Aller à la page : Précédente 1 2 3 4 5 6 Suivante
pat a dit :ubaye40 a dit :quid des réseaux?
en CH,il y a du réseau partout dixit un ami montagnard suisse 🙂 ! qlq'un confirme?
C'est tout bonnement faux.
Encore dans le val des Dix avant Noel, une fois le Pas de Chèvre passé, plus rien et ce n'est qu'un exemple....
Pareil... Dès qu'on n'est plus à portée de zone habitée (donc assez fréquent en montagne), plus rien. Par contre, généralement, on a la 3g ou la 4g dès qu'on choppe du signal.
Un petit peu hors sujet mais pas tant. A propos de la saisie d'informations depuis un smartphone:
Pour l'avoir vécu, lors de conditions hivernales et dans l'urgence (froid, tempête de neige, vent fort, mains gelées) le clavier virtuel sur l'écran LCD du smartphone peut s'avérer une vraie galère car celui ci ne réagit pas correctement. 🙁
Un clavier à touches serait mieux approprié.
😉
Il est de toutes facons impossible de garantir la couverture sur zone montagneuse, et pire, commercialement, l investissement n est pas rentable !
Pour confirmer ce que dit Bens, le 114 n'est pas un vrai numéro d'urgence; il faut avoir un crédit sur son tél portable et surtout, être connecté à son propre réseau. Cependant, le 114 étant basé à Grenoble, j'imagine qu'ils sont très compétents pour traiter tout type d'accident.
D'un point de vue technique, il me semble que le 112 peut traiter les SMS et messages vocaux.
J'ai un certain nombre d'exemples où les opérations de sauvetage ont été exclusivement traitées par SMS parce que le traitement vocal ne marchait pas, mais les gens ont dû passer par un tiers, parfois à l'autre bout du monde, pour rentrer en contact avec les secours locaux.
davidg a dit :D'un point de vue technique, il me semble que le 112 peut traiter les SMS et messages vocaux.
Qu'entends-tu par là ?
"pourrait traiter" ou "peut traiter" ?
On m'a toujours dit, y compris des gens a priori très bien informés, que le 112 ne pouvait pas traiter de SMS actuellement
bens a dit :Si on est dans une zone où la voix ne passe pas bien, c'est pas la peine d'espérer une seconde que la data ( sur laquelle se basent toutes les applis ) va passer...
Pas vraiment. Le problème de la voix c'est la continuité de la communication. Whatsapp marche "assez" bien dans des coins ou parler est difficile. Mais il y a toujours le problème que ça ne passe pas sur le réseau d’émergence.
bens a dit :davidg a dit :D'un point de vue technique, il me semble que le 112 peut traiter les SMS et messages vocaux.
Qu'entends-tu par là ?
"pourrait traiter" ou "peut traiter" ?
On m'a toujours dit, y compris des gens a priori très bien informés, que le 112 ne pouvait pas traiter de SMS actuellement
pas actuellement en France mais techniquement c'est possible.
davidg a dit :pas actuellement en France mais techniquement c'est possible.
Bah oui puisque le 114 le fait.
Si j'ai bien compris ce qui bloque les évolutions c'est que le 112 est traité par des centres départementaux et qu'il faudrait adapter l'ensemble de ces centres pour gérer les SMS (contrairement au 114 où il n'y a qu'un centre national)
Concernant le 114, voilà la réponse que j'avais eu :
Le CNR114 relaie tous les appels reçus vers les services effecteurs correspondants.
Un appel pour une situation de détresse en montagne parviendra donc au PGHM le cas échéant.
Cependant, le CNR114 est destiné à l'usage des personnes ayant des difficultés à parler ou à entendre.
L'orientation d'appels vers le 114 pour une raison de difficulté à utiliser un réseau téléphonique aérien n'est pas licite, et se situe en dehors des missions du 114.
Nous ne pouvons donc pas encourager l'usage que vous proposez du CNR114, mais prenons néanmoins bonne note de cette question particulière, qui sera évoquée avec nos ministères de tutelle.
C'était il y a plus d'un an, si la question a été évoquée avec les ministères, il n'en est rien sorti à ce jour...
jlmz a dit :Bonjour,
Voir l'excellent hors-série Montagne Mag Neige & Avalanche, en page 52 consacrée aux secours, l'application Gend-loc permet la localisation par un échange de sms, à condition d'avoir activé le GPS sur le smartphone et que le réseau passe.
Justement, ce n'est pas une application au sens "appli smartphone", par contre il est toujours nécessaire d'avoir un smartphone et du réseau...
h**p://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/il-a-invente-le-saint-bernard-electronique-01-11-2015-5236227.php
riderfou a dit :jlmz a dit :l'application Gend-loc permet la localisation par un échange de sms
D'après ce que je comprends Gend-loc est destinée à repérer la position de victimes ayant déjà appelé par téléphone (voix) et qui ne sont pas capables de donner précisément leur position.
Et pour que ça marche il faut du réseau data.
Bref ça ne correspond en rien aux besoins des randonneurs à ski ou alpinistes en zone mal couvertes par le réseau (donc aucune chance d'avoir de la data) et qui a priori connaissent parfaitement leur position et sont capables de l'indiquer précisément aux secours.
matt a dit :Bref ça ne correspond en rien aux besoins des randonneurs à ski ou alpinistes en zone mal couvertes par le réseau (donc aucune chance d'avoir de la data) et qui a priori connaissent parfaitement leur position et sont capables de l'indiquer précisément aux secours.
Détrompe toi il y a des randonneurs à ski et des alpinistes en zone couverte qui ne sont pas capables de donner leur position.
Etienne -H- a dit :matt a dit :Bref ça ne correspond en rien aux besoins des randonneurs à ski ou alpinistes en zone mal couvertes par le réseau (donc aucune chance d'avoir de la data) et qui a priori connaissent parfaitement leur position et sont capables de l'indiquer précisément aux secours.
Détrompe toi il y a des randonneurs à ski et des alpinistes en zone couverte qui ne sont pas capables de donner leur position.
J'ai dit "a priori", après il y a toujours des cas particuliers...
Il me semble que, dans l'immense majorité des cas, les randonneurs à ski que je croise savent où ils sont, surtout dès qu'on est dans des endroits un peu sauvages et susceptibles d'être en limite de réseau.
Dans ces coins là il faut souvent faire sa trace et je ne vois pas comment on peut cheminer sans savoir où on est !
C'est vrai qu'il reste le cas où les leaders du groupe se font emporter par une avalanche et où ne restent que les "suiveurs" qui ne savent pas forcément où ils sont.
D'où l'intérêt de communiquer avec ses coéquipiers et d'avoir un serre-file un peu compétent..
Je ne souhaite pas rebondir sur les termes employés assez peu équivoques "Bref ça ne correspond en rien aux besoins", "a priori connaissent parfaitement" etc... mais le ton est assez affirmatif 😮 .
Sur le contenu: encore une fois il y a erreur: il y a des endroits sauvages qui portent et des endroits très fréquentés qui ne portent pas.
L'appli ne concerne pas forcément que le risque avalancheux, et il peut arriver toute sorte de pépin au leader. Parfois le groupe est inhomogène et seul le leader saura préciser la position. Cas du client avec guide aussi. Evidemment comme tu le dis c'est mieux que les autres personnes du groupes soient compétentes pour transmettre l'alerte mais ce n'est pas toujours le cas, avec perte de temps et d'information à la clef.
Ne pas oublier aussi que pas mal de personnes ne sauront pas donner les coordonnées GPS même avec le smartphone, et c'est encore plus vrai en cas de stress.
Bref c'est un développement intéressant, qui ne résout pas toute situation, mais mais qui a le mérite d'exister.
Pour l'avoir utilisée, elle peut marcher et rendre service donc c'est dommage de la disqualifier d'emblée comme tu l'as fait 😉 .
Etienne -H- a dit :Pour l'avoir utilisée, elle peut marcher et rendre service donc c'est dommage de la disqualifier d'emblée comme tu l'as fait 😉 .
Je n'ai en aucun cas disqualifié cet outil, je précise juste qu'elle n'est d'aucune utilité si on n'a pas de réseau data.
Dans les autres cas c'est sans doute un très bon outil pour les gendarmes.
Dans les cas (fréquents) où
- le réseau GSM est trop faible pour une communication vocale
ou
- tu n'as pas de réseau du tout et tu est en train de te déplacer pour essayer d'en trouver
dans ces deux cas précis, le SMS est le meilleur outil pour appeler les secours (radios et balises mises à part) :
- tu peux écrire ta position GPS (beaucoup plus rapide et beaucoup plus sûr que de la donner au téléphone), donner ton nom et en quelques mots décrire ton problème
- si le SMS est resté en boite d'envoi faute de réseau, il sera envoyé automatiquement dès que tu en retrouvera. Ca fait une très grosse différence avec l'appel vocal.
Je ne prétends détenir aucune vérité, j'ai juste vécu un cas d'accident où on aurait gagné 45mn au bas mot si j'avais simplement pu envoyer un SMS (j'ai fait 6 ou 7 tentatives d'appel vocal en me déplaçant de plusieurs kilomètres, à chaque fois coupés après quelques secondes)
J'aurais pu le faire le cas si j'avais été en Suisse ou en Haute Savoie mais dans les Hautes Alpes et ailleurs c'est pas possible uniquement parce que le centre d'appel n'est pas équipé.
Si c'est budgétairement à la portée du PGHM de Chamonix, ça doit pouvoir l'être aussi pour un centre d'appel départemental.
Sinon toutes les applis qu'on voit fleurir sur smartphone sont très intéressantes et je suis à 100% pour leur utilisation.
Mais elle nécessitent toutes obligatoirement du réseau data, ce qu'on a uniquement quand on a une très bonne couverture réseau.
Là où je pratique c'est très rarement le cas.
toby64 a dit :Et que pensez vous de la balise spot ?
Voir le lien ci-dessous qui passe en revue et compare les divers systèmes de détresse par géolocalisation GPS de type PLB 406 MHz, SPOT, dispositifs de messagerie GPS satellitaire et appli pour iPhone :
www.outdoorgearlab.com/Personal-Locator-Beacon-Reviews
La balise SPOT est un système d'envoi uniquement de messages pré-enregistrés (je vais bien, je suis de retour à la voiture, je suis sur la route, course terminée, j'ai besoin d'une dépanneuse, appel à l'aide, SOS urgent) combiné avec la géolocalisation par GPS. Cela permet un suivi historique de la trace du porteur de balise SPOT par des tiers, des proches ou en cas de détresse, par les équipes de recherche et de sauvetage.
Perso, je n'aime pas le système SPOT à cause des points négatifs suivants :
1) Souscription à un abonnement annuel obligatoire auprès d'une société de géolocalisation dépendante des satellites Globalstar uniquement.
2) Trop de boutons à manipuler en cas de stress intense.
3) Etanchéité médiocre en mer. Obligation de l'emballer dans une pochette étanche en cas d'immersion dynamique (typiquement, chute en SUP/windsurf/voile).
4) Autonomie limitée à 10 jours en mode tracking avec 1 relevé GPS toute les 10 minutes (nécessité de changer les piles ensuite).
5) Pas de signal de repérage final sur la fréquence de guidage de 121.5 MHz pour l'approche finale et précise du naufragé.
6) Pas de feu à éclat intégré pour le repérage final du rescapé.
7) La balise SPOT de 3ème génération est un poil plus lourde et encombrante à porter sur soi que la plus petite balise PLB du marché comme la Ocean Signal RescueME PLB1.
Pour mes besoins de strict minimum vital en conditions maritimes et alpines extrêmes, une petite balise PLB me suffit amplement comme système d'alerte en cas de dernier recours.