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Ce niveau 3 qui recouvre des situations variées pose aussi problème en Suisse. Robert Bolognesi parlait récemment aussi d'un 3+ mais en expliquent qu'il va être difficile de l'introduire rapidement dans l'échelle européenne.
Merci au prévisionniste de MF de faire réfléchir les pratiquants à travers ces subtilités de langage plutôt que de balancer un 4 injustifié 🙂
Quand on observe que d'un niveau à l'autre, le risque est exponentiel, peut etre qu'il conviendrait de mettre ce plus uniquement au niveau 3.
Petit problème: psychologiquement, ça enlève sa pertinence au niveau 3 (dès qu'il n'est pas +)
ça reste très délicat...
alpaga a dit :Quand on observe que d'un niveau à l'autre, le risque est exponentiel,
Et pourquoi l'échelle serait exponentielle? 😮
jpc a dit:
"PS: je réagis parce que ce n'est pas le premier post de ce type. Je sais bien que les services publics en France c'est de la m... (alors que faire 2h d'attente sur la hotline de Free ou dans une clinique privée, c'est de la performance et de la compétitivité) mais cela n'explique pas tout. Si ? "
+1 😉
Etienne -H- a dit :Et pourquoi l'échelle serait exponentielle?
Parce qu'elle a été choisie comme cela.
oui, exponentiel.
si c'était linéaire, les risque 2 est un peu plus risqué que le 1
le 3 un peu plus que le 2
le 4 encore un peu plus... il faut 8 niveaux (ancienne échelle française, je crois)
Si c'est "exponentiel":
à 1 risque faible
à 2, il a du risque mais limité
3, risque marqué
4 fort
5 très fort
🤣 🤣 🤣
Plus sérieusement,:
tiré de: h**p://www.slf.ch/schneeinfo/zusatzinfos/interpretationshilfe/lawinengefahrenbegriffe/europaeische_skala/index_FR
L’ Échelle de danger et recommandations présente dans les quatre premières colonnes le texte de l’échelle de danger telle qu’elle est appliquée aujourd’hui dans toute l’Europe. L’échelle européenne de danger d’avalanches compte cinq degrés de danger croissant de manière quasi exponentielle, à savoir: faible – limité – marqué – fort – très fort. Ces degrés s’accompagnent d’une description de la stabilité du manteau neigeux et de la probabilité de déclenchement d’avalanches ainsi que de l’étendue des endroits dangereux, de l’ampleur possible des avalanches et de l’activité avalancheuse en général.
Etienne -H- a dit :Source?
Volvic
Etienne -H- a dit :Source?
aplaga a été plus rapide.
Il faut bien comprendre que le choix des limites entres les niveaux (ou du centrage d'un niveau) est arbitraire.
Mais on a choisi des niveaux qui sont le plus pratique pour l'utilisateur.
On a choisi une échelle logarithmique. Ce qui n'est pas étonnant pour de l'estimation du risque (on travaille le plus souvent en échelle log pour décrire des risques, vu qu'on veut comparer des situations dont le risque peut varier d'un facteur 1000000 et plus).
Source Munter... réduction des risques
En gros on part d'un 2^le risque que l'on réduit (ou pas) à 1.
Beaucoup blabla pour pas grand chose. Trois +, trois- ou quatre ça change quoi ? Il faut surtout regarder les différentes couches neigeuses successives (composition et hauteur de neige), le vent (force et orientation) qui a sévi en altitude et la température. Avec ça, pas besoin de consulter en permanence le BRA pour se poser la question si : j'y vais ou j'y vais pas ! Ensuite, c'est comme chacun l'entend à son niveau de prise de risque. Point barre !
Neness a dit :Beaucoup blabla pour pas grand chose. Trois +, trois- ou quatre ça change quoi ? Il faut surtout regarder les différentes couches neigeuses successives (composition et hauteur de neige), le vent (force et orientation) qui a sévi en altitude et la température. Avec ça, pas besoin de consulter en permanence le BRA pour se poser la question si : j'y vais ou j'y vais pas ! Ensuite, c'est comme chacun l'entend à son niveau de prise de risque. Point barre !
Point barre ... Si c'était aussi simple, on en parlerait plus depuis longtemps 😄
==> Les couches de neige: certes instructives mais difficile d'en tirer un "niveau de risque" du fait de l'hétérogénéité des résultats dans une même pente et de faire cette étude dans chaque pente critique ...
==> Le vent et la température qui a sévi en altitude: de bons éléments mais difficile à estimer à la maison. Donc quelqu'un sur le terrain, comme un pisteur peut avoir une bonne idée de la zone sur laquelle il travaille. Dans d'autres coins des stations Nivose ou Flowcapt peuvent donner des indications mais pour la rando de demain, le bulletin fait à partir de tous ces éléments reste une bonne source mais ne pas oublier qu'il s'agit d'un BERA (E pour Estimation)
Après, même si la situation nivologique est la même, c'est plus facile de se dire qu'on a pas eu de chance en se faisant prendre par risque 2 que par risque 4 dans une pente raide, surtout pour un pro 😄
Merci Gill pour cette réponse et cet avis également plein de bon sens. Je voulais, pour ma part, dire qu'étant donné ce que je voyais depuis un bon mois environ (chutes de neige répétées de constitutions différentes, vent soufflant très fort sur les crêtes de sens contraire sur deux journées successives, températures changeantes en quelques jours, etc...) qu'il n'y avait pas besoin de consulter le BRA journalièrement pour se rendre à l'évidence que le manteau neigeux est très instable, voire explosif. Il y a bientôt un mois que je ne sors plus en montagne, car si c'est pour faire de la pente à 15 degrés, dont la glisse est incertaine, je préfère vaquer à d'autres occupations que je trouve plus utiles. Même si le BRA m'annonçait demain un risque 2, je n'irais pas en montagne là où j'ai l'habitude d'aller car je considèrerais, à ce que j'observe, que le risque est nettement plus fort. Je ne me laisse donc pas influencer par ce que je lis dans les sorties postées par les contributeurs, ni par le BRA. Comme je le disais dans mon premier post : chacun a sa propre perception du risque. Il y a des plus téméraires qui sortiront pas risque 3+ ou 4 et des plus timorés qui même par risque 2 choisissent des randos tranquilles. Chacun est encore libre dans cette activité, c'est tant mieux et c'est à chacun de décider ce qu'il veut faire de son plaisir et de sa vie.