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JO d'albertville , 1992...bof je m'en fou un peu...A l'époque j'ai les cheveux long, mon surf sous le bras, l'insouciance de la 20e. 🙄 🙄 ..
Je bosse depuis qq temps dans une industrie en poste : matin / apres midi : impec, dés qu'il neige je fonce dans les stations du coin avec ma planche, n'hésitant pas a arrivé en retard au job les jours de poudre!!
Bref, comme tout les bons surfeurs qui bavent devant les espaces vierges tracés par jean Nerva dans les magazines, je ne jure que par le freeride, le hors piste, la poudre etc...
Au boulot, un collègue un peu plus agé, me parle souvent de son "ski de randonnée"..les grands espaces loin des stations...les grandes pentes "vierges"...Et a force de parlé...je me suis décidé a l'accompagner...
Un dimanche matin de 1992??1993???je sais plus...c'est la collective du caf Moutiers Haute tarentaise...J'ai l'air d'un gland avec mes raquettes et mon surf sur le dos 🤭 au milieu de tout ces skieurs euh pardon randonneurs!! La montée n'est pas tres longue, mais je suis dernier..j'en bave avec cette satané planche de surf dans le dos!! 🤢 A mi chemin je croise les premiers qui redescende, remete les peaux et remontent "p'tain elle est trop bonne" 😡 ....et moi je galere....j'arrive au sommet : magnifique, une vue terrible, un soleil de dingue...des espaces vierges de partout!!! ils l'ont choisie leurs sorties, c'est le paradis de la poudre...sauf que j'ai les jambes OUT...a la descente je guenille, j'en profite meme pas...mais je jure de revenir...
Dans la foulée, j'ai laché le surf, pris des ski de rando, oublié les stations et me suis mis a gravir des que possible tout les sommets environnants, j'ai pas mal galerer a la descente au début cause maque de technique..mais depuis je me ratrape!! 😎 😎
Merci Rémy de m'avoir fait decouvrir la rando, je te dedicace ces qq lignes 😉 😉
il y a 5 ans. J'ai repris le ski après 10 ans de snowboard pour faire du ski de rando. Je suis parti avec deux copains que je savais un peu fou furieux mais ils m'avaient affirmé qu'on ferait un petit truc histoire de retrouver mon niveau de ski.
Direction les pistes de Valfréjus; enfin pas pour longtemps!
La neige fraîche étant au rendez vous ils décident de couper dans la forêt de Pradieu avant de découvrir de superbes conditions dans le couloir des militaires (35-40° au sommet). Et voilà que pour ma prelière sortie je dois les enlever et les mettre sur le sac.
Et en avant dans la neige fraîche...dix minutes, vingt minutes, 1/2h je commence à en avoir marre. Le but est de redescendre sur les pistes de Valfréjus derrière.
Mais voilà qu'à 15m du sommet, mon pote me dit que çà passe pas, que c'est tout en glace, qu'il faudrait tailler des marches...bref, on rechausse et on attaque la descente. Pour ma part, même avec les excellentes conditions je suis resté à damer ce magnifique couloir. Arrivé en bas, jai juré de ne plus jamais remttre les pieds sur des skis de rando. Mais çà n'a pas marché, et depuis j'enchaîne dès que je peux des sorties skis au pied, voire même sur le sac à dos...comme quoi il ne faut jurer de rien!!!
Il y a 6 ou 7 ans. Apres 10 ans de snowboard, je décide de tenter une sortie ski de rando. Direction clavel avec ma cops, location de tout le matos, meme l'arva, pelle sonde et je savais a peine me servir d'un arva..... 🤢
Direction la breche de la Meije sur 2 jours, une nuit au refuge du promontoire, réveil splendide, avec les étoiles. Montée fatigante pour une premiere, et que dire de la descente!!!! ça fait 10 ans que j'avais pas fait un virage face a la pente!!! mais que du bonheur, la preuve je fait plus que du ski de rando (surf parfois), ça m'arrive parfois de filer en station, mais je prend quasi plus de plaisir.
(bon maintenant l'arva je sais m'en servir !!! 😉 )
Il y a une dizaine d'années, j'avais 13 ou 14 ans, mon père voulant m'initier au ski de rando m'a emmené sur le plateau d'emparis. Arrivé en voiture en bas du plateau, il n'y avait pas de neige mais une grosse plaque de glace empêchait de passer en voiture. On a alos commencé ski sur l'épaule et en chaussures de ski de piste qui faisait tellement mal aux pieds à l'époque... Mais je restais motivé à l'idée de pouvoir faire du ski hors des stations... Que neni ! Arrivé au plateau : toujours pas de neige ! Que de l'herbe ! on est donc redescendu à pied ! 😡
Une seule consolation : mes chaussures de ski de piste qui faisaient si mal aux pieds étaient inutilisables après cette longue marche... 😜
Ce week-end dans le Beaufortain : samedi une petite pointe (2334m) près du Quermoz et dimanche au Grand Crétet.
Il faisait ultra beau, j'ai eu bien chaud à la montée mais c'était tellement bon !!
Vivement la prochaine fois !
Cela remonte à 1987 (la préhistoire pour certains !), au départ du sommet des pistes de la station du Corbier (73).
A l'époque, le sommet de l'Ouillon n'était pas équipé, et nous traversions souvent sous le sommet pour aller faire les couloirs nord qui descendent dans la gorge entre Toussuire et Corbier.
Plus il y avait de peuf et de hauteur de corniche à sauter, plus on était content.... à cette époque, on ne se doutait pas qu'il pouvait y avoir des risques d'avalanches.
Bref, un jour, je me suis dit que ce serait bien de faire la descente depuis le sommet de l'Ouillon. Mais je n'ai pas de matériel. Heureusement, un collègue qui a participé au raid Blanc me prête ses Sécurafix.
Mais pas les peaux ! Du coup, j'ai fait les 300 mètres de dénivelé en poussant sur les bâtons, en montant un peu en escalier, en zippant comme un malade... mais je suis allé à la croix !
Bon, maintenant, j'ai des peuax sous mes skis, et ça marche quand même mieux... 😄
moi c'était au charvin, avec les collègues de ma femme...sortie initiation ski rando et raquettes...les conditions étaient réunies pour faire une belle sortie: brouillard à couper aux couteaux!! neige gelée et cartonnée puis de la bonne poudreuse...quand je dis charvin, c'était sans aller en haut!. 😄 ..bref, première difficulté: louer le matos chez montaz: quels skis, quelles chaussures...euh...arva...c'est quoi??? 🤭 ...et comment ca marche???....pelle...pour faire un igloo??...une sonde???...bref, matos réunis, on se retrouve au point de départ...comment ca se met les peaux toutes collantes et qu'on arrive pas à décoller???...enfin, skis aux pieds, nous vlà partis!!...putain, c'est lourd à porter ces skis!!.. 😠 .mais faut pas les porter, faut glisser!!!...qu'on est bête!!!...arrive la 1ère conversion de ma vie: évidemment, c'est la panique, et le cassage de gueule!!...mais quelle galère le ski de rando!! 😠 😠 et en plus on voit rien, le collègue nous perd et nous emmène vers une ptite barre!! cool!!...enfin arrive le dernier raidillon jusqu'au col...juste le temps de déphoquer, vlà la descente dans la poudreuse ...j'arrive pas à tourner!!! 😠 ...comment on fait pour tourner?? 😡 😡 ?...et là première chute!!!...enfin après avoir descendu quelques dizaines de mètres, pause casse croute avec les "raquetteurs"...vin blanc, vin rouge de Savoie, un ptit peu de génépy, ca réconforte, c'est cool la rando à ski 😜 ...mais seulement, faut continuer la descente toujours dans le brouillard...et évidemment, avec l'alcool dans les jambes et j'avoue beaucoup de fatigue, les gamelles s'enchainent!!...là j'en ai vraiment marre!! je balance les skis!! 😡 enfin, l'arrivée aux voitures se profile....plus jamais cà!!....et finalement, j'ai pris gout car y'a ce gout de l'effort qui me plait, et évidemment ca vous emmène dans des endroits sauvages bien loin de nos usines à skis!!...vlà! 😄
Moi c'était en 2003, une sortie avec un ami qui m'avait entrainé pour essayer.
Le Mont Jovet par Notre Dame du Pré. Un enfer !
Les jambes qui brulent dans les dernières pentes finales...
Un rythme cardiaque qui affolait les compteurs...
Une neige infame...
Mais une drole d'envie de retenter avec du vrai matos actuel et pas des trucs vieux de 15 ans.
Pas de dégout mais une impression de calme et de bien être comme en Randonnée pédestre l'été.
Les débuts à ski furent rudes et enthousiasmants mais c’est surtout de la source de l’envie dont je me souviens : comme d’un heureux hasard.
Il y a bien 6 ans maintenant j’ai été projetée dans la vallée de Chamonix. Je n’étais surement pas contre la neige et le ski, je n’avais juste jamais essayé. Je m’étais dis en partant que cela devait être quelque chose comme le patin à glace ou le skate, on parlait alors beaucoup de sensations de glisse dans les médias. J’avais en tête les piquets des compétitions de ski, les muscles dans les cuisses (énormes) que demandent une descente, les free rider en hors piste … et le fait que la neige c’est dangereux. Pour faire du ski il faut une pente avec de la neige dessus mais quand il y a de la neige dans une pente elle peut toujours dévaler sans prévenir. L’unique autre expérience familiale de ski était alors détenue par ma mère (jeune fille encore) et son record : une semaine au club MED avec fracture de la malléole au bout du premier jour. Expérience brève mais intense qui lui fait dire encore aujourd’hui qu’elle adore le ski … !
J’arrive donc dans cette vallée au mois d’Avril victime du syndrome malléole-avalanche. Le programme pour moi était simple je devais passer mes journées avec une italienne, débutante aussi, fort sympa mais à l’accent anglais que je ne comprenais absolument pas. Pendant ce temps les autres adeptes du ski de randonnée partaient dans la montagne sans s’occuper ni de chemins ni de pistes et cela malgré la neige la pente et les terribles avalanches !
Pauvre petite fille perdue à Chamonix une semaine ensoleillée du mois d’Avril. Mon désarroi a émut un copain qui organisa pour moi une sorte de pique-nique commun entre amateur de peau de phoque risque-tout et débutantes confinées sur les pistes. Le lieu du pique nique était atteignable à pied, ils pouvaient durant la matinée réaliser un petit sommet des environs puis nous rejoindre. Durant cette journée, la perspective de quitter ma piste verte des Houches (entourée de charmants bambins de 5 ans de moyenne d’âge) m’a comme sortie de mon contexte. J’étais alors émotionnellement assez aiguisée pour entendre une petite voix me dire à l’arrivée du groupe de randonneurs à ski tous heureux de leur ballade dans l’univers blanc et sauvage déjà plus si hostile que cela à mes yeux : j’adore le ski de randonné ! La suite, stages ucpa, cours de ski et un déménagement à Grenoble quelques années après.
Ah que le temps passe vite !!!! 🙁
J'avais 21 ans à l'époque je venais de terminer mon armée et j'ai enchainé tout de suite sur mon premier travail.
Je venais de redécouvrir la montagne en été (rando super sympa dans le Mercantour) avec un collègue de travail, car j'avouais un certain ennui les W.E venus 🤭 .
J'avais fait avec des copains mes premiers canyons avec un guide l'été et celui-ci m'avais parlé du ski de randonnée pour l'hiver...
Cela m’avait mis la puce à l'oreille et l'hiver venu, mon père m’a présenté un de ses collègues de travail (Jean-Marie) qui pratiquait ce qui allait devenir ma passion...le ski de randonnée.
J'ai donc convenu avec lui d'une date pour une première expérience mais c'était sans compter sur le guide qui me relança une semaine avant cette première (qui du coup de révèlera être la seconde).
LA PREMIERE (avec le guide) :
Il venait de neiger plus de 50 cm et le risque d'avalanche étais de 4/5 (je crois bien que l'échèle européenne du risque d’avalanche était à peine sortie). Nous avons fait un sommet débonnaire du Mercantour (les Cluots au départ de la station de Roubion) avec nos propres chaussures de skis de piste sur des skis de loc' Bref pas le top au niveau du confort 🤢 , mais faire la trace dans 50 de fraiche fut un véritable enchantement 🙄 et réaliser que les peaux empêchaient bel et bien de reculer en fut une sorte de révélation 😊 !
La descente fut courte mais délicieuse et sur le long replat qui nous conduisait aux pistes de Roubion, ma décision fut prise d'acheter le matos pour le W.E suivant 😉 ! J'avais mes premiers salaires et je vivais encore chez papa/maman !!!... 😜
Dans la semaine j'achète tout le matos (chaussures TR9, Skis Atomic Tour Cap Light avec des fix 404, peaux, ARVA etc...)... et j'attends le W.E suivant avec impatience !!!
LA REVELATION :
Le W.E tant attendu arrive enfin. Jean-Marie qui sera (avec son alter égo Jacky) mon compagnon d'aventures durant les 15 ans qui suivront, me donne RDV avec plusieurs autres débutants de sa connaissance. Nous allons faire le sommet du Pépoiri au départ de La Colmiane.
Il faisait grand beau et la veille il avait neigé 20 cm : Le départ dans la forêt de mélèzes chargés de neige fut enchanteur ! La montée pas trop raide sur le chemin fut un vrai plaisir ! La suite sur l'épaule conduisant au sommet fut tout aussi délicieuse malgré les premières crampes (Et oui, je découvrais ce que signifiait faire du dénivelée en ski de rando...).
Durant l'ascension, Jean-Marie m'a expliqué/montré les différentes techniques pour progresser (conversions, utilisation des cales, tenir le bâton amont en son milieu, etc...).
Je me sorts les tripes pour aller jusqu’au sommet (et dire qu'il n'y avait que 1000 m de déniv !!!!) ! Ce que j’étais fier d'y être parvenu 🙄 alors que certains de nos compagnons avaient lâché l'affaire un peu plus bas... 🤢
Une fois au sommet, quel panorama !!!! On voyait la corse (comme si elle se trouvait à quelques kilomètres seulement au large de Nice), l'Argentera, Le Gélas... En plus c'était la première fois que je voyais la montagne recouverte d'un manteau de neige complètement vierge. J'avais l'impression d'être le premier homme à fouler ce sommet. Ce sentiment de plénitude et de bien-être, je voulais le revivre encore et encore et encore...
La descente sous le sommet fût un peu délicate car la neige était soufflée/croutée, et j'ai tout de suite compris que dans ce sport, le plaisir de la descente était une option, une sorte de cerise sur le gâteau. De toute façon cela n'était pas important... Ce bonheur ressenti à la montée valait largement les efforts consentis.
Un peu plus bas Jean-Marie nous a dégoté une combe en poudreuse où nous avons put faire chauffer nos cuisses et faire péter quelques « viroux » ! Ensuite, le retour sur le chemin fut amusant car pas toujours évident de freiner/tourner au bon endroit...
Une fois à la voiture, j'ai demandé à Jean-Marie s'il avait prévu une autre sortie très prochainement... Et nous avons remis ça, tous les W.E durant 10 saisons, avec en prime une semaine de raid par an...
Voilà comment je suis tombé dans le chaudron magique du ski de rando !!! Après c'est comme la drogue, on arrive plus à décrocher !
En 82 !!! et oui, il y a encore plus longtemps que Brigitte et je vous parle d'un temps que les moins de ... 40 ans ne peuvent pas connaître.
Nous étions bien jeune à l'époque, très jeune et totalement inexpérimentés, mais après quelques années de "hors piste" à parcourir tous les itinéraires de Val d'Isère, nous nous sentions parfaitement apte à faire ... Méan Martin, et même par un vague "couloir" Nord tant qu'a faire. Et puis c'était l'occasion de voir à quoi ressemblait ces Yétis que tous les randonneurs de l'époque arboraient fièrement comme marque d'appartenance au clan.
Et finalement ça s'est bien passé, parce que la montagne en avril, le ski de printemps comme on disait à cette époque, ça permet à peu près n'importe quoi, surtout par grand beau temps sur un itinéraire "facile", alors de tatonnements en tatonnements on a fini par comprendre comment fonctionnait le matériel (parce que la veille on avait pas voulu montrer au loueur qu'on ne savait pas s'en servir de peur qu'il refuse de nous louer son matos), on est arrivé en haut, on s'est changé (il faut raconter aux jeunes qu'en ces temps là, les "carlines" et autres polaires winstopper n'existaient pas, même dans les rêves de Monsieur Millet, alors dès que l'on arrivait au sommet, on commencait par se prendre une bonne caillante en se changeant totalement ... heu, le haut seulement !!!)
Et on est redescendu dans une ambiance de rêve ...
Et depuis, même si quelques infidélités (aériennes ou sous-marines !!!) m'ont éloignées quelques fois des montagnes, cela fait 25 ans que la passion est toujours là ... et toujours aussi forte.
après 15/16 ans de ski alpin et autant de fond (classique et skate), j'ai décidé l'année dernière de me mettre à la rando, car des copains et des personnes de ma famille m'y ont fait gouter.
première expérience satisfaisante malgré la fin de saison et une neige très dure; cette année
seulement deux sorties au compteur du fait du manque cruel de neige dans les vosges et du fait que je continue également à pratiquer les deux autres disciplines (environ 8/9 sorties en fond, classique et skate confondus, et du ski alpin quasiment tous les jours de décembre à janvier et de fin janvier à maintenant car travaillant sur la station de la bresse aux RM ). 😎
en espérant des jours meilleurs pour la rando dans les vosges car pour l'instant mes seules sorties se sont hélas déroulées en bordure des pistes damées et sur le haut du kastelberg versant alsacien (dernière sortie: dimanche dernier)
Débuts à skis en 67 ou 68 à 8 ou 9 ans et ESF jusqu'au cours compet aux 2 alpes. Hors pistes de proximité avec des monos qui en avaient assez du slalom puis Dédé Gauci guide moniteur qui nous amène dans de vrais hors piste: les vallons de le Grave, la descente du dome de la Lauze sur le refuge de la Selle et descente du vallon de la Selle jusqu'à St Christophe en Oisans. Le col de la Pyramide et descente à Vaujany (avant le télé). En 89 ou 90 le ravin de Chirouze à la Grave (exceptionnel mais itinéraire engagé). Et puis en 86 un autre guide proposait un we de pentecôte dans les Ecrins: je chausse pour la première fois des skis de rando: Ailefroide refuge Glacier blanc le 1° jour, Roche Faurio ,refuge des ecrins le 2° et dôme de neige des ecrins le 3°. Une façon rapide de démarrer le ski de rando. Poursuivie l'année d'après avec le même guide car j'ai fait le Mt Blanc! Puis en 90 je prends contact avec le CAF Montpellier et je fais Arolla Zermatt. A cette époque je ne faisait donc qu' un séjour par an. Depuis 91 c'est de nombreuses sorties par an avec le Caf puis l'encadrement (stage initiateur cette année. Le virus a bien pris!
Première rando en 1974, au siècle dernier, me direz vous...
Et voilà la 34ème saison: certaines plus riches que d'autres, mais j'ai chaussé chaque année (même celles, un peu plus courtes, où j'ai enfanté)=>j'ai un peu de dénivellé au compteur.
Revenons à "the first one":Le Mourre Froid, dans le Champsaur (D+🤨1400m). Certes j'avais une bonne condition physique mais un peu fous ceux( des copains d'un petit club grenoblois qui existe toujours d'ailleurs : l'Alpe Club pour ne pas le nommer) qui m'avaient entrainé dans cette aventure.
Le matériel de l'époque est maintenant dans les musées: peaux de phoque avec sangles qui s'attachaient dessus => neige qui se glissait entre les peaux et la semelle du ski: génial dans les traversées!!!
Fixations avec étrier => débattement à 45° maximum
Et chaussures en cuir et à lacets bien sûr
Les skis avaient cependant des carres.
Mais le soleil, la neige croutée et la bonne ambiance étaient au RV: tous les ingrédients pour déclencher une passion.
J'en profite pour remercier les montargnards de l'Alpe Cub qui se reconnaitront peut-être et j'espère bien continuer jusqu'à 80 balais si Dieu me prête vie...
Et pour les férus d'histoire du ski de rando, je recommande la lecture de "La traversée des Alpes à skis "de Zwingelstein dans les années 1930
où il décrit des descentes à ski fabuleuses avec un qualificatif que j'aime particulièrement: "la descente à l'estime" quand il y a "jour blanc"
En 1967. J'avais 15 ans. Grâce à un camp de l'aumônerie de mon Lycée parisien. (une semaine)
Nous logions à l'Hospice du Simplon, en Suisse ! Je n'ai plus aucun souvenir des rando ni des dénivellées. Le skis étaient à cables et les chaussures en cuir.
Le virus a vraiment pris avec ma soeur et mon beau-frère (j'étais la "petite dernière"), j'ai ensuite continué avec un club de Lyon "Montagne et Joie" (eh oui, ça a existé), puis avec des copains.
Maintenant, un bon nombre de ceux-ci ont arrêté de randonner. Je continue avec toujours autant de plaisir, en famille ou avec des copains. Nous avons passé le virus à deux de nos enfants qui ont la gentillesse de m'attendre 😉 .
Je suis toujours sous le charme de la découverte des vallons et des sommets et je goûte aussi le silence.