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C'est sûr que si vous avez fait la Grande Sassière ou le Grand Galibier en rando engagée, avec plus de 1200m de D+, en été, et que vous êtes capables de descendre en freeride la piste de KL des Arcs (grand minimum 45°) en conditions un peu tendue, style gavé de peuf, vous êtes prêts pour aller direct dans du costaud.
Je vous propose la Mayer Dibona pour commencer, après il y a des trucs sympas à Cham', les Z dans la Verte, je crois.
😄 😄 😄
refuge de Plaisance / Point de Vallaisonnay
Plutôt une bonne idée même si ce sera à moduler en fonction des conditions nivo. Vous ne serez pas dépaysés puisque ce secteur est un gros hors-piste de la Plagne et de Tignes avec récup minibus à Champagny. 😉
Pour être plus tranquille, en face, secteur Glière, c'est beaucoup plus sauvage (Volnets, Vallonnet) sans être trop difficile. Le col de la Glière, c'est beaucoup plus engagé. Il doit y avoir un local d'hiver dans le refuge homonyme. 😄
Malgré le passage, faut faire gaffe après le Laisonnay pour le timing, énormes avalanches en versant sud donc bien se renseigner.
Pour Bellecôte, c'est également hyper couru par les freeriders. 😜
Salut,
Alors, belle motivation les gars, c'est comme ça qu'on apprend le mieux, et je suis pas certain qu'empiler une saison à faire des classiques en 2.x soit absolument indispensable.
Par contre, comme tout le monde ici va vous le dire, allez-y progressivement.
Quand on débute, surtout seul, et qu'on apprend l'autonomie, on se retrouve forcément surpris par quelque chose qu'on a pas prévu à un moment. Et dans ce cas, il vaut mieux que ça ne soit pas dans un itinéraire engagé, sans échapatoire.
Pour ce qui est de l'expérience sur la nivologie, certes la pratique est une bonne école, mais le plus important c'est de se former (sortir 100 fois dans les traces d'un accompagnateur qui prend les décisions n'est pas si formateur que ça).
Lisez tout ce que vous trouverez: articles sur la neige, les avalanches, récits d'accident (le site www.data-avalanche.org/ est une mine d'information). Et surtout cassez vous les neuronnes la veille avant de sortir, avec les bulletin d'avalanche et les météos en essayant d'imaginer ce que vous allez rencontrer puis comparez ce que vous trouvez sur le terrain.
Enfin, méfiez vous des référentiels de cotations: la KL de Val d'Isère c'est 37°, soit un 3.2-3.3.
Un bon spot pour rayonner en étoile et choisir ses pentes de normales à un peu raides, c'est le refuge de L'Oulle dans Belledonne: un bon terrain de jeu, surtout sur ces périodes de l'année, avec des pentes raides mais pas trop et aussi de belles avalanches, donc prudence!
Ma (mauvaise) blague mise à part, ne sous estimez pas la fatigue également.
Le ski de rando, c'est une gestuelle à acquérir pour s'économiser, des muscles qui ne travaillent ni en vélo, ni en marche, du matériel nouveau qui peut merder.
Autre point, vous voulez faire "un peu" de pente, c'est bien normal, mais il va falloir la monter. Et les conversions dans du 28-32°, avec la neige qui fuit sous les skis, la spatule qui passe pas la ligne de pente, etc, peut vous carbo en 100m de dénivelé où vous y passerez une heure. Si c'est de la neige meuble, ne même pas penser à essayer de monter à pied...
J'en ai vu beaucoup (moi le premier) qui explosaient autour de 1200 m de dénivelé la première fois, tous sportifs qu'ils soient. La descente derrière, avec des skis tout légers, et une neige pas terrible, n'est pas forcément une partie de plaisir.
@Hervé soumet un point essentiel de la rando et je sais de quoi je parle.
Tu peux repérer un couloir, te faire les 1200 ou 1500m de montée et être cuit pour la descente.
Le problème est que tu dois redescendre peut-être dans une neige difficile et de ne pas tenir musculairement, voire chuter.
Ne pas être trop ambitieux et se donner une marge dans les objectifs.
Et si vous avez la caisse, ça viendra très vite, il faut juste canaliser vos envies, être patient et se forger une expérience terrain.
Ça s'appelle la progression.
Clément Pernet a dit :Salut,
Alors, belle motivation les gars, c'est comme ça qu'on apprend le mieux, et je suis pas certain qu'empiler une saison à faire des classiques en 2.x soit absolument indispensable.
Par contre, comme tout le monde ici va vous le dire, allez-y progressivement.
Quand on débute, surtout seul, et qu'on apprend l'autonomie, on se retrouve forcément surpris par quelque chose qu'on a pas prévu à un moment. Et dans ce cas, il vaut mieux que ça ne soit pas dans un itinéraire engagé, sans échapatoire.
Pour ce qui est de l'expérience sur la nivologie, certes la pratique est une bonne école, mais le plus important c'est de se former (sortir 100 fois dans les traces d'un accompagnateur qui prend les décisions n'est pas si formateur que ça).
Lisez tout ce que vous trouverez: articles sur la neige, les avalanches, récits d'accident (le site www.data-avalanche.org/ est une mine d'information). Et surtout cassez vous les neuronnes la veille avant de sortir, avec les bulletin d'avalanche et les météos en essayant d'imaginer ce que vous allez rencontrer puis comparez ce que vous trouvez sur le terrain.
Enfin, méfiez vous des référentiels de cotations: la KL de Val d'Isère c'est 37°, soit un 3.2-3.3.
Un bon spot pour rayonner en étoile et choisir ses pentes de normales à un peu raides, c'est le refuge de L'Oulle dans Belledonne: un bon terrain de jeu, surtout sur ces périodes de l'année, avec des pentes raides mais pas trop et aussi de belles avalanches, donc prudence!
Tout à fait d'accord avec tout, surtout pour la formation ... j'ai tenté de m'inscrire au CAF mais j'ai très peu goûté l'inscription de septembre à septembre et le fait de ne pas pouvoir rejoindre les formations "neige" en cours ... donc bon, pour ça, j'attendrai donc septembre prochain.
En attendant on cherche en effet comme vous l'avez dit des courses pour se tester, repérables depuis les refuges étant un plus non négligeable ! En ce qui concerne nivologie, avalanches etc ... on a du boulot oui ! Et on lit beaucoup de trucs sur le thème ...
Je vais checker toutes les idées que vous avez donné merci 🙂
@Hervé : en effet les conversions dans du raide, je crois que c'est le seul truc (avec les conditions de neige) qui me fait un peu flipper ... va falloir s'y mettre 😄
Hervé, j'te poune... Je suis quand même allé voir la Mayer Dibona, mais au vu du nom, je m'attendais à çà ;)
Je vois que la conversation a bien déroulé pendant mon absence 🙂
Et que Clem s'y est joint.
Pour répondre à toutes les questions:
JPC: Je suis débutant en ski de randonnée, mais je suis familier des crampons/piolets et de la remontée de pente.
ROB: Ayant 15 ans d'escalade derrière moi, je sais également assurer, poser un rappel, faire une lunulle sur Abalakov (bon, faut que j'rachète de broches, certes)
Par contre, j'avoue que j'ai encore des lacunes en nivo, c'est pourquoi je bouffe des bouqins et des sites internet depuis septembre. Le dernier Skieur Mag est d'ailleurs génial sur Neige et Avalanche. Les méthodes de décision sont bien expliquées, meme si j'avais l'habitude de m'en servir pour gerer mes descentes en FR.
CHRIS73: comme le dit Clem, pas de courses cotées à notre actif. (le KL des arcs, c'est pour les zobs, il se fait en VTT, alors en ski 😉 )
Mais par contre, tous les passages couillus des 7 laux, avec la bénédiction des pisteurs (ou pas), sachant que j'ai fait 7 saisons là haut sans mettre les pieds sur les pistes, à part pour rentrer au bercail.
CLEMENT PERNET: je vais me renseigner pour l'Oule, c'est au dessus de chez moi, j'y ai pas pensé.
HERVE: tu as touché je pense le point sensible. On connaît pas encore nos ressources. On sait qu'on en a un peut, étant donné qu'on monte bien 1500-1700m de dénivelé en été. Mais on va commencer molo.
Pour faire simple, je pense ne pas vouloir vraiment faire du ski de "randonnée", car nous faisons du ski et de l'alpi, et le but était de mixer les deux.
Donc des sorties style monter à la croix de chamrousse ou au grand rocher, bof. C'est peut-être prétentieux, mais bon, on est pas là pour acheter du terrain 🙂
J'avais oublié de préciser, concernant les capacités physiques qui sont en effet un point très important, qu'on appréhendera sur le terrain le moment venu : perso je ne suis absolument pas un taré du sommet, et je sais plutôt bien savoir quand / où sont mes limites, donc avant que ça coince, on enlève les peaux et hop, straight down 🙂
Cyril Denis a dit :Par contre, j'avoue que j'ai encore des lacunes en nivo, c'est pourquoi je bouffe des bouqins et des sites internet depuis septembre. Le dernier Skieur Mag est d'ailleurs génial sur Neige et Avalanche. Les méthodes de décision sont bien expliquées, meme si j'avais l'habitude de m'en servir pour gerer mes descentes en FR.
C'est justement cet aspect qui demande le plus d'expérience et cet apprentissage est lent. Il faut connaître la théorie, mais il faut avoir vu plein de cas différents sur le terrain pour faire le lien entre les 2.
Merci Juhlen et Clément, on va regarder vers Champagny et l'Oule
Je note que beaucoup sont aptes à dire ce qu'il ne faut pas faire, ou où ne pas aller, quant à proposer des solutions, c'est pas encore çà...
On va se débrouiller avec ce que vous nous avez conseillé de pas faire et deviner les bons trucs!
A plus dans le bus...
Pour plaisance gaffe aux horaire pour l'accès, quand ça part 🤢
Les glieres l'accès est long.
A cette époque, c'est encore le refuge de l'Oule en Belledone qui présente le plus beau potentiel.
Hello, c'est du raid que vous voulez (plusieurs jours, refuge-refuge) faire ou des itinéraires en partant de la maison?
Moi je vous conseil le massif des Cerces...
Quoi qu'il en soit, même si les condis sont pourries, il y aura toujours qqchose à faire. Et si le créneau est le bon, il y a pléthore de pentes raides un peu partout. L'idée est de dormir aux refuges du Chardonnet et/ou des Drayères. Ambiance vraiment haute montagne sans la logistique glaciaire et le matos lourd qui va avec...
Honnêtement la haute vallée de la Clarée est un must pour la découverte, avec comme je le dis plus haut de la pente vraiment raide si tu le veux!
Faut pas hésiter à acheter le topo neige (volo) et la carte IGN qui va avec, histoire de rêver et se projeter. Et Mars Avril est tout indiqué.
Jetez un oeil au topo skitour à la pointe des Cerces, tour des Crêtes du Queyrelin, Tête de la Cassille!
Hésitez pas si plus de questions, cet endroit est juste féérique, t'en reviens transformé à chaque fois!
Cyril Denis a dit :
Je note que beaucoup sont aptes à dire ce qu'il ne faut pas faire, ou où ne pas aller, quant à proposer des solutions, c'est pas encore çà...
Ca me semble une preuve de bon sens... On ne vous connait pas, on n'a jamais skié avec vous, et en plus vous dites avoir peu d'expérience...
Tu trouves ça sensé de vous conseiller des pentes raides?!! 🤢
Au contraire ça me semble sain et potentiellement intéressant pour vous des avis plus "pessimistes", ensuite c'est à vous de juger ce que vous souhaiter écouter ou non, chacun sa vie 😉
Et au final, les plus belles randos ce sont toujours celles que tu déniches tout seul et où tu te retrouves seul car personne d'autre n'a eu le feeling 😎
Le Habert d'Aiguebelle (pas le grand luxe) pourrait convenir à votre projet avec de l'alpi à la clé (les arêtes du pin il me semble). Il offre une belle panoplie de courses de tous les niveaux. Attention quand même, il y a déja eu des cartons dans le coin (cime de la Jasse par exemple).
Sinon, vous avez aussi qques refuges de Maurienne comme Le refuge des aiguilles d'Arves, ou ceux du Fond d'Aussois ou Dent Parrachée, en prenant des formules hors sac (et en payant votre contribution).
Autre idée: se poser dans un gîte en hors sac et rayonner sur les courses alentour. Exemple: Beaune à St Michel de Maurienne, au Shantoné depuis lequel vous pouvez partir pour des randos sécures (petit col des encombres par exemple), ou bien dans un gîte ou refuge en station (exemple: Areche => les Airelles ou Avoriaz).
Privilégier des courses peu risquées, à faible pente (pas compatible avec votre projet a priori) avec des orientations plutôt sud (à adapter en fct des événements des derniers jours).
Ceci dit, j'ai 3 remarques complémentaires:
1- les conditions nivologiques de cette année sont très délicates. A votre place, je passerais une bonne année en club dans une formule perfectionnement en vue d'acquérir le minimum de réflexe et d'expérience dans la maîtrise de l'itinéraire ou la lecture du terrain, ainsi que des formations dont celle de sécurité sur glacier. Ou je m'associerai à un autre projet avec des membres skitour plus expérimentés (votre relative maitrise alpine peut intéressée qqu'un).
2- parce que vous n'êtes que 2 et qu'en cas de pépin, c'est moins simple qu'à 5 ou 6.
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