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fabrice a dit :Moi je pense qu'il y a un parrallèle à faire avec la cascade de glace... En effet, on a part exemple grade 4, 4+, 5 pas de 4.1, 4.2 car les conditions sont très changeantes.
Ben... c'est bien l'esprit de la cotation toponeige :
- division en degrés : 1, 2, 3, 4, 5
- subdivisions pour affiner la cotation : N.1 = N-, N.2 = N, N.3 = N+
Comme en escalade où auparavant il y avait 4, 5, 6 avec des + et des -, et où on est passé à 5a = 5-, 5b = 5, 5c = 5+ (avec l'ambition d'harmoniser les cotations entre ouvreurs et massifs, donc ce n'est pas toujours équivalement: un ancien VI+ n'est pas toujours coté 4c !).
Ensuite, certains ont encore voulu affiner la cotation, on a donc des 5c+, 6a-, ... mais c'est de plus en plus subjectif, car cette précision est du même ordre de grandeur que les fluctuations de niveau dues à sa taille et son habitude au style d'escalade.
Vouloir mettre des cotation 4.3+ ou 5.1- me semble dans la même logique: c'est possible, mais c'est plus pour se faire une hiérarchie personnelle de la difficulté, que pour aider les autres à évaluer la difficulté, car les aspects subjectifs deviennent trop importants.
Le fait d'avoir choisi une représentation de la cotation ski en 4.3 et non 4c permet d'éviter la confusion avec la cotation d'escalade, pour ne pas se tromper aux dalles du Charmant Som par exemple: 4.3 en ski, 3a en escalade :-))
Petit Rectificatif Bubu
Il ne s'agit pas d'ouvrir un niveau intermediaire à la baisse mais plutot vers le haut
car en effet un 5.1+ et un 5.2- c'est trop.
Robert a dit :Quand tu vois 200m à 50°, que ce soit du 5.X ou du 5.Y c'est toujours 200m à 50°.
En voilà une bonne parole !
Bubu a dit :un ancien VI+ n'est pas toujours coté 4c
heureusement ! 🤣 🤣 🤣
Tu voulais certainement dire IV+ 😉
La différence entre le ski (ou la glace) et l'escalade, c'est que sur neige et glace les conditions changent (que ce soit l'état de la neige ou la quantité, ce qui peut influer sur la pente) et cela rend une cotation plus difficile.
En escalade, à moins qu'une prise casse, un 6a reste un 6a, parce que le rocher lui, ne change pas d'un jour à l'autre (moi j'évite de grimper sous la pluie quand même 😉 )
Laurene a dit :Tu voulais certainement dire IV+ 😉
Oups, en effet IV+ !
Laurene a dit :La différence entre le ski (ou la glace) et l'escalade, c'est que sur neige et glace les conditions changent (que ce soit l'état de la neige ou la quantité, ce qui peut influer sur la pente) et cela rend une cotation plus difficile.
Ben oui, c'est pour ça qu'en ski la cotation doit se faire en conditions "normales" (normalisées): bon enneigement pour les itinéraires pas raides, remplissage proche du maximum de l'année pour les couloirs et faces (fin mars / début avril pour les itinéraires entre 2000 et 3000m), neige souple avec enfoncement de 2 à 5cm sur le plat (5 à 10cm dans du 40°), donc transfo revenue ou poudre tassée.
C'est sûr que ça ne simplifie pas la cotation, et que certains itinéraires sont skiés la plupart du temps hors conditions normales. Mais l'idée est de hiérarchiser les itinéraires selon la difficulté, cette dernière n'étant pas une notion absolue mais dépend du système de cotation, mais c'est déjà ça.
Même si ça ne permet pas de savoir dans l'absolu à quoi s'attendre dans un itinéraire (le texte et les photos sont indispensables si on veut plus de précision), ça permet au moins de se dire "Aujourd'hui j'ai fait tel truc en 4.1 pas bien rempli et en neige dure, je n'étais pas très à l'aise. Demain j'envisage tel autre couloir en 4.3 avec des conditions surement similaires, il y a donc beaucoup de risque que ce soit trop dur pour moi et que je doive renoncer, autant envisager autre chose." Indépendemment du fait qu'en bonne condition, on soit à l'aise dans ces 2 itinéraires.
C'est sûr qu'un skieur expérimenté qui connait bien les itinéraires pour les avoir vus ou décrit par des potes (en faisant des comparaisons avec des itinéraires parcourus ensemble) n'a pas besoin d'une telle cotation. Mais pour les débutants ou lorsqu'on débarque dans un massif que l'on connait pas, si ça peut permettre d'éviter de prendre trop de risque, c'est déjà bien.
Robert a dit :Une cotation est certes nécessaire. Il y a en une ou deux qui satisfont la plupart des gens alors après c'est du pinaillage d'autant que comme c'est rappelé ça dépend des conditions.
Quand tu vois 200m à 50°, que ce soit du 5.X ou du 5.Y c'est toujours 200m à 50°
Je suis d'accord avec Robert, la cotation est quand même déjà précise, basée sur des conditions standard. Avec des commentaires sur une étroiture ou particularité + la pente + la photo c'est déjà pas mal pour se faire une idée d'où on s'engage
Laurene a dit :La différence entre le ski (ou la glace) et l'escalade, c'est que sur neige et glace les conditions changent (que ce soit l'état de la neige ou la quantité, ce qui peut influer sur la pente) et cela rend une cotation plus difficile.
En escalade, à moins qu'une prise casse, un 6a reste un 6a, parce que le rocher lui, ne change pas d'un jour à l'autre (moi j'évite de grimper sous la pluie quand même 😉 )
L'autre différence entre le ski et l'escalade c'est que si tu as le niveau 6a, tu n'es pas prêt d'arriver en haut d'un 6a+ ou d'un 6b 😉 (sauf si c'est suréquipé) alors qu'en ski avec un niveau 5.1+ ou 5.2- tu pourras toujours descendre un 5.4+ ou 5.5- (reste à savoir dans quel état et à quelle vitesse tu arrives en bas 🤣 )
>>>L'autre différence entre le ski et l'escalade c'est que si tu as le niveau 6a, tu n'es pas prêt d'arriver en haut d'un 6a+ ou d'un 6b (sauf si c'est suréquipé) alors qu'en ski avec un niveau 5.1+ ou 5.2- tu pourras toujours descendre un 5.4+ ou 5.5- (reste à savoir dans quel état et à quelle vitesse tu arrives en bas )>>>
J'ai pas pu m'empecher mais l'escalade ne se restreint pas qu'à sa seule composante sportive. :-)
Concernant la vitesse et l'état de la reception, tu peux avoir le même problème en escalade. Pour cela, il suffit d'enlever les goujons de 12mm et je pense que les sensations se rapprocheront rapidement de celle du ski, même si tu poses des protections. :-)
Robert a dit :Quand tu vois 200m à 50°, que ce soit du 5.X ou du 5.Y c'est toujours 200m à 50°.
D'accord mais ça ne t'indique pas s'il y a des passages très serrés ou si c'est large, s'il y a des rochers au mileiu qui t'obligent à slalommer et à savoir te diriger ou si tu peux passer n'importe où, etc... Peut-être qu'avoir toutes ces infos est le mieux mais c'est plus long à lire. L'intérêt de la cotation est justement là, pourvoir se rendre compte rapidement sans avoir à analyser "alors là c'est un peu penché mais pas trop, par contre c'est long et y a un passage serré, oui mais il est pas à l'endroit le plus penché, etc...". L'ouvreur ou le rédacteur du topo a déjà fait ce travail qui permet de se faire une idée.
Robert a dit :Quand tu vois 200m à 50°, que ce soit du 5.X ou du 5.Y c'est toujours 200m à 50°.
Pourquoi alors mettre en place une cotation ??
Le but d'une cotation est de hiérarchiser les courses. Ce que je remarque c'est qu'entre un petit 5.1 et un gros 5.1 y'a une belle diiférence. Poyurquoi alors ne pas affiner la cotation ?
Parce que la différence entre le petit 5.1 et le gros 5.1 ,tu peux l'apprécier avec d'autres éléments : la longueur totale soutenue, la longueur de la partie la plus raide, l'étroitesse et la complexité des passages , etc ... et que tout le monde ne s'accorde pas sur le petit ou le gros 5.1 , à cause de sa sensibilité personnelle à ces éléments...
Et si tout le monde s'accorde, alors il y en a peut-être un à décoter (du moment que c'est pas un des miens 😉 ) ou à remonter (vous pouvez y aller 😄 )
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