quid du ski alpinisme aux JO

Quand on voit la descente pourri des JO 2014, qui ressemble a un super G, je n'imagine même pas le format des compet de ski-alpinisme au JO.
Coincé entre le ski-alpin et le ski de fond, la compet de ski-alpinisme sur piste de ski entre les pilones ne présente que peu d'intérêt. Sur une vertical race, ils se prendraient une tôle de la plupart des fondeurs. Avec une descente, c'est pitoyable a regarder (a comparer du ski).
Mais, les JO et la TV sont rodés pour vendre de la publicité a des cerveaux vides.

Jeroen a dit :Verticale race et sprint aux JO, pouah !
Une vraie mauvaise idée. C'est renier ce qu'est le ski alpinisme. ......


Pffffff.

C'est fait depuis que le moment où le ski de randonnée c'est pratiqué en compétition.

Il n''y a plus qu'à régler les problèmes techniques que sont la sécurité et l'intégration d'un parcours alpin dans un site olympique.

Avec quelques milliards d'euros, il est facile d'amener de la neige et de la rocaille.

Vu comme youtube, le biathlon est bien !
Ne pas oublier les commentaires affligeants, consternants, des journaleux france television qui finissent de vous dégouter de regarder les JO...

Euh, et l'intérêt de l'affaire c'est quoi ?
De pouvoir dire à ta mamie que tu fais le même sport que ceux qu'elle a vu à la télé ?

Franchement je trouve qu'on parle bien assez du ski-alpinisme comme ça, plus il sera mis en lumière, plus les risques de dérive (dopage, fric...) seront élevés.
Et puis le ski de rando a pas besoin de l'olympisme pour se développer visiblement... et c'est très bien comme ça.

Vieux Troll a dit :Au milieu, il y a ceux qui sont mauvais en endurance et en ski.
Je ne suis pas sur d'être tout seul dans ce cas 🤣 🤣 🤣
Mais je me fais plaisir en randonnée 😄 😄

xdo a dit :
"Mes" cadors : Buhl, Desmaison, Messner.


qui étaient à fond dans la compet, pas organisée dans un stade avec des règles, mais compet très intense quand même...
On se compare les horaires, on veut faire des premieres, la premiere hivernale, la premiere sans ox, les 14 8000, le premier solo 😉

Tu confirmes bien ce que dis Vieux troll donc

Ah les extraits choisis : on cite en retirant soigneusement Berault...

Il ne faut pas confondre compétition et émulation :
On a quasiment tous la volonté de faire toujours mieux
- par rapport à soi
- par rapport à la nature
- par rapport aux autres : c'est la compétition.

"Mes cadors" vu leur niveau cherchaient forcément à faire des choses inédites, à être les premiers à faire et pas les premiers dans une compét par rapport aux 200 autres concurrents (ça n’empêche pas la fierté)

Ils sont ainsi les premiers face à des règles naturelles : la difficulté, l'anorexie, le froid, la solitude, l'engagement, ...
et pas face à des règles artificielles : un classement, un chrono, des juges, ...

Messner est un bon exemple, s'il n'avait été poussé que par être le premier des hommes à faire les 14 8000, il aurait utilisé l'oxygène et les camps.
Au contraire il a redéfini le style pour être plus nature : en libre, alpin, sans ox.

Certaines compétitions ont un petit bout de cette notion (saut en hauteur, 100m, ...) avec la possibilité de record du monde.
D'autres sont purement une lutte entre concurrents (football, tennis, judo, ...) et le ski alpinisme en fait parti.

On notera que les immenses champions, n'ayant plus de concurrence, finissent également par se détacher de cette motivation "battre les autres" et ils partent à la recherche d'un autre sens : les records.
Killian Jornet est selon moi un exemple de cette évolution.
Certains compétiteurs de ski_alpinisme l'ont également fait.

Je répète qu'il n'y a pas de vérité ni de supériorité, c'est juste différent.

Yoann-51 a dit :tout est dans le titre, je me demandais pourquoi on ne voyait pas de ski alpinisme aux jeux ?
certaines épreuves comme la verticale race ou le sprint pourraient pourtant offrir un beau spectacle, toujours mieux que le curling 😄

Pour en revenir à la question initiale, j'avais entendu une fois qu'une des principales raisons pour lesquelles le ski-alpi ne pouvait pas être discipline olympique est que ce sport ne touche pas suffisamment de nations, et que le but des JO est de proposer des disciplines où tous les pays peuvent s'affronter. Et quand on regarde les résultats des compétitions, il faut bien admettre qu'à part la France, l'Espagne, l'Italie et la Suisse, il n'y a pas beaucoup d'autres concurrents aux avant-postes.

Dans ce cas, exit le curling, le bob, la luge...etc.
Les JO c'est du business, donc les considérations d'universalité me font bien rire. Si un sponsor pousse pour des épreuves de montée sèche sur piste (appellation plus représentative de l'épreuve que "ski-alpinisme"), je ne doute pas que le CIO acceptera.

A quand une compétition "raquettes - raclette" aux JO dans un style biathlon. On s'arrête, on mange et on picole, puis on repart. Une épreuve saut à ski- raclette pourrait aussi être envisagée.

mettre le ski alpinisme au Jo c'est créer une épreuve à la con dont le format serait imposé pour coller aux exigences médiatiques: un non-sens vis-à-vis de l'activité que nous pratiquons. Le ski de montagne n'est pas un sport même si cela demande de la condition physique il ne faut pas confondre.
Faire du ski de rando, du ski alpinisme, de la rando à ski, appeler cela comme vous voulez, c'est évoluer dans un milieu naturel dont les règles sont justement écrite par dame nature pas par le CIO ou qui que ce soit d'autre...
Et surtout quel intérêt pour le pratiquant "lambda": que du néfaste avec toujours plus de réglèmentations et interdits, les pratiquants "hors cadre" deviendraient des fous inconscients.

francoisc a dit :Le ski de montagne n'est pas un sport même si cela demande de la condition physique il ne faut pas confondre..


Quelle est ta définition du 'sport'?

k1200rs a dit :francoisc a dit :Le ski de montagne n'est pas un sport même si cela demande de la condition physique il ne faut pas confondre..

Quelle est ta définition du 'sport'?

Wikipédia : Le sport est un ensemble d'exercices physiques, se pratiquant sous forme de jeux individuels ou collectifs pouvant donner lieu à des compétitions.

Qui dit compétition (individuelle ou collective) dit mesure. Et la mesure de la performance (= nécessaire pour la compétition) s'effectue avec des règles et protocoles arbitraires dictées par l'homme dans un milieu anthropisée. Pour l'instant, ce n'est pas le cas pour la très très grande majorité des pratiquants. (sauf erreur on ne pratique pas le ski de rando sur un stade de 400m?)

Après, on pourrait vraiment faire du ski de rando un "sport" mais il faut bien savoir ce que cela signifie...

A titre de comparaison, c'est un peu la même différence entre l'escalade en montagne dans une grande voie Terrain d'Aventure (avec des relais pourris et des pitons qui branlent, des pierres qui tombent, de la glace sur la roche, etc...) et une compète en SAE. Dans le 1er car c'est l'Aventure, dans le second c'est du sport.

Le sport est un ensemble d'exercices physiques, se pratiquant sous forme de jeux individuels ou collectifs pouvant donner lieu à des compétitions.

Tu auras noté le 'pouvant' qui ne définit pas une obligation.

Donc, qu'il y ait ou non des compétitions de ski de rando, le ski de rando rentre dans cette définition. C'est une activité physique et un jeu tant individuel que collectif.

Mais de toutes façons, il y a des compétitions de ski alpinisme. Le nombre de compétiteurs par rapport au nombre de pratiquants est, à mon sens, hors de propos. La définition n'impose pas de seuil et en plus il n'y a pas d'obligation. Il y a par ailleurs d'autres sports qui ont un ratio très faible.

Que penses-tu de cette autre définition, la première (de 3) du Larousse:

"Activité physique visant à améliorer sa condition physique." qui je crois est plus communément usitée.

En pratiquant le ski de rando plusieurs fois par semaine avec un certain dénivelé, et il n'y a pas de doute que la condition physique s'améliore. Je connais d'ailleurs des collants pipette qui font 1000m de dénivelé tous les jours pour...se préparer aux compets. Alors, soit, le but premier du ski de rando n'est pas forcément, pour chacun, d'améliorer sa condition physique comme pour d'autres sports d'ailleurs.