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La question est: on a déja eu exactement le même débat au sujet de la cartographie des zônes à risque sur le post suite au nouveau BRA : ici
Ou J2LH nous a déja exposé en long, en large, en travers, et en diagonale son point de vue sur la cartographie des zones à risques.
Est-ce qu'on est vraiment obligé de refaire mot pour mot la même discussion sur ce post? 🙄 😯
personnellement, je trouve ça bien, mais très lourd à mettre en oeuvre. je préfère que sur les topos, les auteurs mettent une mise en garde du style : "attention à ce verrou, il y a souvent des plaques" ou " on préferera la rive gauche du lac, moins propice aux coulées, " etc etc
C'est déjà le cas dans les bon topos. Je ne vois pas où est le mal à poser une question du genre " au lac de crop, vaut mieux rive droite ou rive gauche ? " C'est comme demander conseil à des locaux ou des anciens qui connaissent le coin. Ca donne une indication, après libre à nous de le suivre à la lettre en fonction des conditions.
Francoua a dit :On les connait bien, les zones à risque. Toute pente supérieure à environ 30° ou dominées par des pentes supérieures à environ (je mets "environ" pour les pinailleurs) 30° est potentiellement avalancheuse.
Mais toutes les pentes dans ce cas n'ont pas le même degré de dangerosité, sans même parler des conditions météo.
Francoua a dit :La question est: est-ce que les conditions sont réunies pour que ça parte ?
2 sources d'information principales :
- Le BRA
- Les observations sur place
Le BRA te signale les orientations et altidudes des pentes qui peuvent être à risque ainsi que la nature du risque, c'est ce qu'il faudrait faire apparaître sur la carte.
baltringue a dit :personnellement, je trouve ça bien, mais très lourd à mettre en oeuvre.
Il faudrait essayer pour voir la faisabilité.
J2LH a dit :
Francoua a dit :La question est: est-ce que les conditions sont réunies pour que ça parte ?
2 sources d'information principales :
- Le BRA
- Les observations sur place
Le BRA te signale les orientations et altidudes des pentes qui peuvent être à risque ainsi que la nature du risque, c'est ce qu'il faudrait faire apparaître sur la carte.
Et encore une fois c'est généraliste comme démarche !!!
P'tain on se demande si parfois vous foutez les pieds en montagne ?
Tu fais quoi de :
- la plaque enfouie depuis un bon moment et qui attend juste qu'on vienne lui marcher dessus ? Et pourtant le BRA est bon depuis 2 semaines et le tout recouvert d'une couche "récente" ?
- la plaque dans un secteur où il y a eu un vent tourbillonnant donc absolument imprévisible ?
- ...
Il y a des multiples cas particuliers où "cette usine à gaz" ne servira de toutes manières à rien. Et surtout pire que tout ça ne fera qu'augmenter le capital confiance car la plupart se diront cool je suis dans un secteur "peu" dangereux alors qu'en fait ce jour du fait de condition particulière localement, c'est un coupe-gorge !!! Je suis convaincu qu'on ne fait que continuer à débiliser les pratiquants ainsi.
Donc l'idée peut sembler bonne en théorie, mais en pratique ce sera absolument jamais réaliste et le résultat de l'utilisation risque d'être plus dangereuse qu'autre chose.
Je passe bien entendu sur l'utilisation qu'il pourrait en être faite le jour où il y a un carton ! Là on aura toujours les bien pensant qui brailleront haut et fort que "de toutes façons c'était nimp d'y aller car zone à risque" et je passe aussi sur les potentielles utilisation devant la justice 🤢 . Car là on laisse la porte complètement ouverte pour une condamnation. Il y a des références sur la dangerosité -> on a donc fait une erreur de jugement -> on est coupable ! INDISCUTABLE.
Squa, j'imagine que tu lis le BRA, il ne s'agit que de mettre le BRA en image et rien de plus. C'est à dire faire automatiquement et de façon plus systématique ce qu'on fait déjà à la main pour préparer une rando. Pas plus que le BRA ça n'a pas la vocation de mettre en évidence des cas particuliers. Et ça n'indiquera que c'est peu dangereux que quand effectivement ce sera a l'abri des pentes avalancheuses (<30°)
squal a dit :Je passe bien entendu sur l'utilisation qu'il pourrait en être faite le jour où il y a un carton ! Là on aura toujours les bien pensant qui brailleront haut et fort que "de toutes façons c'était nimp d'y aller car zone à risque" et je passe aussi sur les potentielles utilisation devant la justice 🤢 . Car là on laisse la porte complètement ouverte pour une condamnation. Il y a des références sur la dangerosité -> on a donc fait une erreur de jugement -> on est coupable ! INDISCUTABLE.
C'est pour ça qu'il faut que ce soit les pratiquants qui maîtrisent l'outil et non une quelconque autorité.
Bonjour à tous,
Quelquechose dans cet esprit existe dans des zones de parcs au canada. Le système global d'évaluation est baptisé Avaluator.
La démarche s'appuie sur 2 étapes :
- un classement des randos en fonctions des passages clefs. ces passages étant classés selon une échelle d'exposition des terrains avalancheux (EETA),
- chaque jour les randos sont "moulinées" en fonction du bulletin nivo
Vous pouvez retrouver de la doc dans les revues de l'Anena, traduction sur l'EETA que j'ai faite en 2007 de mémoire, sur l'avaluator dans un dossier en 2008 sur les méthodes d'aide à la décision.
Cette méthode est applicable sur des terrains peu complexe et dans un territoire où les pratiquants sont très cadrés (verbalisés quand ils sortent des "clous")... Peu réaliste dans nos massifs français!
Merci Squal, je me sens moins seul 🤢
squal a dit :J2LH a dit :
Francoua a dit :La question est: est-ce que les conditions sont réunies pour que ça parte ?
2 sources d'information principales :
- Le BRA
- Les observations sur place
Le BRA te signale les orientations et altidudes des pentes qui peuvent être à risque ainsi que la nature du risque, c'est ce qu'il faudrait faire apparaître sur la carte.
Et encore une fois c'est généraliste comme démarche !!!
P'tain on se demande si parfois vous foutez les pieds en montagne ?
Tu fais quoi de :
- la plaque enfouie depuis un bon moment et qui attend juste qu'on vienne lui marcher dessus ? Et pourtant le BRA est bon depuis 2 semaines et le tout recouvert d'une couche "récente" ?
- la plaque dans un secteur où il y a eu un vent tourbillonnant donc absolument imprévisible ?
- ...
Il y a des multiples cas particuliers où "cette usine à gaz" ne servira de toutes manières à rien. Et surtout pire que tout ça ne fera qu'augmenter le capital confiance car la plupart se diront cool je suis dans un secteur "peu" dangereux alors qu'en fait ce jour du fait de condition particulière localement, c'est un coupe-gorge !!! Je suis convaincu qu'on ne fait que continuer à débiliser les pratiquants ainsi.
Donc l'idée peut sembler bonne en théorie, mais en pratique ce sera absolument jamais réaliste et le résultat de l'utilisation risque d'être plus dangereuse qu'autre chose.
Je passe bien entendu sur l'utilisation qu'il pourrait en être faite le jour où il y a un carton ! Là on aura toujours les bien pensant qui brailleront haut et fort que "de toutes façons c'était nimp d'y aller car zone à risque" et je passe aussi sur les potentielles utilisation devant la justice 🤢 . Car là on laisse la porte complètement ouverte pour une condamnation. Il y a des références sur la dangerosité -> on a donc fait une erreur de jugement -> on est coupable ! INDISCUTABLE.
Seb Escande (Guide/cemagref) a dit :Quelquechose dans cet esprit existe dans des zones de parcs au canada. Le système global d'évaluation est baptisé Avaluator.
Oui, et avec plutôt des bons résultats apparemment.
Seb Escande (Guide/cemagref) a dit :
Cette méthode est applicable sur des terrains peu complexe et dans un territoire où les pratiquants sont très cadrés (verbalisés quand ils sortent des "clous")... Peu réaliste dans nos massifs français!
Le principe de la méthode canadienne peut sans doute être adaptée à nos habitudes. Et il ne s'agit surtout pas de "cadrer les pratiquants" ni de verbaliser mais d'utiliser des moyens plus modernes pour améliorer notre perception des pentes à risque.
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