaliser pour ne pas se tromper en refuge!!
Précisions : je ne suis pas un dinosaure mais on mesure l'évolution du matériel et aussi parfois avec regret des mentalités ( je ne généralise pas )
C'était en 1978 avec des skis de rando métalliques très lourds, plaques et fermeture à câble, les peaux de phoque à lanière (pas autocollantes, la neige s'incrustait entre la peau et le ski) et bien sûr des chaussures de montagne en cuir à lacet, pantalons knicker et chaussettes de laine de couleur, gros pull en laine tricotée... Ensemble skis + peaux achetés d'occasion 200 fr. J'avais notamment fait le col du Tour Noir avec ce matériel antique.
J'ai gardé les skis précieusement tout au long de mes déménagements, la différence de poids avec les skis modernes est phénoménale, sans parler de la skiabilité.
Début novembre 70 à Sils Maria dans les Grisons, la station était fermée, il y avait tellement de neige que je me suis vu obligé d'investir dans du matériel : skis métalliques Kneissl d'occasion en 2.15 et fixations à câbles Ramy, chaussures en cuir et crochets de marque Bailly. On ne parlait pas encore de réchauffement climatique puisque nous étions dans le "Petit Age Glaciaire", lorsque le soleil se couchait la température locale avoisinait les - 25 🤣
La SR du 11 ième BCA de Barcelonnette en 1980 à 20 ans , avec déjà une expérience d'alpi et de grimpe. Les Koflach Valluga rouge peinte en noire pour ne pas être repéré par les ennemis 🤣 🤣
Raph a dit :Un grand classique !
L'armée ! Le 27e BCA : 94/10. Ca faisait pas mal de temps que j'y pensais au ski de rando.
J'ai appris certaines bases, de très bons souvenirs de belles sorties et puis ensuite, investissement en temps et en matos.
le ded a dit :EMHM 😉
Philou74 a dit :La SR du 11 ième BCA de Barcelonnette en 1980 à 20 ans , avec déjà une expérience d'alpi et de grimpe. Les Koflach Valluga rouge peinte en noire pour ne pas être repéré par les ennemis 🤣 🤣
Pareil, découvert le ski de rando pendant mon service militaire, la 97/02. Que de bons souvenirs. Chamonix avec l'EMHM, Barcelonette, Modane, mais aussi la Suisse pour un challenge inter-armées (Suisses, Français, Italiens, Allemands et Autrichiens), les Pyrénées avec le PGHM.
Merci à tous ces anonymes qui ont formé et secouru des générations d'apprentis montagnards/skieurs. Pas toujours réalisé sur le moment la chance que j'avais d'être encadré par de grands professionnels, humbles et parfois de niveau compet (cf Equipe de ski militaire).
Ai fait une pause de 10 ans (éloignement de nos belles Alpes) pour reprendre en 2010 environ..
Aujourd'hui, merci à Skitour qui est mon guide de toutes mes recherches.
Belles rencontres avec Jeroen et d'autres groupes notamment sur du rando-tractage (Nat'N'Co pour ne pas le citer)
Commencé par le snow de rando en 2000 avec des raquettes, trop galère pour aller en Oisans dans les long plat, je suis passé en 2001 au ski de rando et je me suis inscrit au Caf à La Mure qui m'a permis de faire plein de belle course et de me former.
Année 71, 93eme RAM a Grenoble, kniker, chaussures cuir à lacet, peaux à lanières et ski Aluflex + sac 15KG sur le dos. Camp des Rochilles ( Valloire, Galibier).Mes plus beaux souvenirs et surtout solidaires les uns des autres ( beaucoup plus rare à présent).Depuis, toujours pas arreter
Les témoignages précédents me donnent l'impression d'être un bleu !
J'ai commencé le ski de rando en lisant un article dans "Elle". Nan, j'déconne...
La piste vers 1977 à 3-4 ans, au Grand-Bornand, à La Clusaz...
Puis, étudiant à Grenoble vers 1995, sur l'autoroute vers Chambéry le couloir du Grand Replomb nous fait de l’œil, nous y voilà avec surf (on ne disait pas encore snow) et raquettes, comme Monsieur Jourdain on faisait du ski de rando sans le savoir. On "invente" le Cornafion, la Dent de Crolles en squal, Chamechaude, Malissard... On sait vaguement que cette activité existe, qu'il y a des gens qui font ça, mais le milieu nous semble inaccessible.
Longue pause, puis de retour dans la région en 2006, j'investis pour la première fois dans du matériel. Il faut dire qu'internet est apparu, que j'ai passé pas mal d'heures de mes études à Paris sur skirando.ch, puis à lire les premiers CR de skitour... Apprentissage sur le tas, en lisant beaucoup, quelques conférences-formation : pas exemplaire mais c'est comme ça 😉
En 80 avec des Dynastar Yéti ,des fix Emery où il fallait mettre les cales amovibles à la main dans des rails prévus à cet effet, et des peaux déjà autocollantes .Aux pieds des Salomon de piste à ouverture arrière que je laissais ouvertes à la montée mais qui m'occasionnaient des ampoules ...Le poids total de l'ensemble faisait plus du double de ce que j'emploie aujourd'hui...Ma première rando : la pointe de Chalune pour mes premières conversions et ma seconde une tentative au ...mont Blanc par les grands Mulets ! convaincu par l'enthousiasme de mon copain Serge qui m'a transmis sa passion.Grosse bavante pour moi mais col du Dôme atteint et premier 4000 du coup.
Quand je vois les dates de début de pratique de certains ,je me dis que la rando conserve bien son homme s'il échappe aux pièges de la montagne !
Bonnes rands à tous .