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pat a dit :la trace scientifique
il suffit de mettre le pulsiomètre . Sa lecture est souvent étonnante et il aide les débutants à mieux se connaitre, à trouver le rythme le plus adapté à la pente . 😉
Faut aller à Ressachaux les gars, vous verrez ce qu'est une vraie trace raide 🤣
Je pense aussi qu'avec des fats les peaux accroche mieux quand t'es face à la pente 😮
Mais c'est dure 🤣
J'ai seulement lu le lancement du sujet.
Oui, je suis aussi un inconditionnel de la belle trace, pas trop raide et donc pas fatigante, qui cherche à se faufiler au mieux vers le haut. Pour moi faire la trace est un double plaisir: se sentir le premier à aller là-haut, et montrer un beau chemin à ceux qui suivront, un tracé élégant et qu'on a plaisir à suivre. Et c'est aussi vrai que je vois souvent des traces qui ne me donnent pas ce sentiment, parce que droit dans le pentu.
pat a dit :pas esthétique, on s'en fiche!
efficace oui.
Je milite pour l'élégance !!!
baltringue a dit :
pour moi le parallèle avec le vélo est saisissant. Car la pente d'un col importe peu. C'est toi qui choisit la difficulté du col en t'imposant un braquet.
Monter du 7 % sur la plaque est plus dur que du 11% tout à gauche
enfin bref chacun fait comme il veut
tout dépend de ce que t'as a gauche .... vas monter du 14% avec un 39/23 , tout à gauche, on en reparle ...
si la pente d'un col importe peu, la pente a ski importe peu aussi.
pour la trace, ce que jaime bcp c'est quand le traceur fait des conversions tous les 3 m alors que la pente fait 200 m de large. ou alors alternance de droit pentu et ensuite un tout plat.
Pour rajouter ma contribution à ce sujet ô combien primordial, je trouve que le plus gênant est que souvent le traceur a un "bon" côté qui est plus raide que son "mauvais" côté, par exemple parce qu'il a une cuisse plus musclée que l'autre. Dans ce cas, ça casse le rythme à chaque conversion. D'ailleurs, quand je ne fais pas gaffe, j'ai tendance à avoir ce défaut... 🤭
Sinon, si la trace est régulière, suffit de s'adapter : si elle est raide, tu fous les cales hautes et tu montes comme un bourrin, et si elle est plate, tu cours ! 😜
Bonjour,
je suis également un défenseur de la belle trace et je pense que l'on peut comparer cela à une voie d'escalade avec des approches différentes selon les grimpeurs (puissance, fuidité, etc...) et à l'arrivée, pour le spectateur, esthétisme ou bourrinage. 🤣
Y'a un truc que personne n'a encore relevé, c'est surprenant au bout de 4 pages...
Une trace propre avec une pente douce et efficace, joue avec les reliefs, on se projette mentalement où l'on va passer pour exploiter au mieux les particularités des lieux et surtout elle nous rapproche naturellement de la trace la plus safe car on va chercher à éviter monter dré, les gros dévers, etc. Le trace est un facteur de sécurité et de gestion des risques d'avalanches.
Equipé en gros fats, je préfère souvent retracer un secteur que de me faire chier dans un truc pas adapté. Et qd tu te retournes, tu constates que ceux qui suivent plus bas ont pris ta trace... J'arrive plus frais en haut malgré mes enclumes et le fait d'avoir tracé sans pertes de temps significative.
Les premières traces dans les Alpes du N sont en généralement faites pas des mecs qui ont une méga caisse et ne sont pas accessible à tous. Il ne suffit pas de mettre un pied devant l'autre la montée est tout aussi technique que la descente...
Bien vu la remarque de Bruno sur les coté préférentiels, il faut vraiment se surveiller pour éviter ce genre de défaut dans la trace...
Bonjour,
D'accord avec Bruno et Champlo, certaines traces ont tendance à être plus plates d'un côté, moi perso j'avais mis ça sur plus de facilité dans les conversions 😯 pour le reste le bon sens montagnard a tjs fait des virolons en montée c'est éprouvé 😄 après dré dans le pentu si t'as la caisse pourquoi pas 😉
bonnes randos et belles traces
tiens, ça me serait pas venu à l'idée qu'on puisse débattre autant sur la pente d'une trace ... Perso, du haut de mon expérience de vieux routard (déjà 2 sorties!!), je voyais pas beaucoup de différence avec les sentiers en été, quand c'est plus raide on fait des plus petits pas, pis voilà ... (bon, ok, on a des chaussures moins raides en été).
Par contre je me retrouve vraiment bien dans ce genre d'éthique :
yann a dit :on avait interdiction de casser les traces de montée et à la descente nous devions serrer nos traces de godilles , les faire bien parallèles pour en laisser aux autres !! ( guide du bureau de Courchevel bien connu dans le milieu du ski de rando)
En découvrant le ski de rando, je jubile de skier sur de magnifiques pentes immaculées, et en même temps j'ai un peu honte de pas le laisser pareil derrière moi. Et pareil en montée, quand je voulais papoter avec mon pote (sur du quasi plat avec pas + de 10 cm à tracer) en me mettant à côté de lui, laisser un 2ème trace parallèle ça m'embêtait. Un peu dans le même genre que certains GR (je me rappelle de celui qui traverse le Vercors Nord-Sud) où, comme c'est plus agréable de marcher sur l'herbe que sur la terre, ça devient un GR à 2 x trois voies.
J'ai beau savoir qu'à la prochaine chute de neige ça sera oublié, ça me fait la même impression désagréable que de laisser des épluchures d'orange, qui font de mal à personne à part laisser une trace ...
Qui donc inventera les skis à cousins d'air ou à sustentation magnétique ?
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